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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 20:54

En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité nourrissent un climat malsain. *

- services publics démantelés,

- acquis sociaux mis à mal

- Montée du chômage, de la précarité. Les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents.

- Recul général des droits à l’éducation, à l’emploi, à un reve-nu correct, à la santé, à un logement stable et décent..

- Inégalités d’emploi et de rémunération plus durement pour les femmes et des migrant-e-s.

- Répression des sans-papiers, des roms, des plus précaires, et celles et ceux qui les défendent.

Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les re-noncements du gouvernement devant les exi-gences du Medef et de la droite scandalisent.

Le président de la République veut désormais faire du ≪ pacte de responsabilité ≫ le coeur de sa politique et s’engage à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros.

Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué a chasser Sarkozy.

Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité.

Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du pacte de responsabilité, pour une juste distribution des richesses.

Cette marche ne restera pas sans lendemain.

manif-du-12-avril-copie-1.jpg

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 08:57

Rencontre-débat organisée par la Ligue des Droits de l'Homme Noisy-Bondy-Rosny le mardi 25 mars à 17h au centre socioculturel Georges Brassens, 52 avenue Galliéni, Bondy.

EgaliteFillesGarcons.jpg

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 17:28

clo-deuxAprès la régularisation des résidents de la clinique Michelet, arrachée de longue lutte, et beaucoup de manifs, de pétitions, de tractage et d’interpellations d’élus, deux nouveaux malchanceux s’étaient retrouvés sans papiers pour cause de non renouvellement de leur titre de séjour. Pourtant, leurs cas ont fait l’objet de nombreuses interventions auprès de la préfecture. A chaque rencontre entre les préfets successifs, les résidents et l’association Droit Au Logement, on remettait le couvert pour ne recevoir qu’une réponse à la Normande « Bah… s’il n’en reste que deux…on va voir ». Idem à chaque rencontre avec Mme la Maire de Bondy qui nous assurait, bien sur, de son soutien. Les préfets se sont succédés, il a fallu rouvrir les dossiers, les passer au crible d’une nouvelle analyse, au cas où le précédent fût un gauchiste, on ne sait jamais…. Pendant ce temps là, Obligation à quitter le territoire, recours avec avocat de RESF, recours perdus, appel, se sont succédés pour que, un jour, chacun d’entre eux reçoive de la préfecture une convocation ultime pour aller chercher un nouveau titre de séjour ! Une décision purement politique basée sur aucune demande de complément de dossier ni de changement de situation mais sur un patient rapport de force établi par les résidents et leurs soutiens.

Coté logement, après la MOUS d’enquête sociale diligentée en 2012 par la mairie qui établissait, notamment, que 95% des habitants avaient un emploi, il a bien fallu qu’on les reconnaisse éligibles à un logement social.

Les premiers relogements sur le contingent préfectoral et/ou le 1% patronal ont débutés au printemps 2012. Deux rencontres avec la mairie plus tard – demandées par les résidents – il reste encore 26 foyers toujours prisonniers du marchand de sommeil sur les 57 présentes l’oil y a 4 ans. Depuis, 16 familles ont été relogés par les bailleurs sociaux et 15 autres n’ont pas attendu que les pouvoirs publics veuillent bien comprendre les arguments de la lutte collective et se sont débrouillés tout seuls à partir du moment où ils ont été régularisés. Comme quoi, s’il était encore besoin de le dire, les résidents de Michelet ne se vautrent pas dans l’assistanat, n’en déplaise aux racistes de tous poils.

Reste à veiller à ce que le processus final de relogement ne s’arrête pas et ne laisse personne sur le carreau.

Quant au propriétaire de cette ancienne clinique, M. Mignen, qui a été condamné en septembre 2012 par la 15ème chambre correctionnelle du TGI de Bobigny à 6 mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve, 20 000 euros d’amende, obligation de soins (sic)en propre, ainsi que la SA des cliniques chirurgicales à 40 000 € pour « soumission de personnes vulnérables, dont au moins un mineur, à des conditions indignes de logement », l’un comme l’autre ont fait appel de la décision, comme à leur habitude pour gagner du temps. Le 28 janvier de cette année, la Cour d’Appel confirme le jugement. Et que fait alors Mignen ? Eh bien il se pourvoit en cassation ! Pour encore gagner du temps, peut être aussi organiser son insolvabilité, car il a peu de chance pour que son recours puisse être retenu.

Malgré ces condamnations successives par le Tribunal Administratif , le Tribunal d’Instance de Bobigny, la Cour d’Appel de Paris, et le tribunal de Grande Instance de Bobigny, M. Mignen poursuit son activité lucrative illégale depuis plus de 12 ans. Combien de temps peut-on rester dans un logement sans payer son loyer ? 3 mois ? 1 an ? Que ceux qui ont réussi à tenir 12 ans se fassent connaître ! Qui a dit que les locataires étaient mieux protégés par la loi que les propriétaires ?

Après plus de 6 ans d’existence, le comité de soutien aux résidents est toujours actif. Si la durée de la lutte n’a pas attiré de nouveaux soutiens, les piliers sont toujours là : Alternative Libertaire, Bondy Autrement et Droit Au Logement.

Six ans et demi au cours desquels les interlocuteurs se sont succédés, en mairie, de M. Roger à Mme Thomassin et en préfecture, la valse des préfets et des sous préfets a permis de varier les plaisirs avec Mrs. Balland, Meddah, Lambert, Vicherat, Normand, Lime, Rouvé et maintenant Galli.

La totalité des résidents sera-t-elle relogée avant la nomination du prochain préfet ?

En tous cas, on l’attendra de pied ferme car pour ce qui nous concerne : ON LACHE RIEN !

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 17:43

Nous reproduisons un article publié sur Expression93.fr.

 

La maire de Bondy a fait le choix d’imposer l’application de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013, malgré les avertissements des parents d’élèves et des enseignants contre une mise en oeuvre précipitée et improvisée.

Selon un article d’Adrien Barbier sur le Monde Académie, Sylvine Thomassin a une explication pour le moins surprenante à l’opposition persistante à la manière dont elle a choisi de bouleverser l’organisation des écoles maternelles et primaires : « Les parents que j’entends sont ceux qui n’ont aucun problème pour inscrire leurs enfants au conservatoire ou au sport. Ce sont les parents de Louis et de Marie contre la maman qui élève toute seule le petit Kévin et va tous les jours à Paris faire des ménages. »

Cette fine analyse mérite quelques commentaires.

En premier lieu, Sylvine Thomassin semble confondre Bondy et Le Raincy. Les Louis et les Marie, voici qui semble pour le moins décalé pour qui connait Bondy et sa sociologie. Quand bien même, cette pseudo opposition révèle un triple mépris flagrant.

- Elle méprise d’abord les parents et les enseignants opposés à sa politique en la matière, taxés avec subtilité de petits bourgeois comme dans la meilleure propagande stalinienne des années 50. Voilà qui élève le débat.

- Mais elle méprise également les parents qui se saignent pour inscrire leurs enfants au conservatoire et au sport, qui se démènent pour leur donner accès à toutes ces activités, ce qui, aux yeux de Sylvine Thomassin, les discrédite pour avoir un avis sur l’organisation des activités périscolaires !

- Enfin, c’est surtout le mépris envers les femmes de ménage et les parents de Kevin qui sautent aux yeux. Dans le monde de Sylvine Thomassin, les femmes de ménage ne cherchent pas à inscrire leurs enfants au conservatoire ou au sport ; dans le monde de Sylvine Thomassin, les femmes de ménage n’ont pas d’avis critique et indépendant sur l’école ; dans le monde de Sylvine Thomassin, Kevin ne se passionne ni pour la musique ni pour le sport... Voilà une vision étonnante pour quelqu’un qui se dit de gauche.

Deuxièmement, Sylvine Thomassin reconnait donc, implicitement, qu’il est très difficile, voire impossible, pour des travailleurs des classes populaires d’inscrire leurs enfants au conservatoire ou au sport à Bondy ! Mais que fait la mairie ? Cet aveu, à quelques mois des municipales, d’une politique antisociale, anticulturelle et antisportive menée par la majorité municipale à Bondy prêterait à sourire s’il n’y avait pas malheureusement un bon fond de vérité concernant ces difficultés !

Troisièmement, il est important de se demander d’où sort cet exemple. Premier constat, Sylvine Thomassin se livre en l’occurrence à un plagiat servile d’une thèse mal digérée. En effet, dans la citation que l’article d’Adrien Barbier lui attribue (NdR: Nous n’avons aucune raison de mettre en doute le sérieux de ce journaliste et la justesse de ses citations.), Sylvine Thomassin psittacise en fait un article de Maryline Baumard paru quelques semaines plus tôt, inspiré de son livre La France enfin première de la classe. Elle ne prend même pas la peine de changer les prénoms, mais surtout elle sort cette anecdote du contexte et du reste de l’analyse.

Quatrièmement, la méthode, sur le fond, est pour le moins contestable. Car il s’agit ni plus ni moins que de storytelling : imaginer ou inventer un fait divers, un cas particulier, un exemple précis, supposé être représentatif d’un problème général. Le sarkozisme est très friand de cette méthode et tout le monde se souvient par exemple de Jean-François Copé et de de son « pain au chocolat ». Le recours de Sylvine Thomassin à Louis, Marie et Kevin relève de la même recette tout à fait sarkoziste. Notre Tatie Sylvine invente de toutes pièces une histoire destinée à prouver sa réussite, peu importe les faits, la réalité, les problèmes. Sylvine Thomassin nous raconte un conte, une histoire à dormir debout.

Voilà un ensemble très éclairant (malheureusement) sur les méthodes et la logique politique de la majorité municipale actuelle !

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 22:01

fcpe.jpgCommuniqué de la FCPE du groupe scolaire Béthinger-Salengro-Savary de Bondy (Seine-Saint-Denis)

Bondy, le 15 novembre 2013. La FCPE du groupe scolaire Béthinger-Savary-Salengro de Bondy a organisé un rassemblement mercredi 13 novembre 203 devant la mairie de Bondy pour protester contre les dysfonctionnements de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.

Plus de cent personnes étaient présentes à ce rassemblement, sans compter les nombreux enfants qui ont participé activement à le rendre festif et animé.

Toutes les écoles de Bondy (à l’exception de Terre Saint-Blaise et Boulloche) étaient représentées. C’est une avancée dans le contexte d’absence de coordination entre les groupes scolaires.

Une délégation de 12 parents d’élèves a été reçue par Madame Sylvine THOMASSIN, Maire de Bondy, Monsieur Patrick SOLLIER, adjoint au Maire chargé des politiques éducatives et Monsieur Didier OSTRE, Directeur Général des Services de la ville de Bondy. Ils ont été quelque peu surpris que les parents d’élèves revendiquent d’une seule voix à l’échelle bondynoise , alors que Mme THOMASSIN prétend que des parents lui déclarent chaque jour être contents du fonctionnement des activités péricolaires.

Nous avons obtenu quelques avancées :

- La possibilité pour tous les enseignants qui le souhaitent et sans condition (TAP ou pas TAP) d'assurer les études et sur l'ensemble des écoles

- La formation des animateurs

- 17 finaliseront leur BAFA d'ici décembre

- 65 animateurs seront formés ensuite, au BAFA ou l’ex-AFPS…

- La totalité des 250 animateurs auront au moins le BAFA d’ici la fin de l’année scolaire.

Il y a au total 390 animateurs sur la ville dont 50 directeurs de TAP parmi lesquels on trouve des enseignants (animateurs ou directeurs).

- La mise en place sous 15 jours d'un passeport dans le cartable chaque enfant permettant aux parents de connaître les activités de leur enfant pour la période, avec éventuellement possibilité de choix pour l’enfant en fonction des places et de l’organisation.

- Une réponse rapide sous forme de planning à nos questions : Que font nos enfants? Quand et avec qui?

Nous avons eu des difficultés à faire admettre la réalité que nous vivons sur le terrain : mécontentement des parents ainsi que dysfonctionnements.

La Mairie a depuis la semaine passée organisé de nouveaux comités de pilotage, internes à chaque école et annoncés lors des conseils d’école de la rentrée de novembre. Nous avons signalé que cela n’est pas suffisant : les promesses et les décisions prises doivent être suivies d’effet.

La question de l'inégalité de traitement entre les écoles a été discutée et reconnue.

Nous avons protesté quant à l’absence de contrats signés par les animateurs, ainsi que des difficultés de paiement des traitements. Il nous a été répondu que tous les animateurs engagés doivent venir à la mairie signer leur arrêté de nomination valant contrat, qu’ils seront bien tous payés, directement ou via l’association dont ils dépendent ; pour certains, les services municipaux sont dans l’attente des déclarations des responsables des TAP.

Nous continuerons à veiller à la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires.

Le 13 novembre, la FCPE du groupe scolaire Béthinger-Salengro-Savary a également pu intervenir lors de la réunion d'information syndicale du SNUIPP pour y donner le point de vue des parents. Nous avons malheureusement raté de peu les enseignants de l’intersyndicale FO-SUD-CGT.

Nous travaillons à la convergence entre parents, enseignants et animateurs, pour que les élèves bondynois bénéficient des meilleures conditions d'apprentissage, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informer et sommes disponibles pour répondre à vos interrogations.

Vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : fcpe.bondy.bss@gmail.com

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 21:56

Démantèlement des services publics, accès aux soins, accès au logement, réforme des retraites, fiscalité…

Qu’en est-il des inégalités, des droits sociaux aujourd’hui ?

La décennie sarkozienne relève-t-elle du passé ?

Qu’en est-il de l’égalité, du respect des droits, qui devraient être au coeur du contrat social ?

Les politiques d’austérité frappent surtout les plus démunis.

La légitimité de l’impôt, nécessaire contribution du citoyen à la solidarité nationale, est remise en cause, faute d’une réforme de justice fiscale.

Les dérives populistes et racistes mettent en cause la démocratie.

“Faire société” exige un projet, de la volonté, des moyens. Le social, c’est politique !

Venez en débattre le mardi 10 décembre avec Dominique GUIBERT, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme 20h30 - Salle Chauzy Esplanade Claude Fuzier - Bondy

Section locale de la Ligue des droits de l’Homme. Contact : 06 89 30 86 15 / bondy-noisy-rosny@ldh-france.org

La-societe-des-inegaux.jpg

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 22:21

Tract de la FCPE du groupe scolaire Béthinger-Salengro-Savary de Bondy

Depuis la rentrée, nos enfants subissent la mise en place précipitée de la réforme des rythmes scolaires, contrairement à la majorité des communes de France. Deux mois après la rentrée, nous observons encore de nombreux dysfonctionnements :

- Pour la moitié d’entre eux, les animateurs ne sont pas formés, le nombre d’animateurs spécialisés est insuffisant pour proposer des activités de qualité à tous les enfants, les animateurs absents sont rarement remplacés.

Exigeons que tous les animateurs soient formés, aient tous un comportement adapté à l’encadrement des enfants, soient recrutés en nombre suffisant et que tous les TAP (Temps d’Activités Périscolaires) soient construits autour d’un projet pédagogique précis.

Exigeons que les enseignants puissent assurer les services de cantine et/ou d’études, dans tous les groupes scolaires.

- La mairie n’a toujours pas communiqué aux parents le planning individuel des activités suivies par leur enfant.

Exigeons un planning détaillé des TAP par école et par enfant, pas seulement une liste des activités.

- Le taux d‘encadrement légal (1 pour 8 en maternelle, 1 pour 12 en élémentaire) n’est pas respecté. A Bondy, la Mairie a prévu 1 animateur pour 14 en maternelle et 1 pour 18 en élémentaire.

Exigeons l’application de la loi concernant le taux d‘encadrement en matière d’activités périscolaires pour assurer ainsi la sécurité de nos enfants.

Nous ne pouvons plus accepter que nos enfants servent de cobayes et subissent des dysfonctionnements récurrents liés à un manque d’organisation flagrant.

Parents et enfants, mobilisons-nous !

Rassemblons-nous mercredi 13 novembre dès 13h30 devant la Mairie de Bondy

 

20131113Tract.jpg

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 21:06

L’objectif de tout ministre de l’Education Nationale est de réformer, réformer et encore réformer… Un leitmotiv habituel que n’a pas évité Monsieur Vincent PEILLON. Cependant, parviendra-t-il à faire mieux que ses prédécesseurs, dont les réformes ont souvent fini au panier?

Au prétexte de "rythme naturels" non respectés, Monsieur Vincent PEILLON s’est d’abord attaché à bouleverser l’emploi du temps des enfants (de maternelle et primaire, comme si les enfants de 3 à 10 ans avaient un seul et même rythme biologique…). Et ce ne serait que le début du chantier : Monsieur Vincent PEILLON, sans plus attendre a déjà lancé un groupe de réflexion à propos du statut des enseignants.

D’abord, pour alléger l’emploi du temps des élèves, celui-ci a été réparti sur quatre jours et demi. Néanmoins pour mieux faire digérer la réforme, en particulier aux parents, ont été ajoutées les activités périscolaires, sorte de valeur ajoutée supposées permettre le plein épanouissement de nos chers bambins. Au menu, activités sportives, culturelles, etc. Une inégalité entre les enfants pointe déjà son nez : ces activités seront-elles toutes aussi enrichissantes à Paris comme dans la Creuse?

En conséquence, pour alléger, il a été nécessaire d’ajouter trois heures à l’emploi du temps des enfants (qui parfois est déjà fort chargé) ! Pour la ville de Bondy, c’est même quatre heures, un quart d’heure hebdo ayant été ajouté parait-il pour satisfaire les animateurs des activités périscolaires.

Ensuite, pour faire appliquer au plus vite son chef d’œuvre, Monsieur Vincent PEILLON a donné de la carotte à manger aux communes pour qu’elles disposent de l’indispensable enthousiasme pour se lancer dès 2013, soit pour Bondy, 24€ par enfant pour l’année. Sur cette somme, 12€ iront pour l’activité spécifique (encadrée par une personne diplômée comme pour le judo, le chant…) et 3€ par activités généralités (encadrées par un enseignant ou un animateur). Les sommes sont ridicules, notamment au regard du prix des fournitures destinées aux activités scolaires. Désolé, les mioches, mais les bourses sont vides… et c’est quand même le nerf de la guerre : on s’occupe difficilement avec rien. Enfin, le pactole sera évidemment versé sous réserve d’un projet éducation de territoire. Et en la matière, qui vivra verra…

D’autre part, les communes doivent se débrouiller, au moins pour l’organisation générale et le recrutement du personnel. La ville de Bondy a laissé le soin aux équipes éducatives –Directeurs d’école, de centres aérés, enseignants, animateurs, et aux parents volontaires- de se dépatouiller pour appliquer la réforme avec les moyens du bord, soit pas grand-chose : la somme à dépenser, parfois un catalogue, parfois des volontaires parmi les enseignants et les animateurs, ou pas d’ailleurs, des lieux hypothétiques, des représentants de la Mairie absents ou arachnéens au point de ne pas être au courant de grand-chose aux réunions de préparation. Le peu d’argent a été dépensé pour palier le strict nécessaire, cependant sans même connaitre les besoins réels. Aujourd’hui, comment va se dérouler l’activité vidéo, sans matériel, car au moment des commandes à effectuer dans des délais imposés évidemment, la Mairie était incapable d’indiquer la plupart les activités spécifiques… Peut-être fallait-il d’abord acquérir une boule de cristal?

Pour ce qui est de Bondy, grande démocratie participative s’il en est (ndlr : ironie du rédacteur), des réunions d’information ont bien été organisées au sein de certains groupes scolaires pour présenter la réforme et proposer un choix d’emploi du temps aux parents. Pas le choix d’un report à 2014 évidemment, même si de nombreux parents auraient opté pour cette option, permettant de prendre le temps de la préparation et de la réelle concertation. Cependant et c’est bien fâcheux, la majorité des parents se sont essentiellement sentis libres de ne pas voter, de ne participer que peu nombreux aux réunions d’information ou de préparation.

Aujourd’hui, quinze jours après la rentrée, les difficultés sont nombreuses, faisant au passage quelques mécontents (c’est quand les municipales, déjà?).

Le manque d’anticipation de la Mairie leur a fait omettre de réfléchir au mieux aux transferts d’enfants de l’école au centre aéré le mercredi midi. Le premier mercredi a été assez sportif pour des ATSEM débordées ou des animateurs totalement dépassés par de simples questions : qui, où, quoi ? De quoi bien traumatiser des mômes dont c’était seulement le deuxième jour d’école et de faire paniquer des parents au maximum. Ainsi, un élève de la Maternelle Savary a fini son mercredi au centre aéré Sergent Bobillot, mais sans que les parents en soient prévenus !

Jeudi 12 septembre, la Municipalité a tenu –encore- une commission de recrutement pour quelques trente postes. Lors de la réunion de lancement du 15 mai, la municipalité s’était pourtant montrée on ne peut plus rassurante sur le sujet.. Entre le personnel enseignant et les animateurs travaillant déjà, tout était parfaitement bien ficelé, selon le cadre de la Mairie. Simplement, tout ne s’est pas si parfaitement déroulé : les refus et surtout les désistements des animateurs (au moins) ont été nombreux. Pour parachever le tableau, les parents d’élèves s’interrogent vivement concernant les qualifications réelles du personnel recruté. Inquiétude qui si elle se justifie aujourd’hui, sera encore plus criante l’an prochain, alors que toutes les communes se feront concurrence pour recruter des animateurs.

La Mairie n’a même pas envisagé de le payer au-delà de 16h45, comme si les parents récupéraient leur progéniture en un claquement de doigt. Nombreux sont les parents interloqués de retrouver leurs enfants dans le couloir. Par ailleurs la remise des enfants aux parents à 16h45 n’est pas bien cadrée, comme auparavant les enseignants. Les sorties se font donc parfois dans une pagaille inquiétante.

Enfin, les échos concernant les activités proposées sont quelques peu mitigés : il y a marmots qui restent assis une heure sur un banc, ceux qui font des jeux ou des coloriages. On ne peut pas encore parler de valeur ajoutée : tout ça, les enfants pourraient le faire chez eux ou à la garderie. Ajoutons, que pour Bondy, nous avons de la chance, ces activités sont pour l’heure, gratuites, ce qui parait-il n’est pas toujours le cas ailleurs. Néanmoins, aucune garantie que cela dure malgré les interrogations répétées à ce sujet des parents d’élèves FCPE.

Enfin, les parents travaillent (ou pas) et plus de 95% d’entre eux ont pris la décision de laisser leurs enfants aux activités périscolaires et n’ont bien souvent d’autre alternative que de les y laisser. Il y a aussi le problème du mercredi : nombreux sont les parents pour qui aller chercher leur enfant à 11h30 est trop tôt. Les parents d’élèves (FCPE) ont demandé à plusieurs reprises qu’il soit au moins organisé une garderie. Refus catégorique de la Mairie de Bondy jusque quinze jours avant la fin des vacances d’été, où elle crée cette garderie, mais sans en fixer aucun cadre : qui garde, où, qui inscrit, combien ça coûte… et surtout sans prévenir les parents !!! Pour le premier mercredi, ce fut une heure de plus assis sur un banc pour quelques mouflets. Qu’ont-ils donc bien pu faire pour être punis de la sorte ?

Le manque total de discernement et d’écoute de la Mairie conduit à la colère et aux protestations de parents. Néanmoins, jusqu’alors, peu s’étaient intéressés à ce qui se passait. Les démarches de mécontentement semblent restées individuelles, alors même que localement, la FCPE est présente, a organisé une réunion, s’est exprimé par lettre d’information, fait signer des pétitions, et participe aux diverses réunions organisées. Néanmoins, le nombre et l’activisme des parents FCPE reste anecdotique. En définitive, pas de quoi faire vraiment pression…

Ainsi, une pétition pour le report à 2014 a circulée auprès des parents. Celle-ci a été remise lors d’une rencontre de la Mairie et des enseignants du SNUIPP. Celle-ci a dû être jugée non représentative, classée vite fait bien fait, mais le plus hallucinant, c’est le ton désobligeant et hautain avec lequel les représentants, élus ou fonctionnaires, ont répondu aux interrogations des enseignants et parents présents.

La Mairie a même reprochée à la FCPE locale de ne pas suivre la ligne de la FCPE nationale, favorable à l’application immédiate. Allez, parents d’élèves FCPE, on remet le petit doigt sur la couture du pantalon et on cesse de réfléchir !

La Mairie conserve toujours le même discours rassurant : tout va bien se passer, ils font au mieux, d’ailleurs, cessez de les importuner, circulez,, y’a rien à voir, ils sont débordés, car ils travaillent d’arrache-pied pour œuvrer au bonheur de nos petits. Un « tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes », que la réalité vient contredire.

Cette réalité est celle d’un seul groupe scolaire de Bondy. Il n’y a pas de partage d’expériences, que ce soit au niveau purement local, simplement d’une école à l’autre, mais également nationale, d’une ville à l’autre.

Pour l’heure, l’application des rythmes scolaires, en particulier à Bondy, se présente uniquement comme un questionnement:

- Les enfants sont-ils bien encadrés, au-delà de l’éventuel diplôme ou brevet détenu (ou pas !) par l’encadrant?

- Les activités périscolaires proposées seront-elles de bonne qualité ? Nos enfants en tireront-ils un profit réel ou ce temps ne sera-t-il que de la garderie améliorée (ou pas)?

- Les moyens humains, financiers ou de simplement en locaux seront-il suffisants?

- La gratuité est également un élément d’interrogation : gratuité partout? gratuité toujours?

- L’apprentissage sera-t-il meilleur grâce à la réforme?

Pour Bondy, cette réforme des rythmes scolaires ressemble à une opération de communication (voir "pour information"). Le discours de la Mairie reste aveuglément certain de sa réussite et aveuglément déconnecté de la réalité. Sans opposition organisée, les difficultés des parents et les déboires de leur progéniture ne feront pas le poids et la Mairie pourra savourer son succès, peu importe que ce soit une imposture.

Alice LEBLANC

 

Pour information :

Les plaquettes (pas reçues…) :

- Février 2013 : http://www.ville-bondy.fr/fileadmin/user_upload/education/Rythmes_scolaires/DEPLIANT_rythmes-scolaires-Fevrier2013.pdf

- Juillet 2013 : http://www.ville-bondy.fr/fileadmin/user_upload/education/Rythmes_scolaires/DEPLIANT_rythmes-scolaires-juillet2013.pdf

Dossier de presse : http://www.ville-bondy.fr/fileadmin/user_upload/education/Rythmes_scolaires/Dossier_Presse_Rythmes_Scolaires.pdf

 

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 20:59

Ciné-débat de la LDH Noisy-Bondy-Rosny le 6 juin 2013 20h au cinéma Malraux à Bondy

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 21:27
Fête inter-culturelle, internationale et inter-associative

Samedi 23 mars 2013, 15h-21h, salle des fêtes, mairie de Bondy

- Débats sur les énergies et l’emploi à 15h30
- Rencontres avec les associations à 17h30
- Nicolas Haas musicien à 18h30
- Choeur populaire du 93 à 19h00
- Danses tamoules à 20h00
- Expo photos sportives Julien Crosnier
- Concours de dessin pour les enfants

 

Restauration sur place par les associations

Bon de soutien 2 euros

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