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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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Retrouvez notre nouveau site : www.libertaires93.org

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Vérifiez sur trouverlapresse.com, car des changements peuvent avoir lieu.
Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 20:09

A l'adresse de tous les réactionnaires qui défendent un modèle familial fétichisé au détriment d'une réalité sociale autrement plus évoluée, nous leur proposons l'hymne tordant qui expose leur nullité idéologique : Every Sperm Is Sacred des glorieux Monty Python. 

 

Et même avec sous titres en francais.......pour le plaisir !

 
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 21:46

Sur la corruption des âmes et des corps de la jeunesse, le mensonge et la bêtise n'avait attendu Farida Belghoul ! En lutte contre une école publique et laïque qui favorise, horreur, l'émancipation des futurs adultes, voici un pamphlet catholique de 1935 qui rappelle les racines profondes de l'obscurantisme religieux.

Lepre-Laicite-1935.jpeg

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 07:24

Une véritable tempête balaye les entreprises papetières qui, en France, sont majoritairement aux mains de multinationales du nord de l’Europe et ravage l’emploi malgré les capacités forestières du pays. Mais un
petit village normand résiste et sauve son usine après trois ans de mobilisations : le groupe M Real à Alizay.

 

L’équipe syndicale était soudée et les assemblées générales régulièrement réunies pour permettre aux salarié-e-s

r de décider des suites de la mobilisation.

Cela a permis un mélange savant d’actions d’éclat et de négociations avec la préfecture, les élus locaux, les

ministères, la direction du groupe M Real (finlandais) et avec les éventuels repreneurs. Mais également de réflechir

sur la production elle-même et sa possible évolution. Le tout avec l’appui d’un comité de défense pluraliste

même si certains élus PCF étaient parfois moins pluralistes que d’autres…

Fin 2009, l’usine gavée de subventions du conseil général (PS) de l’Eure est menacée de fermeture avec encore

400 salarié-e-s à l’intérieur. Pour une petite ville la catastrophe sociale est majeure. Une période de lutte classique

contre les licenciements et la fermeture est engagée. Mais la multinationale

entend bien fermer le site. La production est arrêtée au printemps 2012. Pour autant, la lutte ne cesse pas.

La bataille prend alors une autre dimension pour trouver des repreneurs.

Mais du coup, c’est M Real qui refuse de céder une usine parfaitement viable à un concurrent qui se renforcerait

en reprenant la production. Et c’est dans ce contexte que François Hollande et Arnaud Montebourg en viennent

durant la campagne présidentielle (comme à Florange) à promettre une loi pour contraindre un patron à vendre

son usine en cas de repreneur crédible déclaré. Promesse juridiquement difficile à mettre en oeuvre sans déclarer

illégal le capitalisme lui-même !

Mais quand on veut on peut. Comme cela a été dit à Alizay on pourrait étendre la notion « d’expropriation pour

utilité publique » à la sauvegarde des emplois. Mais à ce jour on ne sent guère la détermination du PS…

Une epxérience à poursuivre

Un repreneur pourtant existe bel et bien. Un patron intéressé par les capacités de production électriques

d’une telle usine. Et puis il y a Double A, multinationale thaïlandaise qui souhaite réorienter la production vers

du papier haut de gamme et s’attaquer aux marchés européens depuis cette usine normande. Ce qui donne à

réfléchir sur la place des capitalistes français dans l’économie capitaliste mondialisée. Ils ont beau garder toute

leur arrogance, nos bons bourgeois font des enfants justes capables de gérer des restaurants de plage…

Mais M Real refuse toujours de vendre.

La bataille des salarié-e-s fait alors tellement de bruit dans le département qu’en décembre dernier le

Conseil général (CG) vote (à l’unanimité !) le rachat du site. Chose faite fin janvier pour le revendre dans l’heure à Double A qui promet de relancer la production dès le printemps avec 200 salarié-e-s. Le CG gardant quelques hectares de terrain avec l’idée d’y faire pousser une zone industrielle.

Reste à garantir l’avenir des principaux délégués syndicaux qui ont conduit la bataille et qui sont sur toutes

les listes rouges des employeurs normands…

Et la lutte des classes continue enrichie d’une expérience supplémentaire en attendant que les travailleuses et des travailleurs s’emparent eux-mêmes des usines !

Jean-Yves Lesage (AL Seine-Saint-Denis)


Plus d’infos sur le site : developper-m-real-a-412.over-blog.com

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 17:49

 Un texte de la revue de cinéma Eclipses

 

http://www.revue-eclipses.com/photos/pict/Actualite_30.jpg

Aux quatre coins du monde, le nom de Chris Marker est le plus souvent associé à un seul film : La Jetée (1962), fameux court-métrage de science-fiction désormais mythique, vertigineux voyage au cœur du temps et de la mémoire réalisé à partir d’images fixes en noir et blanc (un « photo-roman », comme le définit l’auteur lui-même). Film visionnaire et matriciel maintes fois pillé et copié sans jamais avoir été égalé, La Jetée est à tous points de vue un film unique en son genre, notamment parce qu’il s’agit de la première et de la seule œuvre de fiction d’un cinéaste dont la longue carrière, aussi riche que protéiforme, se promène en solitaire sur l’hémisphère documentaire de la planète cinéma.

 


Dès l’abord du continent Marker, il y a donc forcément ce film singulier, à l’image d’ailleurs d’un auteur complet et volontiers insaisissable, qu’aucune étiquette ne saurait résumer tout à fait, à commencer par la plus évidente : celle de « cinéaste documentariste », impropre parce que trop réductrice en l’occurrence, et de plus en plus galvaudée à force d’être fièrement et unanimement revendiquée. Car Chris Marker est tout à la fois écrivain, auteur de films, figure de proue de collectifs de réalisation, créateur multimédia, concepteur d’installations vidéo et de cédéroms, et on en oublie sans doute. Au-delà des listes et autres tentatives de clôture, s’il fallait absolument élire une catégorie, ce serait celle de « l’essai » qui conviendrait certainement le mieux pour caractériser d’un seul mot la démarche de cet homme d’image « célibataire ». Marker est en effet un essayiste au sens de Montaigne, dont l’inspiration s’approprie les formes les plus variées et procède d’abord d’un réinvestissement poétique, politique et philosophique d’une expérience toute personnelle. Cette démarche particulière n’a pas manqué de surprendre et même parfois de susciter quelque inquiétude mâtinée de suspicion : le documentaire, fût-il envisagé sur le mode de l’essai, peut-il ainsi s’écrire dans une langue qui se donne essentiellement comme individuelle et privée ? Dès les premières images et les premiers mots prononcés, voir un film de Marker, c’est effectivement entrer en connivence avec un « Je » qui apostrophe le spectateur et feint de s'affirmer dans le plus simple appareil autobiographique. Mais ce « Je » qui s’invite sans ambages (dont le « Je vous écris d’un pays lointain » qui ouvre Lettre de Sibérie serait le parangon) s’avance masqué de multiples et de passionnantes façons : les contrées pseudonymes de Chris Marker, désormais légendaires elles-aussi, n’entretiennent évidemment que très peu de rapports avec la pauvre et petite affaire privée, et lancent au contraire le regard bien au-delà de ce qu’elles donnent à voir et à entendre au premier abord. La mémoire, pierre de touche de tout l’édifice markerien, est tout à la fois résurrection d’un passé personnel et en même temps (et surtout) immersion dans celui des autres, c’est-à-dire dans l’Histoire, dont nous sommes à la fois acteurs et témoins, dont nous faisons partie sans en être tout à fait – balancement mélancolique, sentiment ambivalent d’une présence/absence féconde qui, nous semble-t-il, hante toute la filmographie du cinéaste, laquelle oscille constamment entre l’euphorie discrète « d’avoir été là », témoin privilégié du siècle en marche, et l’humble regret d’en avoir manqué les signes essentiels ou de ne pas avoir su correctement les voir à temps.

 


Ce « je » tonitruant et précieux, parfois critiqué, est également l’indice infaillible d’une position éthique et esthétique bien assise. Loin de prétendre s’effacer pour laisser paresseusement parler les faits (lesquels, on le sait bien, ne peuvent être doués d’éloquence que lorsqu’ils passent par le prisme d’un regard particulier), le cinéma de Marker est au contraire un véritable laboratoire d’expérimentation qui ignore les usages en vigueur et préfère inventer son propre langage, faire entendre une voix singulière, « étrangère ». Ainsi, lorsqu’il signe Dimanche à Pékin (1956) et Lettre de Sibérie (1958), il tourne résolument le dos à la prétendue transparence du cinéma documentaire classique et développe une subjectivité revendiquée dès ses premières réalisations. Le texte compte pour lui autant que l'image, au point de charger celle-ci de significations totalement différentes ; ce qu’il démontre brillamment dans une célèbre séquence de Lettre de Sibérie (le discours de la méthode ?), en apposant successivement trois commentaires différents sur une même série de plans.

 


Montage, son beau souci ; phase essentielle de la création qui ouvre à toutes les possibilités du sens et de l’expression cinématographique, et dont Marker est l’un des maîtres incontestés. La matière d’images, de sons, de mots, de photos et de textes de ses films compte en effet parmi les plus passionnantes, les plus riches et les plus stimulantes. Le montage selon Marker repose en effet sur une puissante poétique du fragment, dont la provenance emprunte des voies pour le moins variées : images tournées par l’auteur lui-même bien sûr, ou alors par des amis cinéastes, pour leurs propres films ou à destination d’un projet collectif dont Marker construit la forme générale ; migration de plans d’une réalisation à l’autre, qui côtoient régulièrement images d’archives, bandes d’actualités, rushes privés, extraits d’émission de télévision, etc. Autant de sources hétérogènes qui coexistent et s’organisent peu à peu en un tissu dense et dynamique, ouvert aux sortilèges d’une combinatoire plastique et discursive particulièrement inspirée, comme en perpétuelle expansion, dont la force d’évocation demeure intacte.

 


Pas de prêt à penser dans le cinéma de Chris Marker, loin s’en faut, mais une bouillonnante matière à réflexion qui convoque presque naturellement l’activité intertextuelle et interfilmique, via laquelle le spectateur construit à son tour son propre chemin. De ce point de vue, le cédérom Immémory (1998) offre un condensé finalement très complet de l’ensemble de l’œuvre, au niveau de la démarche aussi bien que du contenu. Production atypique, ce projet multimédia propose l’exploration numérique d’une mémoire personnelle à géographie variable et permet d’en tracer les cartes potentielles par navigations aléatoires. Le visiteur de ce lieu « d’immémoire » peut ainsi bâtir son propre itinéraire à travers huit zones de mémoire distinctes, parfois épaulé par un guide impromptu et facétieux qui prend les traits moustachus de Guillaume-en-Egypte, le chat fétiche de Marker, admirateur notoire et inconditionnel de la race des félidés, dont le « chat-manisme » s’exerce en virtuose depuis près de cinquante ans sur toute la gamme des images.

 


« Immemory » : titre d’un programme informatique conçu donc comme une promenade buissonnière dans la mémoire d’une œuvre qui fait résonner celle du siècle passé ; néologisme troublant accolant un préfixe négatif à un terme que l’on repère immédiatement comme le point fixe d’une filmographie en mouvement constant autour du monde. Un terme à double face, inévitablement, qui se joue du paradoxe, ramène à La Jetée et projette l’ombre sonore d’une phrase-talisman entendue plus tard au sujet d’un ailleurs : « pas de mémoire sans oubli », dit en effet Marker dans Sans Soleil (1982), à propos de Vertigo d’Alfred Hitchcock et de son remake parisien (La Jetée, toujours et encore) qui bat les cartes du Temps pour fixer un souvenir d’enfance. « Pas de mémoire sans oubli », parce qu’une mémoire absolue, qui enregistrerait et redonnerait dans l’instant chaque parcelle de temps, condamnerait de fait la possibilité même du souvenir, principe moteur du processus mnésique, qui retrouve l’objet perdu à partir de traces disséminées de toutes natures, par contamination, contagion, combinaison d’éléments contingents ou effets de voisinage inattendus. A la manière du cinéma de Chris Marker et de ses essais documentaires à structures étoilées, qui sondent l’époque et en cherche le sens dans la friction de fragments visuels et sonores.

 


A « l’immémoire » de Chris Marker (29 juillet 1921 - 30 juillet 2012), Chat-Man aux mille images.

 

30 juillet 2012 Youri Deschamps

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 16:03

Puisque l’été sera pourri, autant prendre des coups de chaud grâce aux rayonnements de trois livres parus ce printemps. Ils ont en commun de nous plonger au cœur de différents épisodes révolutionnaires et de laisser le souffle brûlant de leurs acteurs nous faire vivre au plus près d’extraordinaires destins. Les trois ouvrages ont également en commun de fouiller au-delà des recettes toutes prêtes d’un matérialisme historique rustique jusque dans les rêves qui lèvent les hommes et les foules.

Le chttp://www.la-breche.com/catalog/images/2987.jpgommunisme du Christ-Vrai

Le premier livre est un essai qui nous emmène en 1520 suivre à la trace le prédicateur Thomas Münzer qui sera à la tête de la Guerre des Paysans. Forte utile cette réédition du livre de Ernst Bloch dont il n’est pas nécessaire de partager toutes les intuitions pour tenter d’explorer le lien intime entre la Foi et le rêve d’égalité qui leva l’armée des paysans et des mineurs contre l’Eglise catholique dévoyée et les seigneurs arrogants. A moitié livre d’histoire, à moitié livre de théologie. Münzer vivra sa passion jusqu’au sacrifice suprême non sans troublante ressemblance avec le martyr du fils putatif d’un charpentier. A noter l’excellente introduction de T. Labica qui restitue l’enjeu de cette réédition dans le champ de la guerre idéologique face aux pseudos-philosophies de l’anti-totalitarisme qui n’hésitent pas à faire des Jacqueries millénaristes les précurseurs des crimes d’Hitler et de Staline.

http://images.livres.im/covers/9782070137879.main.pngLe Communard méconnu

Maxime Lisbonne n’est pas le plus connu des héros de La Commune de Paris. Il n’eu pas de fonction politique majeure, mais un rôle courageux en première ligne dans les batailles autour de Paris jusqu’à la Semaine Sanglante. Didier Daeninckx livre ici une fausse autobiographie qui se donne comme un journal de bord d’un acteur et d’un observateur du siècle. De retour des bagnes, il gagnera sa vie de bateleur en tenant gargottes et journaux, spectacles édifiants et pitreries qui ont peut être inspiré un Jean Edern-Hallier. Ici aussi l’émotion partout présente donne une vraie leçon d’histoire débarrassée de toute grandiloquence.

Les perdants magnifiques des années 20http://mexiqueculture.pagesperso-orange.fr/imagenes/n2-taibo.jpg

Paco Ignacio Taibo II nous livre lui douze portraits traversant la planète dans les combats furieux ouverts en 1917. Partout la poudre, le feu, la mort. La fraternité des armes et des espoirs. La trahison aussi. Douze portraits d’aventuriers incroyables certains célèbres (Ioffé, Reissner ou Durruti) et d’autres beaucoup moins (Escudero, Hölz, P’eng P’ai). Là encore, en septembre, il sera temps de relire quelques classiques pour chipoter quelque détail, disputer quelque conclusion voir dégainer quelque amendement. Mais pour l’heure jouissons des pages qui nous offrent l’extraordinaire spectacle, l’éprouvante proximité et jusqu’aux parfums des drames du siècle n°19.

 

Ces trois livres ont le même mérite de ramener l’histoire dans ses affres humaines, terriblement humaines avec grandeurs et décadences incluses. A l’opposé de tout manuel mais avec une passion partagée sans laquelle aucune révolution n’est possible. Pour des vacances qui s’annoncent pluvieuses, c’est déjà beau.

 

Jean-Yves Lesage

 

Thomas Munzer, théologien de la révolution ; un essai de Ernst BLOCH chez Les Prairies Ordinaires.

Le banquet des affamés ; un roman de Didier Daeninckx chez Gallimard.

Archanges ; 12 nouvelles de Paco Ignacio Taibo II chez Métailié.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 10:06

angela-davis2.jpg

 

En tant que symbole et icône du mouvement pour les droits civiques américains, elle est aussi connue que Martin Luther King et Malcolm X., Mais, au contraire des deux personnages précités, Angela Davis a survécu aux années 1960 et, aujourd’hui, elle est toujours aux avant-postes de la lutte pour l’égalité des droits, sans distinction de race, de sexe ou de classe. La semaine dernière, elle a reçu les insignes de Docteur honoris causa de l’ULB.

 

 

À l’occasion de sa venue à Bruxelles pour recevoir les insignes de Docteur honoris causa à l’ULB, l’emblématique figure du militantisme aux États-Unis a rencontré quelques journalistes, pour évoquer le monde d’aujourd’hui. Voici un bref compte-rendu de cette rencontre.


Sur Obama

 

« En fait, il était inévitable que nous soyons déçus, surtout vu la façon dont, il y a quatre ans, la campagne pour Obama a été menée. Bien des gens, partout dans le monde, ont projeté leur espoir sur ce seul individu. Et le fait que, pour la première fois, un Noir soit devenu le président des États-Unis est historique. Mais le pays dont il est devenu le président est resté le même. Son élection n’a rien changé à la nature des États-Unis. Les États-Unis sont un pays impérialiste. En fait, Obama ne pouvait que nous décevoir.



Il aurait cependant pu faire certaines choses qu’il n’a pas faites. Nous avions espéré, par exemple, qu’il allait fermer immédiatement la prison de Guantanamo. Nous n’aurions certainement pas pensé non plus qu’il allait entamer une guerre en Afghanistan, après s’être exprimé contre la guerre en Irak. Mais, malgré ces déceptions, son élection reste historique et sa victoire n’a été possible que parce que beaucoup de gens — surtout des jeunes — ont refusé de croire qu’il était impossible que quelqu’un comme Obama puisse être élu comme président.



L’erreur que nous avons commise après avoir élu Obama, c’est que nous n’avons pas maintenu la pression. Directement après sa prestation de serment, nous aurions dû mobiliser et exercer des pressions sur lui afin de ramener les soldats dans leurs foyers, de fermer Guantanamo, d’améliorer les soins de santé… Alors, il se serait trouvé dans une meilleure position pour réaliser plus de choses qu’il n’en a réalisé.



Le défi pour les prochaines élections présidentielles est donc de créer à nouveau un enthousiasme comme il y a quatre ans. Mais, cette fois, nous ne pouvons pas concentrer cet enthousiasme sur la personne d’Obama. Nous devons susciter un enthousiasme pour créer un mouvement qui se battra pour les droits des travailleurs, des femmes, l’égalité, la fin de l’exclusion massive aux États-Unis, etc. »


Sur le système carcéral aux États-Unis

 

« Une grande partie de mon travail militant concerne aujourd’hui le “complexe industriel carcéral” (le fait qu’en raison de l’influence politique des entreprises carcérales privées, le secteur américain des prisons est devenu un secteur industriel qui a besoin d’un nombre sans cesse croissant de détenus, NdlR). Un adulte américain sur 100 est derrière les barreaux. Un adulte sur 31, aux États-Unis, est contrôlé d’une façon ou d’une autre par l’appareil judiciaire. Et une majorité écrasante de ces prisonniers sont des Noirs, surtout des hommes. Il y a aujourd’hui plus de Noirs dans les prisons et sous contrôle de l’appareil judiciaire qu’il n’y avait d’esclaves en 1850. Voilà l’exemple le plus dramatique de la façon dont l’héritage de l’esclavage est toujours bien vivant.

 


La grande majorité des gens en prison — et pas seulement aux États-Unis — y sont parce qu’ils sont pauvres ou illettrés, parce qu’ils n’ont pas eu la chance de bénéficier des services que la société est censée leur proposer. Des choses comme l’enseignement pour tous, les soins de santé, un toit, un boulot…


Nous pouvons également nous poser la question de savoir comment nous pouvons créer un système juridique qui résoudrait vraiment les problèmes. Prenons la violence contre les femmes. Au cours des trois ou quatre dernières décennies, la violence contre les femmes est devenue une chose perçue comme un méfait dont les auteurs doivent aller en prison. Mais que constatons-nous ? La violence contre les femmes n’a pas diminué ! Fourrer les gens en prison n’a donc rien fait pour résoudre ce problème. Si nous voulons bannir cette sorte de violence de notre société, nous ne devons pas reporter nos espoirs sur les prisons, car, alors, on répond à la violence par encore plus de violence. »

Sur le racisme

 

« Le racisme est toujours une force très active dans la vie politique et sociale des États-Unis. Les gens pensent que le racisme concerne un comportement individuel ou des limitations légales, mais la plupart des lois qui étaient explicitement racistes ont été abrogées entretemps. C’est tout le mérite du mouvement pour les droits civiques.


Mais ce que nous appelons aujourd’hui le mouvement pour les droits civiques était appelé à l’époque “freedom movement” (mouvement pour la liberté) par les militants. Les droits civiques n’étaient qu’un aspect de la lutte. Ceux-ci se sont concrétisés — bien que pas encore pour tous —, mais le racisme, lui, est toujours présent dans les soins de santé, l’enseignement, le logement, les services sociaux… Il existe un racisme structurel, institutionnalisé, indépendamment du préjugé raciste individuel, ou même sans qu’il y ait une loi qui discrimine les Noirs ou les Latinos. 


Prenons la mort de Trayvon Martin (adolescent noir abattu par un garde civique en Floride en février dernier, NdlR). La plupart des gens semblent considérer ce meurtre comme un incident exceptionnel. Ils concentrent leur attention sur les personnes impliquées à titre individuel. Mais, même si l’auteur est condamné à perpétuité — ce qui ne sera sans doute pas le cas —, le problème de la violence des gardes civiques ou de la police n’en sera pas résolu pour autant. Cela prouve que les peines de prison ne fonctionnent pas, car arrêter l’auteur et l’enfermer n’empêche pas que des crimes similaires se reproduisent.


Nous devons trouver une stratégie d’éradication du racisme. Mais, avant cela, nous allons encore devoir mobiliser et lutter très longtemps. Cela ne se fera pas en un mois, ni en un an, dix ans ou toute une génération. Cela prendra plusieurs générations. Aux États-Unis, nous n’avons pas encore abordé cet effort à long terme. C’est pourquoi le racisme continue de se présenter sous tant de formes différentes. »


Sur les mouvements de protestation actuels

 

« Je ne suis pas une spécialiste, vous savez. Les mouvements radicaux se constituent pendant qu’ils opèrent. Je ne voudrais pas freiner un mouvement en donnant des conseils sur la base de mon vécu. Mais il est quand même important de tirer des leçons des expériences du passé. Ainsi, en Palestine occupée, des jeunes ont emprunté des bus qui étaient réservés aux seuls colons israéliens, tout comme les jeunes Noirs des années 1960 le faisaient avec les bus réservés aux Blancs et, à l’instar des militants de l’époque, ils se font appeler les “Freedom riders” (usagers de la liberté). Cette sorte de solidarité par-delà les frontières du temps et de l’espace peut être très importante. Je ne suis ici aujourd’hui que parce que des gens en Belgique et dans toute l’Europe, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine, sont descendus dans la rue pour défendre ma liberté. La solidarité internationale est essentielle.

Personne n’aurait pu prédire que le mouvement Occupy allait avoir un tel impact sur la façon dont les gens perçoivent notre système économique mondial. Grâce à ce mouvement, un nouveau terrain est né pour le débat politique. C’est le plus grand mérite du mouvement. “Nous sommes les 99 %” est un slogan important. Mais nous devons percevoir ces 99 % comme un groupe très hétérogène. Ceux qui se trouvent dans la couche supérieure de ces 99 % sont bien plus près des “1 %” que de la couche inférieure des 99 %. Comment crée-t-on une unité entre des gens dont les intérêts matériels et les contextes idéologiques sont différents ? Comment convaincre les gens de la classe moyenne de lutter pour des détenus qui, souvent, proviennent des couches inférieures des 99 % ? Comment intégrer les problèmes de la population native américaine ou des Palestiniens au mouvement Occupy ? Le véritable défi consiste à placer tous ces thèmes à l’intérieur d’un cadre dans lequel tout le monde luttera pour les droits des travailleurs du monde entier. »

 

 

Entretien réalisé par Nick Dobbelaere pour le Parti du travail de Belgique (PTB) repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 21:25

Enfin, la campagne présidentielle est finie.

Comme l'AL l'écrit en Une de son mensuel, nous pouvons maintenant "Passer aux choses sérieuses", c'est-à-dire aux luttes sociales. Néanmoins, il est utile de revenir sur ces présidentielles, car la relation dialectique entre ces élections et les luttes sociales a fait, et fait encore, débat, au sein d'AL.

Quelques chiffres

Un élément saillant de cette élection est le score énorme de l'extrême-droite. Plus de 6 millions de voix pour le F-Haine, c'est son meilleur score national. En Seine-Saint-Denis, Marine Le Pen a obtenu 72335 voix, soit nettement plus que son père en 2007 (52518 voix) et même en 2002 (70326 voix). Même dans notre département, où le score fasciste est nettement inférieur à la moyenne nationale, la progression des idées frontistes est indéniable.

L'abstention au niveau national a été relativement faible. Même en tenant compte des non inscrits ou des votes blancs et nuls, le nombre de votes exprimés aussi bien au premier qu'au second tour doivent interroger les tenants d'un abstentionnisme vitrifié dans le dogmatisme anarco-anarchiste.

En Seine-Saint-Denis, les suffrages exprimés sont de 533915 votes au premier tour et 540822 votes au deuxième tour. La participation séquanodyonisienne est donc en recul par rapport à 2007 (580643 votes au premier tour et 564542 au deuxième tour), mais en très forte hausse par rapport à 2002  (396476 votes au premier tour, et 463189 au second tour). L'idée que les quartiers populaires se détourneraient du cirque électoral relève donc en grande partie de l'auto-intoxication.

Rendez-vous référendaire raté

La position largement majoritaire au sein d'Alternative libertaire a été le refus de donner la moindre consigne de vote, que ce soit au premier ou au second tour. Mais une minorité, dont une partie du Collectif Alternative libertaire 93, a défendu le vote contre Sarkozy.

En effet, le vote à la présidentielle, qui plus est dans le cas où un sortant figure parmi les candidats et candidates, revêt d'abord et avant tout une dimension référendaire. La première et principale question posée aux électeurs et électrices n'est pas "qui voulez-vous pour président?" (question dont la réponse nous importe assez peu tant que le choix se limite à choisir entre divers degrés de gestion libérale du capitalisme), mais bel et bien "avez-vous été satisfaits de la politique menée pendant le mandat qui se termine?". Autrement dit, l'enjeu premier de cette élection était de se prononcer sur la politique de casse sociale menée par Sarkozy et ses complices depuis 5 ans. En cela, la continuité logique des positions d'Alternative libertaire au cours des 5 dernières années aurait dû être de se placer clairement et ostensiblement dans le camp du refus de cette politique. On ne peut pas rester indifférent à la victoire symbolique pour le camp du patronat qu'aurait eu une victoire de Sarkozy. Le sens d'un tel résultat aurait été: vas-y, continue à casser tous les droits et à aggraver les injustices.

Le fait qu'il n'y ait rien à attendre de Hollande ne change rien à cette nécessité de marquer fortement un refus de la casse sociale menée par Sarkozy. De la même manière, Alternative libertaire s'était prononcé clairement contre le Traité constitutionnel européen, sans pour autant entretenir la moindre illusion sur le fonctionnement des institutions européennes tel qu'il est hors de ce traité. Voter contre la politique de casse sociale de Sarkozy impliquait certes de voter (au second tour en tout cas) pour un candidat dont nous n'attendons pas grand-chose. Qu'importe? Il ne s'agit là que d'une conséquence incidete, un point strictement tactique et somme toute très secondaire par rapport au fait de se positionner clairement dans le camp du refus des régressions sociales de ces dernières années. Après tout, un tel positionnement tactique est explicitement prévu par le texte fondateur d'AL, le Manifeste pour une Alternative libertaire.

Antisarkozysme social

D'ailleurs, le mouvement social (et en premier lieu les syndicats) ne s'y est pas trompé. Le 1er mai, la très grande majorité des cortèges syndicaux reprenait principalement des slogans anti-Sarkozy. L'Union syndicale Solidaires, après le 1er tour, "constate qu’il est temps de tourner la page de Nicolas Sarkozy". La CGT se réjouit du "rejet [massif] de la politique antisociale et autoritaire que Nicolas Sarkozy a menée durant 5 ans". Car les mouvements sociaux sont conscients de la nécessité d'obtenir des victoires symboliques comme la défaite de Sarkozy, d'obtenir symboliquement une majorité d'idée, de montrer que le refus de la casse sociale gagne dans les coeurs et dans les esprits, à défaut de gagner dans les lois. Loin de nous l'idée qu'un changement électoral puisse assurer à lui seul le développement des luttes et plus encore leur victoire. Ce n'est pas une condition suffisante. Mais une condition nécessaire à de telles victoires, c'est d'avoir une majorité d'idée. Certes, être minoritaire n'empêche pas une lutte d'être légitime. Mais le plus souvent, ça l'empêche d'être victorieuse.

La défaite de Sarkozy est ressentie comme une victoire (symbolique, mais une victoire quand même) par la grande majorité des mouvements sociaux, en tant que rejet de la casse sociale menée ces dernières années.

Alternative libertaire a toujours revendiqué la primauté des luttes sociales, et ses militants et militantes s'y investissent masssivement. L'incapacité d'AL à prendre la mesure du rejet du sarkozysme et l'importance de sa défaite pour les mouvements sociaux est donc d'autant plus étonnant.

 

Laurent Scapin

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 00:15


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Adresse de l'article http://www.lagazettedescommunes.com/113626/tours-apres-12-jours-de-greve-les-salaries-de-keolis-obtiennent-gain-de-cause/

TRANSPORT
Tours : après 12 jours de grève, les salariés de Keolis obtiennent gain de cause

Les conducteurs des bus de l'agglomération de Tours, qui observaient une grève depuis le 4 mai 2012 pour dénoncer leurs conditions de travail, ont mis fin à leur mouvement mardi 15 mai matin après un accord avec leur direction, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le trafic des bus Fil Bleu (groupe Keolis, filiale de la SNCF spécialisée dans les transports urbains), fortement perturbé aux heures de pointe le matin et en fin d’après-midi pendant 12 jours, avec environ 40% des services assurés, a repris normalement mardi 15 mai dans la journée, selon direction et syndicats.

 

L’impact du chantier du tramway 

 

L’intersyndicale CGT-FO-CFDT dénonçait notamment les temps de parcours rallongés en raison de travaux en cours pour la construction du tramway, qui doit être mis en service en septembre 2013 et provoque d’importantes perturbations du trafic au centre de Tours.

 

Les syndicats réclamaient également la limitation du recours à la sous-traitance, au moment où Keolis négocie la reconduction de la délégation de service public avec le syndicat des transports en commun de l’agglomération tourangelle (SITCAT).

 

La direction a accepté que les conducteurs puissent prendre des pauses de cinq minutes en cas de retard sur les lignes les plus affectées par les travaux du tramway, selon les syndicats et le directeur Thierry Couderc.


Limiter la sous-traitance 

 

La direction de Fil Bleu s’est également engagée à limiter à 15% maximum, sur les six ans et demi à venir, le recours à des sous-traitants pour assurer certaines lignes.

 

La grève a été suivie par plus de 80% des conducteurs, selon des responsables FO et CGT.

 

La dernière grève reconductible à Fil Bleu, menée en 2010, avait duré onze jours. Elle portait à l’époque sur des revendications en matière de conditions de travail et de sécurité.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:23

Le modèle économique favori de l'UMP et de Sarkozy, ce n'est même pas la Chine et son exploitation forcenée du prolétariat. C'est plutôt la Birmanie et l'esclavage de travailleurs et travailleuses sans aucun droit!

Sarkozy nous en a donné une nouvelle illustration hier soir, lors de son interminable monologue sur la crise, bourré d'erreurs et de mensonges grossiers, devant des journalistes dont la servilité n'avait d'égal que l'amnésie face aux bobards sarkozistes.

Le "président du pouvoir d'achat" a en fait annoncé une seule chose: baisse générale des salaires pour tous les travailleurs et toutes les travailleuses, et tout particulièrement pour les plus pauvres!

Première mesure, l'augmentation de la TVA. Il s'agit du mode de taxation le plus injuste. En proportion des revenus, les pauvres payent beaucoup plus que les riches. Augmenter la TVA, c'est faire payer aux plus pauvres le foutoir créé par les spéculateurs. C'est bien une TVA antisociale que l'UMP nous promet.

Et quel est le prétexte à cette augmentation de la TVA? Baisser les "charges patronales". Or les "charges sociales", ça n'existe pas. Tout ce qui existe, ce sont les cotisations sociales, et en l'espèce leur part dite patronale. Rappelons que ces cotisations ne tombent pas du ciel: elles sont réglées grâce aux richesses produites par les travailleurs et les travailleuses. Qui plus est, ces cotisations sont une partie du salaire. C'est une part socialisée, c'est-à-dire mise dans une sorte de "pot commun", pour la santé, le chômage, les retraites... Baisser les cotisations sociales patronales, ça veut dire très concrètement amputer les salaires. Depuis des années, les gouvernements utilisent ce faux prétexte de la "compétitivité" pour "réduire ces cotisations", sans aucun résultat. Tu parles! Surtout, ils peuvent ainsi se lamenter sur les déficits sociaux qu'ils ont eux-mêmes créés artificiellement par ces exonérations, et en prendre prétexte pour faire passer des régressions sociales continues.

Mais ce n'est pas encore assez pour l'UMP! En plus de tronçonner la part socialisée des salaires, Sarkozy nous a annoncé des coupes sombres dans la part individuelle des salaires, bref une baisse bien directe du salaire net! C'est le sens de l'annonce de négocations sur les salaires et la durée de travail. Travailler plus, gagner moins. Voilà la promesse de Sarkozy, qui croit faire "courageux", alors qu'il montre seulement son vrai visage de lèche-botte servil des spéculateurs, des financiers, des escrocs de la finance et des patrons. Se planquer derrière la "crise" ne fait pas illusion. Le capitalisme et les capitalistes adorent les crises. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils en génèrent sans arrêt. Pour effrayer le prolo, pour servir de prétexte aux pires régressions sociales.

 

Ni TVA, ni baisse des salaires!

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 15:01

http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/jpg/logo3.jpgLes 14 et 15 janvier, 200 militant-e-s du Réseau Education Sans Frontières, venant de 48 départements différents - y compris de Mayotte et de la Guyane - se sont réunis à Amiens en cette période où la politique xénophobe du gouvernement Sarkozy atteint des sommets.
Une date de mobilisation nationale, à décliner partout où les comités RESF sont présents, a été décidé  pour le samedi 31 mars.
Ils et elles on rédigé une « Adresse aux citoyens et aux candidats aux présidentielles et législatives » qui rappelle le combat du réseau, ses revendications et précise - très lucidement - que quel que soit le résultat des élections, ils devront poursuivre sans relache leur action.

 

http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/fckeditor/UserFiles/Adresse_RESF_aux_citoyens_et_aux_candidats.png

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