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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 21:34

allog.jpgA l'occasion de cette nouvelle année, le Collectif Alternative libertaire de Seine-Saint-Denis vous présente ses meilleurs voeux de luttes sociales victorieuses et de transformation sociale. Nous vous invitons à un pot amical de début d'année le mardi 22 janvier 2013, à 19h30, à la salle Salvadore Allende, rue Gâtine à Bondy (près des magasins de chaussures de l'avenue Gallieni, accès par le tram T1, arrêts de bus 105 ou 303 Pont de Bondy, Renoir-Pagnol ou Eglise de Bondy).

L'année 2013 commence comme 2012 a fini, sous le signe de l'« austérité », c'est-à-dire de l'agression continue contre les travailleurs et travailleuses.

Dans notre département, le patronat multiplie les suppression d'emplois : PSA à Aulnay-sous-Bois, Sanofi à Romainville, Presstalis à Bobigny,etc. Les sans-papiers, les Roms sont stigmatisés, pourchassés, harcelés, déportés. Malgré la crise, les projets délirants et écologiquement nuisibles (mais financièrement très rentables pour certains capitalistes) se multiplient : le projet d'usine de méthanisation par tri mécanobiologique (Romainville), bien que revu à la baisse, reste très contestable; la « rénovation » des rives de l'Ourcq oublie pudiquement les enjeux de dépollution... Enfin, la Seine-Saint-Denis est particulièrement touchée par la spéculation immobilière.

Heureusement, des luttes existent face à cette situation: luttes contre les licenciements, par exemple avec la marche pour l'emploi en Seine-Saint-Denis; lutte des mal-logés à la clinique Michelet de Bondy et un peu partout dans le département; lutte pour les droits des migrants (régularisations, respect des droits des Roms, égalité des droits); luttes pour la gestion publique de l'eau ou une gestion rationnelle des déchets, etc.

Alternative libertaire se bat pour changer radicalement la société, dans le sens des libertés, de l'égalité et de la solidarité. En bref, rompre avec le capitalisme et tout particulièrement le capitalisme « de crise », spécialement violent et injuste. Nous espérons vous voir le 22 janvier pour discuter ensemble de l'actualité de toutes ces luttes, et de la manière de les développer, les faire converger, et les faire gagner.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 16:35

Réunion publique organisée par la LDH Bondy-Noisy-Rosny, à Bondy, le 13 novembre 2012, sur les droites extrêmes.

Invitation-Reunion-debat-les-droites-extremes---13_11_12.jpg

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 08:29

clo-deuxLe 12 septembre 2012, le 15ème chambre correctionnelle du TGI de Bobigny prononçait son jugement à l’encontre de M. Mignen, le propriétaire de la clinique désaffectée rue Michelet à Bondy, dont il loue les chambres à prix d’or. Poursuivit pour soumission de personnes en état de vulnérabilité - dont des mineurs - à un habitat indigne, il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve, 20 000 euros d’amende, en propre, et 40 000 à verser par la SA de clinique (propriétaire des lieux) dont il est aussi le propriétaire. A cela s’ajoute 10 000 euros à verser à une des familles s’étant portée partie civile et 12 000 à une autre. Le tout assorti d’une « obligation de soins ».Visiblement, le comportement de M. Mignen à la barre, repris plusieurs fois par la présidente pour sa désinvolture, n’a pas laissé de doutes sur sa santé mentale, lors de cette audience du 4 juillet qui a duré 4 heures.

Dix jours après ce jugement, on apprend que M. Mignen a fait appel.

C’est décidemment une habitude chez lui.

Rappelons-nous.

Depuis 10 ans dans cet immeuble vivent 150 personnes dont de nombreux enfants. En 2007 a commencé la bagarre pour la régularisation administrative des résidents sans papiers , avec l’aide d’un comité de soutien large principalement animé par Bondy Autrement, RESF et Alternative Libertaire. C’est aujourd’hui chose faite. Seuls deux célibataires sont encore en situation irrégulière, mais certainement plus pour longtemps.

Maintenant, l’objectif est le relogement décent de tous avec le soutien supplémentaire de Droit Au Logement.

Durant ces années, le propriétaire a déjà eu à faire à la justice. Condamné en cour d’appel en décembre 2008 à remettre en l’état sa clinique, il avait déjà décidé d’aller en cassation. Il en a été débouté.

En 2010, il décide de mettre fin aux baux précaires (et illégaux) de l’ensemble des résidents et de mettre tout le monde dehors. Défendus par trois avocats de DAL au Tribunal d’Instance de Bobigny, les habitants ne seront pas obligés de déguerpir. Le jugement du 8 aout 2011 déboute le propriétaire de sa demande, requalifie les baux en 3/6/9 et condamne La SA de M. Mignen à verser 2000 euros de dommages et intérêts aux 37 foyers pour procédure abusive.

M. Mignen fait appel de cette décision.

 

A ce jour, ce sont donc deux jugements en appel qui sont attendus.

 

Spécialiste des procédures, le propriétaire espère-t-il être absout ?

Quoiqu’il en soit, le comité de soutien accompagnera les résidents de la clinique jusqu’au bout pour que justice leur soit rendue.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 18:13

Depuis l’arrivée de Christian Lambert à Bobigny, en 2010, la préfecture était devenue sourde à toute rencontre avec les résidents de l’ancienne clinique Michelet à Bondy et son comité de soutien. Pourtant, après la régularisation des habitants sans papiers de la clinique, la lutte n’a pas cessé pour obtenir que soit mis fin au scandale des activités de marchand de sommeil du propriétaire, M. Mignen. Et que les habitants soient relogés décemment.

Reçue une première fois le 6 juin à l‘issue d’une manifestation des collectifs de mal logés/sans logis et de Droit au Logement en préfecture, une délégation de Michelet s’était entendue répondre qu’ « on attendait les nouvelles consignes ». Il semble qu’elles soient parvenues puisque le 6 juillet, tous les collectifs présents un mois plus tôt eurent droit à des rencontres en rafales.

Une délégation de 4 personnes, dont 3 résidents de la clinique Michelet, accompagnés de JB Eyraud, président de DAL, ont donc pu s’entretenir avec le sous préfet de l’arrondissement de Bobigny, Sébastien Lime, qui jusqu’à présent faisait la sourde oreille aux demandes d’audience et Stéphane Rouvé, préfet délégué à l’égalité des chances.

Un petit rappel du passé a été fait et un point sur les imbroglios juridiques de ces dernières années.

- Condamnation en appel du propriétaire fin 2008 pour avoir transformé sans autorisation sa clinique en lieu d’habitation, débouté en cassation.

- Tentative du même propriétaire d’expulser tout le monde l’année dernière.

- Jugement du Tribunal d’Instance en 2011 le déboutant de sa demande, requalifiant les baux en 3-6-9 (loi 1989), et condamnation à indemniser à hauteur de 2000 € chaque locataire. M. Mignen, grand procédurier, a, bien sûr, fait appel de cette décision.

- Passage au TGI de Bobigny de M. Mignen et de la SA des cliniques chirurgicales propriétaire des lieux, ainsi que de son acolyte chargée de percevoir les loyers, le 4 juillet 2012, poursuivis pour soumission de plusieurs personnes en situation vulnérables dont au moins un mineurs à des conditions de logement indigne. Bref, pour ses activités de marchand de sommeil. L’audience a duré plus de 5 heures et le procureur a requis 20 000 € euros d’amendes pour le propriétaire et 6 mois de prison avec sursis, 50 000 € pour la SA des cliniques chirurgicales. L’avocat des familles a demandé des indemnités de 20 000 à 24 000 € pour les familles victimes.

Le jugement sera rendu le 12 septembre.

Fort de l’enquête sociale diligentée en ce début d’année par la municipalité en collaboration avec la préfecture, (que le collectif des résidents et le comité de soutien ont suivi de près), le sous préfet a reconnu la stabilité des résidents, leur bonne foi et a annoncé un processus de relogement général.

Seront mis à contribution à la fois le contingent municipal et préfectoral. L’objectif est de « vider » complètement la clinique parallèlement aux négociations entre la mairie et le propriétaire pour le rachat du bâtiment.

Dans ce contexte, la délégation a rappelé qu’il restait deux résidents non encore régularisés et qu’un troisième avait vu son titre de séjour non renouvelé. Elle a demandé la régularisation de ces trois personnes.

Ça avance, ça avance... mais cela prend du temps ! Pour les plus anciens habitants, cela fait onze ans qu’ils attendent !

La vigilance ne doit pas faillir. Il reste à s’assurer que les trois personnes sans papiers seront bien régularisées et veiller à ce que personne ne soit oublié.

Un certain nombre de résidents ont déjà été relogés en dehors de ce processus, grâce au 1% patronal ou au DALO. Une condition sine qua non : être en situation régulière !

Le délai entre le premier et le dernier relogement sera décisif pour l’avenir. Comment, entre temps, empêcher les nouvelles arrivées ? C’est une des conditions pour le bon déroulement de l’opération.

Les collectif des résidents et le comité de soutien (composé pour l’essentiel d’Alternative Libertaire, Bondy Autrement, RESF et DAL) suivra pas à pas le processus pour veiller à l’intérêt de tous.

A suivre donc... et à bientôt !

 

Chloée.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 18:50

La sexualité dans les banlieues selon le journal Causette

par Sylvie Tissot

Un article tiré du site Internet Les Mots sont importants (ici)

18 juin 2012

 

http://lmsi.net/IMG/lmsi-logo.png

 

J’ai acheté le numéro d’avril de Causette pour le reportage consacré aux violences sexuelles chez les élus. Je l’ai lu avec grand plaisir, heureuse qu’un journal trouve enfin légitime d’aborder cette question sans complaisance, sans fausse symétrie entre les parties en présence. J’avais même décidé de m’abonner à ce journal, un petit peu plus féministe que la plupart des féminins, quand, par malheur, je suis tombée sur « la chronique du Dr Kpote » et son effrayant voyage dans l’horrible banlieue de la Seine-Saint-Denis. Et là, douche froide et incrédulité : autant de clichés sur deux petites pages  ?

 

Dans un décor qui ne laisse la place à rien d’autre que la morosité et la laideur, le chroniqueur dresse en quelques mots le portrait des jeunes lycéennes de Bondy qu’il a rencontrées : systématiquement en retard, déjà un joint dans les poumons, et le casque aux oreilles. Soit.

 

Puis dans un bref compte-rendu des discussions qu’il a eues avec elles, cet « animateur de prévention » décrit une sexualité qui oscille entre répression et envies d’ailleurs. Entre l’inévitable « grand frère » prêt à les renvoyer au bled s’ils les suspectent d’avoir des relations sexuelles, et le rêve de coucher avec un « toubab du secteur pavillonnaire », seul, semble-t-il, à même de les faire « jouir » [1].

 

Car la sexualité dans les cités ne semble être rien d’autre qu’une lente descente aux enfers : « aujourd’hui, c’est en bas que ça se passe, en dessous du niveau de vie, dans les caves. En quelques années, on est passé du paradis à l’enfer, de l’apesanteur à la pesanteur, du bleu azur au gris dégoût ».

 

Quand un journaliste ne renonce à aucun cliché, aucune approximation, aucune contre-vérité pour le plaisir de quelques « bonnes » formules, c’est vraiment que lui est tombé bien bas.

 

En banlieue, on baise donc dans les caves, où «  ça pue l’urine et les déchets, la bricole et les embrouilles  ». Parfois dans les locaux à poubelles. Et de terminer sur ce triste constat : dans l’hôpital de la ville, « plus de 5% des interruptions volontaires de grossesse concernent des mineures  ».

 

En quoi le fait que les IVG soient accessibles aux mineures est-il un problème ? En plus d’être aliénées, plongées dans la violence et dans la crasse, faudrait-il en plus que ces jeunes filles de milieu populaire culpabilisent quand elles veulent disposer de leur corps comme elles l’entendent ? Au racisme de classe, au racisme anti-jeunes, au racisme tout court, se mêle un propos bien antiféministe.

 

Que fait cet article dans Causette ?

P.-S.

Cet article a été envoyé au service Courrier du journal mais n’a reçu aucune réponse.

Notes

[1] Bien-sûr, comme l’a montré par exemple la sociologue Isabelle Clair, la domination masculine est bien présente dans les banlieues, et opère par le biais d’un strict contrôle de la sexualité des filles et du stéréotype omniprésent de la « pute » (Les jeunes et l’amour dans les cités, Colin, 2008). Mais réduire la vie des filles de cités à cette réalité, et à cela seulement, est plus que problématique.

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 20:56

Mailing-22-mai---Mains-brunes-sur-la-ville.jpg

Mains brunes sur la ville
Ciné-débat au Malraux le 22 mai à 20h

 

en présence de Bernard RICHARD, co-réalisateur du film et de Jean Pierre DUBOIS, Président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme

 

La Ligue des Droits de l’Homme et le Collectif Votation citoyenne de Bondy (Amap «Pommes d’Amis» - Bondy Autrement - Bondy Ecologie - Europe Ecologie Les Verts - Front de Gauche (PCF - PG) - LDH - Parti Socialiste - RESF) ainsi que Alternative Libertaire 93 vous invitent à débattre autour du film de Jean-Baptiste NALLET et Bernard RICHARD: Mains brunes sur la ville (2012) Entrée payante.

Le Front national rassemble un grand nombre d’électeurs.

- A son discours raciste traditionnel, il a ajouté une dose de social et de critique antilibérale, comme le Mussolini des

années 20, pour séduire des couches populaires inquiètes de leur avenir.

- Une partie de la droite, par consanguinité idéologique ou pour récupérer des voix, lui a préparé le terrain en menant une politique xénophobe et sécuritaire.

- Et la gauche a échoué jusqu’à présent à construire une alternative claire face à des défis qui dépassent nos frontières.

Mais au delà des faux semblants, l’extrême droite représente toujours la même menace pour les droits et les libertés

publiques, la même démagogie porteuse de divisions et d’isolement. De ce côté, il n’y a pas d’avenir possible, pas de « vivre ensemble » quand on oppose, on appauvrit et on stigmatise !

A travers le cas de deux municipalités gérées par l’extrême droite, Orange et Bollène, le film pose une double problématique : Qui sont nos adversaires et leurs méthodes ? Comment sensibiliser sur les dangers pour la démocratie et d’organiser la vigilance ?

Mais l’enjeu n’est-il pas aussi la mise en oeuvre d’une autre politique pour

- mieux répartir les richesses et lutter contre les inégalités sociales et territoriales,

- donner une priorité à l’emploi, au logement social, au développement des services publics, au développement durable,

- en finir avec les discriminations et le racisme

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:50

http://www.expression93.fr/IMG/arton286.jpg24 mars : c’est la fête à la mairie (salle des fêtes de la mairie de Bondy) !

 

De 16h à 18h : trois rencontres auront lieu (sur l’eau, les loyers, et l’autogestion).

De 18h00 à 20h00 : un tremplin pour les jeunes talents (inscriptions obligatoires avant le 9 mars).

De 20h00 à 22h00 : des artistes reconnus comme la chanteuse reggae Flya, les danses tamoules, le trio Kara-kara d’Amérique latine... La participation aux frais est de 2€, le bon peut être acheté auprès d’une des autres associations organisatrices.

 

Parmi les associations organisatrices : 1 famille = 1 toit, Alternative libertaire, Les Alternatifs du 93, Amicales de locataires CNL des Tilleuls, de la Noue et de Bobillot, Association des résidents de Michelet, Association franco-tamoule de Bondy, Bondy autrement, Bondy écologie, Collectif de lutte pour les sans-papiers de Bondy, Coordination EAU d’Ile de France, La Ligue des Droits de L’Homme, Parti de Gauche.

 

Plus d’infos : 06.63.60.87.91. ou fete24mars@gmail.com

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 20:52
17octobre61rafle-7314c.jpg17 Octobre 1961 - 17 octobre 2011

Parce qu’on ne peut rien construire sur l’ignorance du passé, parce que trop d’hommes et de femmes sont encore discriminés selon leurs origines, trop de peuples aux prises avec des formes nouvelles de colonialisme et de domination : 

A 19 h, MARCHE CITOYENNE

du Pont de la route d’Aulnay au cinéma A. Malraux (en passant par les places du 19 mars 1962 et du 8 mai 1945) Pour le droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes et la solidarité français – immigrés

Dès 20 h, CINE-DEBAT AU CINEMA André MALRAUX

25, cours de la République, projection en avant-première du film ICI ON NOIE LES ALGERIENS, documentaire long métrage de Yasmina Adi. Accueil du public à 20 h et projection du film à 20 h 30

A 22 h, débat : le public dialoguera avec

Jean-Luc Einaudi, historien, « Octobre 1961. Un massacre à Paris», Fayard, 2001, Hachette « Pluriel ».

Emmanuel Blanchard, maître de conférences à l’Université de Versailles, « La police parisienne et les Algériens (1944-1962)», éd. Nouveau Monde.

Didier Daeninckx, écrivain, « Meurtres pour mémoire » - roman, Seuil poche et « Octobre noir », BD avec le dessinateur Mako, préface de Benjamin Stora, aux éditions adlibris

Sandwichs et gâteaux au bar - Les auteurs signeront leurs livres

 

A l’appel du Collectif Votation citoyenne de Bondy : AMAP Bondy / Bondy Autrement / Bondy Ecologie / Ligue des Droits de l’Homme / Europe Ecologie Les Verts / Parti communiste français / Parti de Gauche / Parti socialiste / Réseau Education sans Frontières. Soutenu par Alternative Libertaire 93.

Affichette-18-octobre.jpg

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 20:19

M. Mignen est le propriétaire de la clinique du 50 rue Michelet à Bondy. Depuis des années, il a transformé illégalement les chambres médicales en logements et les loue à prix d'or. Il est poursuivi pour Soumission de plusieurs personnes vulnérables ou dépendantes dont au moins un mineur à des conditions d'hébergement indignes (Art 225-14, 225-15 A3 du code pénal). L'audience de cette affaire doit avoir lieu en décembre. En tant que responsable de la Société anonyme des cliniques chirurgicales, il a été condamné pénalement le 6 octobre 2009, notamment à mettre aux normes les bâtiments.
Pour ne pas appliquer cette condamnation, il a eu le culot d’assigner en justice les résidents pour demander leur expulsion.
Le 8 août 2011, le tribunal d'instance de Bobigny a débouté ce propriétaire de toutes ses demandes. Les contrats fantaisistes établis par la SA des cliniques chirurgicales sont requalifiés au bénéfice des locataires. Le tribunal relève notamment que «la procédure abusive diligentée par le bailleur dont la mauvaise foi est établie a entraîné un préjudice certain pour les locataires en leur occasionnant un trouble dans la jouissance paisible de leur logement qui sera réparé», et il accorde des dommages et intérêts aux résidents.
Cette décision est une victoire pour les résidents, pour leurs soutiens et pour le droit au logement. Par là même, il s’agit d’un avertissement aux marchands de sommeil.
Néanmoins, la lutte des résidents du 50 rue Michelet n'est pas terminée. D'abord, le Dr Mignen a fait appel de la décision, afin de gagner du temps. La justice doit faire preuve de cohérence avec le jugement de 2009: elle doit reconnaître que l'immeuble est impropre à l'habitation, et obliger la municipalité et le préfet à prendre leurs responsabilités en matière d'exécution des condamnations passées et de relogement des résidents.

 

110925Michelet.jpg

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 15:04
"Bailleur de mauvaise foi"

 

M. Mignen, responsable de la SA des cliniques chirurgicales a été condamné pénalement le 6 octobre 2009, notamment à mettre aux normes les lieux de l’ancienne clinique Michelet.
Pour ne pas appliquer cette condamnation, il a eu le culot d’assigner en justice les résidents.
La SA des cliniques chirurgicales demandait au tribunal d’instance de Bobigny de constater la rupture du bail et d’ordonner l’expulsion de chaque locataire sous astreinte journalière de 50 euros par jour de retard plus le paiement des loyers.
Par ailleurs, les contrats de bail conclus par la société cliniques chirurgicales sont tous intitulés « contrat de location trimestriel ». Le logement consiste en un studio ou une chambre, la douche et la cuisine étant communes.
Selon le tribunal, les locations consenties par cette société ne rentrent dans aucune des exceptions prévues par la loi : dans sa motivation, le tribunal relève notamment que « la procédure abusive diligentée par le bailleur dont la mauvaise foi est établie a entraîné un préjudice certain pour les locataires en leur occasionnant un trouble dans la jouissance paisible de leur logement qui sera réparé ».
Dans sa décision du 8 août 2011, le tribunal décide de requalifier les contrats de location en contrats d’habitation : la durée du bail est fixée à six ans et un délai de préavis de six mois est prévu pour donner congé. Les congés délivrés le 24 mars 2010 sont déclarés nuls.
Le juge déboute la société des cliniques chirurgicales de toutes ses demandes. Il condamne cette dernière à payer 2000 euros à titre de dommages et intérêts à 37 résidents pour procédure abusive (soit 74.000€), plus 1.000€ à 12 résidents pour frais de procédure.
Cette décision est une victoire pour les résidents, pour leurs soutiens et pour le droit au logement. Par là même, il s’agit d’un avertissement aux marchands de sommeil.
Pour mémoire :
La SA cliniques chirurgicales représentée par M. Mignen est convoqué à l’audience du tribunal correctionnel de Bobigny le mercredi 7 décembre 2011, notamment pour soumission de plusieurs personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d’hébergement indignes.
Yves Duguet (voir ici)
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