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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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Vérifiez sur trouverlapresse.com, car des changements peuvent avoir lieu.
Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 07:43

1008Tract.jpgLe marchand de sommeil propriétaire du 50 rue Michelet à Bondy veut en expulser les résidents. Ils ont le tort à ses yeux de défendre leurs droits. Nous refusons cette expulsion : le propriétaire doit assumer ses responsabilités et remettre les lieux en état.

Le 50 rue Michelet à Bondy est une clinique, transformée illégalement en immeuble d’habitation par son propriétaire. 150 personnes y vivent dans des petites chambres louées à des prix exorbitants (parfois plus 500 euros par mois pour 10 m2). Les résidents ont tous des baux, payent leur loyer, travaillent, payent leurs impôts. Mais certains étaient sans-papiers, les mettant en situation de vulnérabilité face aux prédateurs immobiliers. La grande difficulté à se loger en Ile-de-France permet à des personnes comme le propriétaire de la clinique Michelet de pressurer des locataires.

Le 50 rue Michelet n’est pas entretenu. Les normes de sécurité ne sont pas respectées. En avril 2009, un incendie a d’ailleurs ravagé trois des chambres. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé. Certaines chambres ont fait l’objet d’arrêts limités d’insalubrité.

Condamné à remettre les lieux en état et aux normes, le propriétaire profite du mois de juillet pour assigner tous les résidents devant le tribunal le 13 septembre 2010 en vue d’une expulsion ! Il prépare manifestement une nouvelle opération immobilière spéculative sur le dos des résidents!

L’association des résidents de Michelet-Bondy ne se laissera pas faire! Nous les résidents, nous voulons faire valoir nos droits à un logement décent.

Le comité de soutien à Michelet-Bondy, qui soutient depuis plus de 2 ans la régularisation des quelques dizaines de sans-papiers du 50 rue Michelet, refuse cette expulsion et s’y opposera par tous les moyens.

Nous réclamons que les autorités municipales et préfectorales prennent enfin pleinement leurs responsabilités dans ce dossier. Au lieu de tergiverser, elles doivent reconnaître le caractère indigne de ces logements. Elles ont les moyens de faire pression sur le propriétaire pour qu’il respecte la décision de justice, remette les lieux en état et reloge les habitants. Encore faut-il que la préfecture de Seine-Saint-Denis et la mairie de Bondy empêchent le propriétaire de vider les lieux!

 

Venez manifester votre soutien !

Pique-nique anti-expulsion le dimanche 5 septembre à 12h au 50 rue Michelet

 

Qui est le marchand de sommeil du 50 rue Michelet ?

C’est une société anonyme qui assigne les résidents devant le tribunal pour les expulser alors qu’ils payent leur loyer et ont des baux.

Mais le véritable propriétaire est un ancien médecin anesthésiste, qui a possédé plusieurs cliniques dans le département et semble plus préoccupé de spéculation immobilière que de médecine.

En conflit avec la mairie de Bondy au sujet de l’utilisation de la clinique comme logements, il a perdu récemment ses derniers recours devant la cour de cassation : ce délinquant est condamné à remettre les lieux en état et aux normes.

 

Tract en PDF

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 16:22

Dans le numéro de mai 2010 de Reflets, le bien peu polémique magazine municipal de Bondy, l'UMP s'en prend vigoureusement au marché qui se déroule le jeudi après-midi sur l'esplanade de la gare RER. Selon l'UMP, il faudrait d'urgence supprimer ce marché qui nuirait au tout-bagnole et proposerait trop de vêtements et pas assez de denrées alimentaires.

Revenant de faire mes courses justement à la gare ce jeudi (merci les RTT...), je suis forcé de me demander sur quelle planète vit l'UMP locale! La lune? non, c'est encore trop près! Mars? Pluton? En tout cas, pas sur Terre. Car ce marché est très fréquenté. Les allées sont bondées. Ce marché répond manifestement à un besoin.

Or le jeu de l'offre et de la demande, c'est habituellement le credo ultime des intégristes ultra-libéraux de l'UMP, de ces adorateurs du marché-qui-a-toujours-raison, de ces obsédés du laisser-faire, même s'ils la mettent un peu en veilleuse depuis que leur idéologie mortifère a provoqué la crise sociale et économique que nous connaissons. Alors quoi? Le marché-qui-a-toujours-raison aurait tort juste à Bondy où pourtant la demande semble rencontrer l'offre? Ah, c'est certian, sur le marché de Bondy, il y a plus de frusques à 2 euros fabriquées au fond d'un camp de travail chinois que de produits du terroir paysan. Mais c'est peut-être un peu parce que l'UMP, entre autres, fait l'apologie de la mondialisation capitaliste depuis toujours et parce que sa politique de casse sociale permanente a entraîné des millions de personnes dans le chômage et la précarité, personnes qui ne peuvent se vêtir qu'au rabais et qui bouffent plutôt des pâtes premier prix que des légumes frais!

Facile ensuite de prétendre qu'il faut supprimer le marché, sous prétexte qu'il ne s'adresse pas à un public de bobos inexistant à Bondy (à part les quelques encartés UMP fossilisés) mais plutôt au public réel. Non seulement les membres de l'UMP sont des tartuffes, mais en plus, ce sont des billes complètes en économie capitaliste: ils ne réussiraient même pas à faire tourner un stand au marché de Bondy. D'ailleurs, on cherchera en vain un programme économique (ou d'ailleurs un programme tout court) sur le site de l'UMP: il y a de la comm', du culte des personnalités, mais aucune idée.

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:06

Expression93

Combien de fois avons-nous rencontré quelqu’un qui n’était jamais venu dans le 93 et tremblait de peur rien qu’en ayant regardé la télé et ce qu’elle présente de notre département? Dealers, violeurs, hors-la-loi, arnaqueurs d’allocations, voilà ce qu’aura retenu le public. Ou bien (est-ce mieux?) celui qui s’en "sort" et devient ministre du gouvernement. De là est née la méfiance des quartiers populaires à l’égard des journalistes. Plutôt que de laisser parler les médias de nous, peut-on produire notre information? la communiquer? Et si les médias devenaient citoyens? Et comment faire pour ne pas se faire confisquer la parole?

 

Henri Maler, responsable du site ACRIMED (Action – critique – médias) viendra en parler mercredi 9 juin 2010 à 19h00 salle Chauzy (rez-de-chaussée de la mairie de Bondy).

 

A l’invitation de l’Association pour la Promotion de l’Information Citoyenne (ASPIC), Alternative libertaire 93, Bondy autrement, Comité citoyen romainvillois, La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) Bondy-Noisy-Rosny, Les Alternatifs 93.

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:24

A l'initiative de Bondy autrement

Crèches, écoles, aide aux devoirs, culture, sports, voirie : les finances locales ne suffisent pas aux besoins des Bondynois.

Nous appelons les citoyens, les associations et les forces politiques à se réunir pour décider des actions à mener pour obtenir les moyens nécessaires de l’Etat le mercredi 10 mars 2010 au café de la gare à 19h00.

Nous contestons le budget municipal, comme :

- la destruction de bâtiments pour les reconstruire (gâchis économique et écologique),

- les indemnités forfaitaires des élus (600 000 euros/an), au lieu d’un remboursement des frais réels.

Mais surtout l’Etat devrait subvenir aux besoins des communes : le pouvoir sarkozyste aggrave la mauvaise politique menée depuis des décennies, en ne laissant que deux possibilités : couper les services au public ou ponctionner encore les ménages populaires (ou les deux). Nous refusons ce dilemme.

Et cette politique ne sera pas compensée en « limitant les dépenses de fonctionnement », comme le proclament le maire et son équipe.

Assez de blablas, il est temps que les citoyens demandent à l’Etat l’argent nécessaire au fonctionnement de nos communes. Il est temps qu’une réforme de la fiscalité change la donne : les villes pauvres ont beaucoup de besoins sociaux et pas de moyens financiers…

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 09:16
Un excellent reportage de nos camarades de Bondy autrement sur le rassemblement de soutien aux résidents et résidentes du 50 rue Michelet à Bondy.


Michelet, la lutte continue
envoyé par Bondy-autrement. - L'info video en direct.

Un rassemblement très chaud puisque le tableau lumineux de la préfecture indiquait... 47°C!

IMG00138-20100203-1751.jpg

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 09:18

Communiqué de presse

Jeudi 28 janvier à 17h30, préfecture de Bobigny

Alors que la préfecture voulait enterrer les derniers dossiers, notre mobilisation se poursuit…. Et une délégation sera reçue le jeudi 28 janvier !

Rendez-vous donc pour soutenir les demandes des résidents de l’ancienne clinique Michelet :

- régularisation de tous les résidents,

- réalisation des promesses de régularisation toujours en attente,

pour permettre à tous de se libérer du propriétaire qui propose des chambres minuscules à des loyers énormes.

 

Rappelons :

- que de nombreuses promesses de régularisation faites oralement en juin par les services préfectoraux n'ont toujours pas été tenues. La préfecture de Seine-Saint-Denis doit cesser de mentir aux Bondynois et aux Bondynoises, qu'ils soient résidents du 50 rue Michelet ou soutiens.

- qu’en juin, le sous-préfet Jérôme Normand voyait quatre cas soit-disant "bloqués", qui ont pourtant leur vie familiale ici!

 

Tous les sans-papiers du 50 rue Michelet à Bondy doivent être régularisés. Ils travaillent, payent leurs impôts, leurs enfants sont scolarisés. Ils participent activement à la vie de leur quartier. Qui plus est, ils sont victimes d'un marchand de sommeil, condamné par la justice mais qui continue ses exactions en toute impunité. En avril dernier, un incendie a ravagé trois chambres. La préfecture de Seine-Saint-Denis doit cesser de protéger le propriétaire délinquant: elle doit régulariser les résidents pour leur permettre de se défendre et de faire valoir leurs droits.

 

Les résidents du 50 rue Michelet et leurs soutiens

 

 

Préparez vos casseroles et sifflets pour réveiller la préfecture endormie sur les dossiers de Michelet !

 

 

Plus d'informations: http://michelet-bondy.over-blog.fr

Association des résidents de Michelet-Bondy (ARM-B), 50 rue Michelet, 93140 Bondy. ARM-B@hotmail.fr

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 09:57
videosurveillanceC'est un aveu bienvenu mais dont l'auteur ne se vante guère. La vidéo-surveillance à Bondy, ça ne marche pas. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Gilbert Roger, maire de Bondy! Du moins, c'est ainsi que le rapportent ses camarades socialistes de Nogent-sur-Marne! Je cite: "Michel Mastrojanni (PS) a de son côté évoqué l’expérience du maire PS de Bondy, Gilbert Roger, qui a installé des caméras et a fait de lui-même le constat de leur efficacité relative, conduisant à un déplacement des problème".

Au-delà des euphémismes "diplomatiques", le constat est sans appel et ne fait que confirmer ce que tous les gens sérieux et objectifs qui se sont penchés sur la question savent: le vidéo-flicage, la vidéo-traque permanente et systématique des citoyens, en plus d'être moralement abjecte et liberticide, est parfaitement inefficace au regard des objectifs affichés officiellement. Il n'y a guère que des andouilles pathétiques ou des totalitaires de mauvaise foi comme Alain Bauer, Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux ou Bertrand Delanöe (rangez les dans la bonne catégorie!) pour affirmer le contraire. Si l'apologie de Big Brother ne sert à rien pour "lutter contre l'insécurité", elle est en revanche indispensable au terrorisme sécuritaire de l'Etat envers les citoyens et citoyennes. "Terrorisme" au sens littéral: faire vivre dans la terreur.

Il est fort dommage que Gilbert Roger n'assume pas plus franchement, publiquement et surtout à Bondy son constat de l'inanité de la vidéo-traque. Pudeur ou timidité sans doute? En tout cas, qu'il nous fasse signe quand il ira démonter les caméras qu'il a fait installer: on ira l'aider!
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 19:00
La crise est passée par là. Après 25 ans d'existence, la petite boite pour laquelle je travaillais depuis plus de 10 ans a mis la clé sous la porte, faute de clients et de commandes. Direction le Pôle Emploi.

Inscription : le parcours du combattant

Tout d'abord, il faut se pré-inscrire en tant que demandeur d'emploi. Les problèmes commencent dès cette étape. Je m'inscris via le site Web du Pôle Emploi. Tout semble se dérouler correctement, j'ai même le dossier récapitulatif final. Je devrais être recontacté dans les prochains jours. J'attends. Rien. Je me dis qu'ils doivent être débordés, c'est ce qu'on entend partout. Encore quelques jours : toujours rien. Je me rends au Pôle Emploi de Bondy. J'explique mon cas à la personne à l'accueil. Elle vérifie : aucune trace de mon inscription. Je n'existe pas dans leur base de données. Je lui montre le dossier récapitulatif qui prouve que j'ai bien fait l'inscription. "Oui, ça arrive. Je vous conseille de recommencer par téléphone".
Re-belote, en appelant le 39 49. Cette fois, ça fonctionne, puisque je suis convoqué au Pôle Emploi de... Pavillons-sous-Bois. Pour l'inscription, c'est là-bas, pas à Bondy. A l'accueil, on me demande une pièce di'dentité. Mais la personne tique devant ma carte nationale d'identité périmée de quelques jours. Ca ne lui va pas. "Mais une carte d'identité , même périmée si c'est de moins de 10 ans, est un justificatif d'identité officiel". Pas pour le Pôle Emploi, qui se permet donc d'avoir des exigences administratives largement au-delà de la loi. Ok, j'ai quand même besoin de m'inscrire, je me tape donc un aller-retour pour aller chercher mon passeport.
Dans la salle d'attente, je suis... tout seul. Il paraît pourtant que le Pôle Emploi est débordé, à cause de la crise. La Seine-Saint-Denis échapperait-elle à la crise ? J'ai peine à le croire...
D'abord, l'inscription administrative. Deux personnes en face de moi mettent 45 minutes à recopier les informations que j'ai déjà fournies lors de ma pré-inscription. Ils semblent perdus. Je commence à me demander où je suis. Puis ils me présentent le montant de mes allocations. Je demande des explications sur le calcul du délai de carence, qui me paraît incongru. "Je ne sais pas, c'est l'ordinateur qui le dit". Bon, ben si c'est l'ordinateur qui le dit...

Proposer un poste de carpe à un lapin

Ensuite, un conseiller doit m'orienter dans ma recherche d'emploi. Comme si j'avais attendu Pôle Emploi pour chercher un boulot. Rapidement après quelques questions, le conseiller tourne son écran vers moi et me laisse le guider. Il est clair qu'il ne connaît rien à mon secteur. On ne peut pas tout connaître, mais là, c'est un peu comme s'il proposait un poste d'électricien à un architecte sous prétexte qu'ils bossent tous les deux dans le bâtiment. Il lui faut absolument me sortir au moins une offre, je le laisse me refiler la première qui vient et qui n'est pas trop délirante, même si je sais que je n'y postulerai pas.

Quelques semaines plus tard, convocation à un premier entretien, au Pôle Emploi de Bondy. Nous sommes 4 ou 5 à attendre devant la grille à 9h. Des grands panneaux interdisent formellement de serrer la main des personnels, pour cause de... grippe H1N1. On est alors en plein été, et les cas ne se bousculent pas. Je suis reçu rapidement.
La personne comprend autant mon secteur que la précédente. Elle se contente de lire avec moi les annonces, de passer à la suivante quand je justifie pourquoi elle ne me concerne pas, et de me l'imprimer si elle est susceptible de m'intéresser. J'aurais aussi bien pu le faire tout seul chez moi. Surtout quand c'est pour poireauter parce que "l'informatique ne marche pas". Je ne sais pas qui est le responsable du centre de services, mais là encore, je veux bien sa place...

APEC aux abonnés absents

Au bout de quelques rendez-vous, elle se rend compte qu'avec mon CV, l'APEC serait plus indiquée. Je lui avais déjà dit, dès le premier rendez-vous, que je trouve l'essentiel des offres qui me concernent sur le site de l'APEC, pas sur celui du Pôle Emploi. Il lui a juste fallu 3 rendez-vous pour intégrer l'information. Elle me propose donc un suivi par l'APEC. Pas de souci. Mais elle n'a pas de place actuellement. Ah. Elle me tiendra au courant dès qu'une place se libère. Ok.
Ca ne tarde pas. Quelques jours plus tard, je reçois une convocation... bientôt annulée par l'APEC qui m'informe qu'il y a eu une erreur d'agenda ("de la part du Pôle Emploi", dit mon interlocutrice) et qu'en fait il n'y a pas de place. Ils renvoient mon dossier au Pôle Emploi, qui me reconvoquera.
Mais rien ne vient. Je m'en inquiète auprès de ma conseillère. Elle n'était pas au courant ! Et l'e-mail que je lui avais envoyé le jour même pour l'avertir ?
Bref, elle me donne une nouvelle date. Mais nouveau coup de fil de l'APEC : j'ai dépassé les délais d'inscription auprès de l'APEC. J'explique que ce n'est pas moi, c'est le Pôle Emploi qui s'est chargé des démarches, et que j'aurais dû avoir un rendez-vous un mois plus tôt, mais que c'est eux qui l'ont annulé. Rien à faire. Hors délai, c'est hors délai. J'avertis la conseillère Pôle Emploi qui fulmine. On sent que c'est le grand amour entre Pôle Emploi et APEC. Un vrai esprit de collaboration au service des demandeurs et demandeuses d'emploi...

Actualisation à actualiser

En plus de ces rendez-vous, il faut chaque mois actualiser sa situation, soit par téléphone, soit sur le site Web. Là encore, c'est assez folklorique.
Il arrive que tout semble fonctionner sur le site Web, mais que l'actualisation ne soit tout simplement pas enregistrée. Il faut alors recommencer par téléphone. Je ne sais qui était le chef de projet sur leur site Web, mais je veux bien la place, au fait.
Il arrive aussi que l'actualisation de la situation sur le site Web soit tout simplement inaccessible. Pas uniquement l'actualisation, d'ailleurs! C'est toute l'authentification qui merde. Pas d'accès à son espace personnel, pas de possibilité de répondre aux annonces, et donc, pas d'actualisation. Oh, ça ne dure jamais très longtemps. Un ou deux jours. Suffisamment pour énerver, retarder le versement des indemnités et louper une opportunité.

Manifestement, la fusion ANPE-Unedic est un immense succès: personnels paumés, informatique pitoyable. Le but réel est atteint: faire chier ces "feignasses de chômeurs" et justifier par l'absurde le transfert de missions de service public au privé, une fois le Pôle Emploi privé des moyens de remplir sa mission. Une belle réussite sarkoziste, ce sabotage.
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 21:56

Communiqué de presse

 

Bondy, le 2 décembre 2009. La préfecture de Seine-Saint-Denis a refusé de recevoir aujourd'hui 2 décembre les résidents du 50 rue Michelet à Bondy et leurs soutiens. Une entrevue était réclamée depuis des semaines pour faire le point sur les dossiers de régularisation, sans réponse. Même les courriers des élus du conseil général sont restés sans suite. Nous dénonçons le mépris flagrant de la préfecture de Seine-Saint-Denis pour les résidents du 50 rue Michelet à Bondy. Nous exigeons une réunion avec les responsables préfectoraux, et ne pas être ainsi laissés dehors,  dans le froid, sous la pluie, sans aucune considération pour nos revendications.

 En effet, de nombreuses promesses de régularisation faites oralement en juin par les services préfectoraux n'ont toujours pas été tenues. La préfecture de Seine-Saint-Denis doit cesser de mentir aux Bondynois et aux Bondynoises, qu'ils soient résidents du 50 rue Michelet ou soutiens. En juin, le sous-préfet Jérôme Normand ne voyait plus que quatre cas soit-disant "bloqués" parmi les 39 dossiers de régularisation déposés. Pourtant, outre ces quatre cas dont nous continuons à exiger le réexamen, six autres dossiers n'avancent pas : soit il n'y a pas de réponse du tout de la part de la préfecture de Seine-Saint-Denis, soit ce sont uniquement des autorisations temporaires sans permis de travail qui sont délivrées, en total décalage avec la situation et les besoins. Nous n'acceptons pas qu'on se moque ainsi de nous. Nous ne nous laisserons pas endormir par des promesses jamais tenues. Les résidents de la clinique Michelet et leurs soutiens restent mobilisés pour obtenir enfin satisfaction.

Tous les sans-papiers du 50 rue Michelet à Bondy doivent être régularisés. Ils travaillent, payent leurs impôts, leurs enfants sont scolarisés. Ils participent activement à la vie de leur quartier. Qui plus est, ils sont victimes d'un marchand de sommeil, condamné par la justice mais qui continue ses exactions en toute impunité. En avril dernier, un incendie a ravagé trois chambres. La préfecture de Seine-Saint-Denis doit cesser de protéger le propriétaire délinquant: elle doit régulariser les résidents pour leur permettre de se défendre et de faire valoir leurs droits.

Les résidents du 50 rue Michelet et leurs soutiens réclament:

- Une réunion le 16 décembre avec le préfet Nacer Medah et le sous-préfet Jérôme Normand;

- La régularisation de tous les dossiers encore en suspens, sans attente.

 

Dès maintenant, nous appelons à un rassemblement le 16 décembre, à 17h, devant la préfecture de Seine-Saint-Denis à Bobigny. Préparez vos casseroles et sifflets pour réveiller la préfecture endormie sur les dossiers de Michelet.

 

Plus d'informations: http://michelet-bondy.over-blog.fr

 

Association des résidents de Michelet-Bondy (ARM-B), 50 rue Michelet, 93140 Bondy.

 

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 09:05
Avec une compagne enceinte à quelques semaines de l'accouchement et un virus qui s'en prend surtout aux enfants, et malgré les manipulations autour de la vaccination, j'ai voulu me faire vacciner. Je n'ai pas été déçu....
Bien que censée être "prioritaire", ma compagne n'a reçu son "bon de vaccination" que la semaine dernière. Qui donc aurait dû passer avant? On se le demande... Premier constat: le centre de vaccination de Bondy n'est ouvert que deux demies journées par semaine ! Et à des horaires très "pratiques" pour les travailleurs et travailleuses lambda : lundi de 14h à 18h et mardi de 9h à 13h ! Bref, même avec son fameux bon de vaccination, il faut déjà attendre les jours d'ouverture.
Passons sur l'absence quasi totale de places de parking. Passons sur la fermeture incompréhensible d'une partie du parking devant la piscine, à deux pas du centre de vaccination. C'est bien connu, les femmes enceintes de 8 mois et des brouettes n'ont qu'à marcher...
Dans le hall du boulodrome qui sert de centre de vaccination, une jeune fille distribue des tickets numérotés. "On en fait quoi?
- Je ne sais pas, je crois qu'il faut attendre à l'intérieur."
A l'intérieur, des gens attendent éparpillés. Aucune indication, aucun "sens de visite". Je franchis les barrières et demande à deux personnes derrière une table de m'expliquer comment fonctionne ce merdier. "Vous attendez là derrière, on va appeler votre numéro.
- Appeler le numéro? Je suis là depuis 5 minutes et je n'ai entendu appeler aucun numéro."
L'une d'elle se lève et va demander à ses collègues un peu plus loin de crier plus fort pour appeler les numéros. Aucun affichage, pas de sonorisation. Les pauvres doivent juste donner de la voix  ! Je parie que le panneau d'affichage des scores de boules pourrait très bien être détourné en affichage des numéros, mais manifestement, personne n'y a pensé.
" Et est-ce que je pourrai me faire vacciner avec ma femme? Ca ne sert à rien si elle est vaccinée et pas moi.
- Ah ça je ne sais pas, il faudra demander au médecin."
Bon, acceptons-en l'augure.
Commence une longue, très longue, très très longue attente. Des enfants courent et piaillent dans tous les sens. Rien n'a été prévu pour les occuper un peu. Pas d'eau à disposition. Les toilettes d'une propreté et d'une hygiène assez douteuses. Les numéros s'égrènent. Pourquoi une table fait-elle passer les numéros deux par deux et l'autre un par un ? Mystère. Régulièrement, les personnes en charge de ce premier point de passage sont interrompus par des personnes perdues, qui ne savent pas quoi faire ni quoi attendre...
Enfin, c'est à nous. Je repose ma question sur la possibilité de me faire vacciner, bien que je n'ai pas reçu le bon de vaccination (ben oui, je ne suis pas enceint, mais je vais quand même être en contact avec le bébé !). Même réponse que précédemment : "je ne sais pas, demandez aux médecins". On nous fait remplir un questionnaire médical, avant de nous envoyer voir les médecins.
Médecins ? Je peux en douter. Bien qu'ayant indiqué dans le questionnaire avoir des allergies à certains médicaments et être sous traitement médical, le Diafoirus en face de moi ne me pose aucune question ! Il ne demande aucune précision ! Super utile, ce médecin ! Il se contente de se lamenter quand j'explique encore une fois mon cas : je veux me faire vacciner, mais je n'ai pas de bon. "Normalement, vous ne pouvez pas. Mais ce n'est pas logique, si votre femme se fait vacciner, je comprends que vous vouliez aussi. Moi, je remplis le papier, vous voyez à l'étape suivante si elles vous acceptent". Le concours "je te refile la patate chaude au suivant" continue donc.
Etape suivante. Il faut donner les papiers "remplis" par le soit-disant medecin, et donner la convocation. J'explique mon cas pour la quatrième fois ! "Vous devez aller à la sécurité sociale [NdA : à Bobigny!], ils vous donneront un bon de vaccination, et vous pourrez revenir.
- C'est une blague ?, je roule des yeux qui leur font comprendre que je n'apprécie que moyennement ce genre d'humour.
- Ne vous inquiétez pas, vous ne referez pas la queue, vous pourrez revenir à cette étape directement.
- Non, mais c'est aberrant : je suis ici, je ne sais pas combien de temps je vais perdre à obtenir ce bon. Pendant ce temps, l'accouchement aura peut-être lieu, je serai en contact avec le bébé et je risque de le contaminer. On marche sur la tête.
- Vous avez parfaitement raison, c'est complètement aberrant, mais ce sont les instructions. Mais bon, donnez-moi votre carte Vitale, je vais voir si je peux vous éditer le bon."
Ouf, merci madame ! Elle part donc, je la vois parlementer avec la chef de centre, qui n'a pas l'air contente que sa subordonnée fasse preuve d'un peu de bon sens. Ca s'éternise. Pendant ce temps, sa collègue s'épanche. Pas d'ordinateur à disposition pour éditer elles-mêmes les bons de vaccination. Des convocations des personnels à des heures incohérentes, certains à 8h, d'autres à 9h. Des jours où il n'y a pas d'infirmière, d'autres où il n'y a pas de médecin. Elle semble sincèrement désepérée de cette situation, et je la comprends.
Sa collègue revient avec mon sésame. Elle aussi a l'air excédée par le fait qu'on ne lui donne pas les moyens de répondre correctement aux besoins des patients.
Enfin, je peux me faire planter une aiguille dans le bras. Voilà, c'est fait. Un dernier tampon: plus de deux heures pour se faire vacciner. Une très grande partie des personnes ce jour-là était des femmes enceintes, qu'on a donc fait poireauter parce que des clowns ne savent pas organiser une file d'attente.

Manifestement, personne au ministère de la Santé n'est au courant qu'une file d'attente, ça s'analyse, ça se conçoit, ça s'optimise. C'est de la recherche opérationnelle. Il y a des modèles mathématiques pour rendre les files d'attente efficaces. Mais le fric a plutôt été mis sur la comm' que sur l'organisation concrète et opérationnelle. Tout dans le déroulement est de l'anti-qualité : aucune mesure des attentes pour identifier les goulets d'étranglement, aucune automatisation (tout est traité à la main sur papier !)...
Les personnels en charge de cette vaccination font manifestement de leur mieux, pour la plupart. Et ils le font dans des conditions de travail tout simplement atroces, sans moyen, avec une organisation aberrante. Roselyne Bachelot nous révèle ainsi son modèle de management : France Telecom... et ses suicides.
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