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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 20:08
Quatre ans après l’incendie meurtrier, des habitants des 17-19 rue Jules Vallès menacés d’expulsion!

Après l’incendie de janvier 2010, les habitants des 17-19 rue Jules Vallès vivent toujours dans des conditions inacceptables et ne savent pas ce que sera leur avenir. La procédure d’expropriation du marchand de sommeil s’éternise du fait des divisions de la majorité municipale et des lenteurs de l’Etat, plus disposé à défendre les droits des propriétaires que ceux des locataires.

Selon les choix que fera la ville, des habitants pourraient ne pas être relogés parce que le propriétaire n’a pas conclu de bail avec eux ou parce qu’ils sont dépourvus de titre de séjour. En septembre, ces derniers ont demandé l’appui de la mairie pour être soutenus dans leur démarche de régularisation mais leur demande est restée lettre morte…

Pourtant, la lutte victorieuse menée avec les sinistrés des 17-19 rue Jules Vallés, qui avaient été d’abord hébergés à l’hôtel suite à l’incendie et dont une partie était sans-papier, nous a montré, qu’avec l’appui des élus, pouvaient aboutir la régularisation et le relogement de tous.

En conseil municipal, suite à l’incendie meurtrier, madame la maire approuvée par l’ensemble de la majorité mais aussi par l’opposition, avait promis que l’ensemble des habitants serait relogé. Arrivée à la fin de son actuel mandat, elle doit tenir promesse!

Dalo, mal-logés toujours dans la galère !

Les sinistrés de Vallès ne sont malheureusement pas les seuls à être victimes de l’insuffisance de logement et de l’inaction des pouvoirs publics. L’Etat en vient même à être condamné pour non-application de la loi sur le Droit au logement opposable (Dalo). D’autres mal-logés n’y ont pas accès malgré leurs conditions de logement inacceptables… Les critères d’attribution des logements ne sont pas connus ! Les mal-logés entendent bien faire reconnaître leurs droits et demandent l’appui de tous pour y parvenir.

Nous appelons à un rassemblement de solidarité et demandons à être reçus par les responsables municipaux à l’issue de celui-ci pour qu’ils tiennent leurs engagements avant la fin de leur mandat, et pour qu’ils agissent pour le relogement de tous les mal-logés.

Rassemblement de solidarité devant la mairie de Saint-Ouen (93)

Mercredi 11 décembre 2013 - 17 h

 

Droit Au Logement Saint-Ouen. Permanences : 4e samedi de chaque mois de 10 h à 13 h.

Salle Marie-Charlotte Mananga, place Payret, M° Garibaldi, tél: 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 14:16

dalTrois ans et demi après l’incendie meurtrier aux 17-19 rue Jules Vallès, les habitants vivent toujours dans des conditions inacceptables et sont maintenant menacés d’expulsion pour les deux tiers d’entre eux ! Après des retards pris suite aux désaccords au sein du conseil municipal et à la pression de riverains sur la définition du périmètre des travaux, la procédure d’expropriation du marchand sommeil est en train d’aboutir. Alors qu’elle avait promis que tous les habitants seraient relogés, la majorité municipale revient sur cet engagement et nous a annoncé que seuls les habitants de 25 appartements environ pouvaient prétendre à un relogement par le bailleur chargé de la réhabilitation des immeubles.

Les habitants de la cinquantaine d’autres appartements resteraient sur le carreau pour des problèmes d’absence de titre de séjour ou par ce que leur habitation dans les lieux n’auraient pas fait l’objet d’un bail avec le marchand de sommeil. Ces familles, après avoir été victimes des exactions d’un propriétaire véreux, sont maintenant victimes des pouvoirs publics prêts à les expulser ! Nous exigeons que les élus se mobilisent aux côtés des mal-logés comme ils l’ont fait auprès des personnes hébergées à l’hôtel suite à l’incendie meurtrier. Grâce aux parrainages des six personnes sans-papiers et au travail d’accompagnement mené par les services sociaux, les 11 ménages concernés sont en passe d’être enfin relogés. Ce soutien doit être renouvelé pour les familles encore dans les immeubles des 17-19 rue Jules Vallès.

Mal-logés toujours dans la galère !

Les sinistrés de Vallès ne sont malheureusement pas les seuls à être victimes de l’insuffisance de logement et de l’inaction des pouvoirs publics. L’Etat est en charge d’appliquer la loi sur le DALO (Droit au logement opposable) permettant aux familles ayant obtenu ce droit d’être relogées en priorité. Or l’Etat n’applique pas la loi et est même condamné par les tribunaux administratifs pour cette raison. Nous avons manifesté à de nombreuses reprises pour exiger l’application de cette loi. L’adjoint au logement avait promis un rendez-vous commun avec la préfecture pour que les familles soient entendues et relogées par l’Etat. Là encore les promesses ne sont pas tenues !

Nous appelons à un rassemblement de solidarité avec les mal-logés et demandons à être reçus par les responsables municipaux à l’issue de celui-ci. La ville ne peut pas continuer à avoir un double discours et doit agir par tous les moyens pour des logements décents pour tous.

Ça ne peut plus durer !

Rassemblement de solidarité

devant la Mairie de Saint-Ouen (93)

Mercredi 19 juin 2013 - 17 h

 

Droit Au Logement Saint-Ouen. Permanences : 4e samedi de chaque mois de 10 h à 13 h.

Salle Marie-Charlotte Mananga, place Payret, M° Garibaldi, tél: 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:33

DALMercredi 21 novembre 2012 - 17 h

 

Comme le 26 septembre devant la mairie de Saint-Ouen, comme le 12 novembre devant la préfecture de Bobigny, le DAL Saint-Ouen appelle à nouveau à se mobiliser en solidarité avec les mal-logés. Après des demandes répétées, le préfet de Bobigny avait promis de recevoir une délégation du DAL et des collectifs de Seine-Saint-Denis le 12 novembre. Cette fois-ci, le préfet Lambert a averti la veille qu’il était convoqué par le ministre de l’Intérieur Valls à la même heure à propos de la circulaire concernant les sans-papiers. Le 26 septembre, à la mairie de Saint-Ouen, nous avons bien été reçus par l’adjoint au logement et par un adjoint écologiste mais le premier adjoint chargé de l’urbanisme a signalé être pris par ailleurs alors que les élus socialistes n’ont pas donné signe. Ces absents aux rendez-vous ont pourtant de grandes responsabilités quant à la situation des mal-logés.

Le préfet est en charge d’appliquer la loi sur le Dalo (Droit au logement opposable) permettant aux familles ayant obtenu ce droit d’être relogées en priorité. Or l’Etat n’applique pas la loi et est même condamné par les tribunaux administratifs pour cette raison. Nous avons manifesté à de nombreuses reprises pour exiger l’application de cette loi et demandons l’intervention de la ville de Saint-Ouen pour soutenir ces demandes.

La mairie de Saint-Ouen est aussi pleinement concernée pour mettre fin aux méfaits des marchands de sommeil. Comme nous le revendiquions, elle a finalement décidé de préempter les immeubles du marchand de sommeil des 17-19 rue Jules Vallès où une mère et son enfant sont morts dans un incendie en janvier 2010. Trois ans plus tard, la procédure d’expropriation est en passe d’aboutir mais le relogement des habitants comme des hébergés à l’hôtel n’avance pas. La mairie de Saint-Ouen doit avec l’Etat instaurer une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (Mous) qui offre un véritable travail d’accompagnement pour le relogement des habitants.

Des négociations sont en cours entre mairie et Etat mais les mal-logés n’y sont pas invités ! Les socialistes audoniens qui demandaient le relogement de l’ensemble des habitants des 17-19 rue Jules Vallès par l’État (quand le Président n’était pas socialiste) ne répondent plus aux demandes des mal-logés. Les journalistes de la ville de Saint-Ouen annoncent que seuls les habitants présents lors du drame seront relogés alors que d’autres locataires sont arrivés plus tard. Derrière cette annonce se cache le risque d’expulsion d’une partie des habitants, soit le contraire des engagements municipaux !

Mobilisons-nous!

Arrêt immédiat des expulsins:

Application de la loi DALO!

Application de la loi de réquisition de 1945!

Des HML au Raincy!

Négociation avec les collectifs en lutte: relogement et régularisation!

 

Droit Au Logement Saint-Ouen. Permanences : 4e samedi de chaque mois de 10 h à 13 h. Salle Marie-Charlotte Mananga, place Payret, M° Garibaldi, tél: 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 08:24

DALLa question du logement est malheureusement toujours d’actualité, avec ses drames, comme l’incendie meurtrier de Saint-Denis dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 septembre où deux personnes sont décédées et plusieurs autres ont été gravement blessées. Au quotidien les mal-logés sont le plus souvent aux mains de marchands de sommeil, dans des logements sur-occupés, des immeubles dégradés voire insalubres entraînant des maladies comme l’asthme des enfants voire le saturnisme. Les pouvoirs publics annoncent vouloir remédier à ces situations. Pourtant, les situations perdurent malgré les mesures prises.

La loi sur le droit au logement opposable (Dalo) devait permettre l’accès au logement social des personnes ayant des demandes supérieure à trois ans ou vivant dans des conditions indignes. Or cette loi n’est pas appliquée. L’État est même condamné pour ne pas la respecter. C’est le cas de ce ménage avec 4 enfants, demandeur de logement depuis 2003, hébergé par de la famille et qui a fait condamner l’Etat en décembre 2010 pour non-application de la loi sans pour autant être relogé. Devant de telles situations, avec les collectifs du DAL 93, le comité de Saint-Ouen a manifesté et est intervenu auprès de la préfecture. Si l’Etat est bien sûr le principal responsable de la non application de cette loi, la ville de Saint-Ouen a aussi ses responsabilités. Quels sont les critères d’attribution de logement qui conduisent à ce qu’une famille dans la galère ne reçoive aucune proposition de logement durant près de dix ans ?

L’absence d’évolution concrète pour les habitants des 17-19 rue Jules Vallès montre encore une fois comment les propriétaires sont mieux protégés que les locataires. En janvier 2010, une mère et son enfant sont décédés dans l’incendie de leur appartement. Aujourd’hui, leurs voisins du même étage, rendu inhabitable, sont toujours à l’hôtel (près de trois ans au frais de la ville) lequel vient de leur interdire de mettre de la nourriture dans les réfrigérateurs. Le propriétaire de l’immeuble a été condamné mais la procédure d’expropriation traîne en longueur, du fait d’un droit défavorable aux habitants mais aussi des divisions au sein du conseil municipal et de sa majorité même, qui ont des difficultés à se mettre d’accord sur le périmètre et sur les conditions d’aménagement de celui-ci. De plus, l’État, qui refuse toute table ronde depuis juillet 2010, entend faire une enquête sociale sur les habitants de l’immeuble et non une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS) laquelle offre plus de possibilités en termes de relogement des habitants. Malgré les propos qui se veulent rassurants des responsables municipaux, les habitants n’ont aucune garantie de relogement.

Face à ces situations, mal-logés des 17-19 rue Jules Vallés et de la ville avec le Dal Saint-Ouen, appellent à se rassembler en solidarité et demandent à être reçu par les représentants de la majorité municipale pour leur relogement.

Rassemblement de solidarité

devant la Mairie de Saint-Ouen (93)

Mercredi 26 septembre 2012 - 17 h

 

Droit Au Logement Saint-Ouen. Permanences : 4e samedi de chaque mois de 10 h à 13 h. Salle Marie-Charlotte Mananga, place Payret, M° Garibaldi

tél: 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org - http://droitaulogement.org

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 14:24
DALIncendie meurtrier des 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (93)

Marche à la mémoire d’Ismaël et Aminata

Il y a 2 ans, le 25 janvier 2010, Aminata, et son enfant de 4 ans, Ismaël, ont péri dans l’incendie de leur appartement des 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen. Comme cela a été fait dans la semaine qui a suivi le drame et comme l'an dernier, les habitants, les enseignants, les parents d'élèves du quartier, les soutiens des locataires organisent une nouvelle marche à leur mémoire afin que personne n'oublie et que les sinsitrés puissent vivre dans des conditions dignes.

Pendant toute cette année 2010, les habitants et leurs soutiens ont multiplié rassemblements, réunions et interventions… quelles sont les avancées depuis un an ? Poursuivi par l’Etat et la ville pour négligence et abus dans la gestion de l’immeuble, le représentant de la société propriétaire des immeubles, Antoine Brun, a été condamné le 31 mars 2010 à un an de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende, et à verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux familles qui se sont portées parties civiles. Parmi les familles hébergées à l’hôtel, six personnes étaient sans-papiers, le 12 juillet 2010, elles ont été parrainées des élus de la Ville de Saint-Ouen. Trois personnes ont été régularisées et une autre devrait l’être cette semaine. Enfin, le 15 décembre, après un premier rejet à une voix le 10 octobre, le conseil municipal a voté à une large majorité une déclaration d’utilité publique permettant d’engager l’expropriation du marchand de sommeil.

Aussi force est de constater qu’au quotidien, la situation est toujours aussi insupportable pour les principaux concernés. Les habitants sinistrés sont toujours à l’hôtel, les enfants sont toujours hébergés loin de leur école, les autres locataires vivent toujours rue Jules Vallès dans des conditions indignes. En outre, la table ronde avec la mairie et l'Etat est reportée par la sous-préfecture depuis août 2010 !

Plus que jamais, les locataires et leurs soutiens exigent :

- le relogement décent et pérenne dans le parc social des hébergés à l’hôtel et des habitants encore dans les immeubles, par l’Etat, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;

- le réexamen promis par l’Etat des situations administratives des habitants dépourvus de titre de séjour en prenant en compte le drame qu’ils ont vécu ;

- l’expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux.

 

Mercredi 25 janvier 2012 - 18 heures – Départ 17 - 19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (dans les Puces, M° Garibaldi ou porte de Clignancourt jusqu’à la mairie de Saint-Ouen)

 

À l’appel des locataires, de parents d’élèves, d’enseignants, du Dal Saint-Ouen

 

DAL Saint-Ouen : 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org

Permanence : 4° samedi du mois 10-13 h, Salle M-C. Mananga, Place Payret, métro Garibaldi.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 14:15

DALIncendie meurtrier et sinistrés 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (93)

Assez de l’immobilisme de l’État !

Le Dal Saint-Ouen appelle à se rassembler devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour protester contre la situation faite aux sinistrés des 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen qui vivent toujours en situation précaire et indigne, suite à l’incendie meurtrier du 25 janvier 2010.

Ce jour-là, Aminata et Ismaël, une jeune femme et son enfant de 4 ans, ont péri dans l’incendie de leur appartement. L’incendie a rendu inhabitables onze appartements, et les familles avec enfants ont été hébergées à l’hôtel depuis plus de 20 mois ! Parmi ces ménages, six personnes étaient sans papiers. Le 12 juillet 2011, elles ont été parrainées par 12 élus de la ville de Saint-Ouen.

Une table ronde associant État, ville, Dal et habitants des 17 et 19 rue Jules Vallès était prévue, il y a plus d’un an, le 31 août 2010, mais elle a été repoussée par l’ancien sous-préfet et sa successeur n’a toujours pas proposé de nouveaux rendez-vous. L’État s’était engagé à réexaminer la régularisation administrative des sans papiers en tenant compte du drame qu’ils avaient vécu et à travailler, avec la Ville de Saint-Ouen, sur le relogement de l’ensemble des sinistrés à l’hôtel et de ceux encore dans ces immeubles. Ceux-ci sont dans un tel état que le représentant de la société propriétaire des immeubles, Antoine Brun, a été condamné le 31 mars 2010 à un an de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende, et à verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux familles qui se sont portées parties civiles.

Nous condamnons vivement l’attitude de l’État qui ne tient pas parole, qui refuse le dialogue et qui laisse vivre les sinistrés dans des conditions indignes : les familles sont toujours à l’hôtel, les enfants sont toujours hébergés loin de leur école, aucun relogement n’a été mis en place, l’immeuble est toujours sordide et dans les mains d’un marchand de sommeil, les travaux ne sont pas engagés ; le propriétaire menace toujours d’expulser les habitants…

Nous exigeons de l’État et de la ville de Saint-Ouen, alertés sur la situation de ces immeubles des années avant le drame, de mettre tout en œuvre pour :

- le relogement immédiat, décent et pérenne des personnes hébergées à l’hôtel ;

- le réexamen promis par l’État des situations administratives des habitants dépourvus de titre de séjour, en prenant en compte le drame qu’ils ont vécu ;

- le relogement des habitants, et en priorité celui des familles en situation de sur-occupation locative, toujours dans les lieux, par l’État, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;

- l’expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux annoncées par la ville de Saint-Ouen avec l’appui de l’État.

 

Rassemblement de solidarité avec les sinistrés Mardi 4 octobre 2011 – 17 h – Sous-préfecture (28-30 bd de la Commune de Paris - Saint-Denis)

 

Métro : Saint-Denis Basilique (ligne 13) et Tramway : Cimetière de Saint-Denis

 

DAL Saint-Ouen – Tél : 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org www.droitaulogement.org

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 16:06

DAL.jpgCommuniqué DAL St Ouen

le 10 juillet 2011


Le Dal Saint-Ouen invite à s'associer au parrainage, par des élus de la Ville de Saint-Ouen, de six personnes sans papiers hébergées à l'hôtel depuis plus d'an et demi, suite à l'incendie meurtrier de leur immeuble.
Le 25 janvier 2010, une jeune femme, Aminata, et son enfant de 4 ans, Ismaël, ont péri dans l'incendie de leur appartement des 17 et 19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen. L'incendie a rendu inhabitables onze appartements, et les familles avec enfants ont été hébergées à l'hôtel.
Parmi ces ménages, six personnes étaient sans papiers. En juillet 2010, malgré les risques que cela représente, elles ont accepté de donner leur nom à l'État qui l'exigeait pour étudier le relogement de l'ensemble des sinistrés à l'hôtel ; et elles ont demandé le soutien de la ville de Saint-Ouen face aux risques d'expulsion que comporte cette décision.
Résidant depuis parfois dix ans en France, elles se sont aussi rapprochées de la Coordination 93 de lutte pour les Sans Papiers et du Réseau Éducation Sans Frontières pour parfaire leurs demandes de régularisation.
Le sous-préfet s'était engagé à réexaminer la régularisation administrative des Sans Papiers en tenant compte du drame qu'ils avaient vécu. Une nouvelle table ronde associant État, ville et habitants des 17 et 19 rue Jules Vallès, prévue le 31 août 2010, a été repoussée par le sous-préfet qui n'a toujours pas proposé de nouveaux rendez-vous. Nous condamnons vivement l'attitude des représentants de l'État qui ne tiennent pas parole et qui laissent vivre les sinistrés dans des conditions indignes : les familles sont toujours à l'hôtel, les enfants sont toujours hébergés loin de leur école, aucun relogement n'a été mis en place, il n'y a pas de réponse quant à l'examen des demandes de régularisation administrative de certains, l'immeuble est toujours sordide et dans les mains d'un marchand de sommeil, les travaux ne sont
pas engagés.
Seul motif de satisfaction, accusé de négligence et d'abus dans la gestion de l'immeuble, le représentant de la société propriétaire des immeubles, Antoine Brun, a été condamné le 31 mars 2010 à un an de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende, et à verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux familles qui se sont portées parties civiles.
Pourtant, les pouvoirs publics n'ont pas mis en oeuvre tous les moyens permettant de faire cesser les pratiques de ce marchand de sommeil, dénoncées par les habitants eux-mêmes depuis 2005 et par le Dal dès 2008 !

Les habitants, le Dal mais aussi de nombreux habitants signataires de la pétition initiée par les parents d'élèves et les enseignants exigent de l'État et de la ville de Saint-Ouen de mettre tout en oeuvre pour :
    * le relogement immédiat, décent et pérenne dans le parc social des personnes hébergées à l'hôtel ;
    * le réexamen promis par l'État des situations administratives des habitants dépourvus de titre de séjour, en prenant en compte le  drame qu'ils ont vécu ;
    * le relogement des habitants, et en priorité celui des familles en situation de sur-occupation locative, toujours dans les lieux, par l'État, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;
    * l'expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux annoncées par la ville de Saint-Ouen avec l'appui de l'État.


Saluant l'initiative des élus de la ville, nous invitons à s'associer à la cérémonie de parrainage des personnes sinistrées, sans papiers, hébergées à l'hôtel, qui se tiendra :

Mardi 12 juillet 2011 -- 11 heures -- Mairie de Saint-Ouen (93)

DAL Saint-Ouen -- Tél : 06 65 97 10 24 - dalsaintouen@altern.org
www.droitaulogement.org

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 18:26

Saint-Ouen
Le 29 avril 2011

 

Communiqué

 

Depuis plusieurs années, des habitants se sont construit des abris de fortune à partir des habitations rachetées et délaissées par la Commune de Saint-Ouen dans l’impasse juif située 21 rue Emile Zola.

Ces terrains et habitations sont « gérés » par Saint-Ouen Habitat Public – OPH qui a demandé l’expulsion des personnes résidant dans ce qu’elle désigne comme des « cabanons ».

Un jugement du Tribunal d’instance en date du 1er février 2011 et notifié aux habitants le 4 avril leur ordonne de quitter les lieux dans les 30 jours suivant cette date. Les habitants sont aussi contraints de payer indemnité d’occupation des lieux de 300 € par mois à compter de juillet 2010 et une astreinte de 30 € par jour de retard (900 € par mois !) à partir du 5 mai 2011.

Les habitants vivent dans la précarité, ils n’ont aucune autre possibilité de relogement, une partie est déjà inscrite comme demandeuse de logement auprès des services municipaux et départementaux.

Le Dal Saint-Ouen exige que :

- l’Etat n’accorde pas de concours de la force publique pour procéder à cette expulsion ;

- la Ville de Saint-Ouen, qui, au plus haut niveau, dit ne pas être au courant de ces expulsions, intervienne auprès de Saint-Ouen Habitat Public pour arrêter le processus d’expulsion ;

- la Ville et l’Etat s’engagent dans le relogement de ces habitants qui vivent dans des conditions indignes.

 

DAL Saint-Ouen,

Tél : 06 65 97 10 24 ,

dalsaintouen@altern.org

www.droitaulogement.org

 

 

 

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