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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 22:31

Déclaration unitaire des organisations syndicales de Seine-Saint-Denis CGT-FO-Solidaires-FSU-UNEF

Le gouvernement a annoncé sa volonté d'engager une nouvelle « réforme des retraites » en ignorant les besoins des salariés et pensionnés. La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre, et ne peut se régler dans la précipitation sur l'injonction du MEDEF et des instances technocratiques de l'Union Européenne enfermées dans les logiques d'austérité.

Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 n'ont rien réglé et ont déjà réduit les droits à pension de plus de 30%, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises à plat. Les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis refusent toute nouvelle régression sociale et sont porteuses de propositions de justice et de progrès qui améliorent et pérennisent notre système solidaire. C'est ainsi qu'elles s'opposent à l'augmentation des durées de cotisation, qui en réalité programme la baisse des pensions, du fait du chômage endémique (plus de 140 000 privés d'emploi en Seine-Saint-Denis), de la réalité des carrières courtes, majoritairement chez les femmes et de l’accès tardif des jeunes au premier emploi stable (27 ans !), il est devenu quasiment impossible de valider la totalité de ses annuités.

La hausse de la CSG doit être définitivement abandonnée. En effet, la baisse des cotisations patronales en direction de la branche « famille » est évoquée, ce qui signifie que son financement devra se faire autrement… Dans le même temps le gouvernement annonce qu’il n’y aura pas d’augmentation du soi-disant « coût du travail ». La branche « famille » représente 34 milliards d’€ ! Cette décision serait grave pour la politique familiale dans notre pays. Il y a fort à parier que ce seront les ménages qui paieront ce nouveau cadeau au patronat via l’impôt avec par exemple une hausse de la CSG ou de la TVA.

Les organisations syndicales de Seine-Saint-Denis CGT-FO-Solidaires-FSU-UNEF rappellent que : les années au travail les plus difficiles sont après 60 ans et les meilleures années en retraite sont entre 60 et 65 ans. L'augmentation de l'espérance de vie est en grande partie dûe à la retraite à 60 ans. Le vieillissement de la population n'est pas la cause du manque de ressources pour nos retraites, c'est la crise amplifiée par les politiques d'austérité qui détruit des emplois et diminue ainsi les cotisations sociales !

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l'apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en augmentant les salaires du public et du privé et en créant des emplois. Il faut en finir avec l'austérité ! Répondre aux défis et besoins du futur passe par une véritable sécurisation de l'emploi, l'augmentation des salaires et des minima(s) sociaux, une politique audacieuse de formation des salariés et de développement des industries d'avenir et du service public. La réalisation de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est aussi un levier pour répondre au besoin de financement des retraites !

Par ailleurs, selon le Conseil d'Orientation des Retraites, il faudrait, à législation inchangée, un point de PIB supplémentaire en 2020 pour équilibrer le système de retraite, alors que la part des salaires a chuté d'environ 10 points au cours des dernières décennies en faveur des dividendes ! Oui, la revalorisation des salaires s'impose ! Ce sont sur ces bases que les salariés, particulièrement les jeunes générations, reprendront confiance dans le système de retraites solidaire. Sortons des logiques du MEDEF, d'autres choix sont possibles !

Le MEDEF et ses relais souhaitent affaiblir le système par répartition pour obliger ceux qui le peuvent à souscrire des assurances privées. Opposons-lui un large mouvement social pour mettre en échec ce projet de régression et gagner une véritable réforme de justice et de solidarité ! Les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis, CGT-FO-Solidaires-FSU-UNEF, appellent les salariés, les jeunes, les retraités, les privés d'emploi, à se mobiliser et à participer massivement à :

La journée nationale d'action interprofessionnelle avec grèves et manifestations du mardi 10 septembre 2013.

A Paris : manifestation régionale RDV 14h place de la République jusqu'à Nation.

 

Bobigny le, 29 août 2013.

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 15:10

« Plus jeune département de France », la Seine-Saint-Denis reçoit-elle de la Nation les moyens d’assurer la réussite de tous les enfants ?
Les conditions de travail des enseignants de Seine-Saint-Denis sont-elles à la hauteur des enjeux ?

Procédure d’alerte sociale en direction du ministre de l’éducation nationale

La Seine-Saint-Denis voit s’aggraver de multiples formes d’inégal

ités. De nombreux rapports et études font état du développement des inégalités tant en matière de santé, qu’ en termes d’accès au logement, à l’emploi, aux services publics. Dans ce contexte social souvent préoccupant, nous tenons à attirer l’attention sur les conditions de la réussite de nos élèves, sur nos conditions de travail et sur les difficultés que nous prévoyons à la rentrée.
Quelle rentrée scolaire dans le 93 en septembre 2013 ? Les décisions ministérielles permettront-elles de faire évoluer positivement la situation des jeunes du département ?
Nous savons à l’issue des comités techniques de la fin juin 2013, que les conditions ne seront pas réunies à la rentrée pour répondre aux besoins des jeunes du département. Les seuils d’ouverture de classes en primaire (23/25 en ZEP et 25/27 en hors ZEP) et en collège (pas de divisions supérieures à 24 élèves) ne seront pas respectés. Il n’y aura pas suffisamment d’enseignants dans les écoles, les collèges, les lycées. Il n’y aura pas suffisamment de personnels pour assurer la vie scolaire. D’ores et déjà sont annoncés 1743 élèves supplémentaires dans les écoles maternelles et élémentaires du département, ainsi que 1311 collégiens (données du Comité Technique académique du 17 janvier 2013). Le recours massif aux contractuels est annoncé, car de nombreuses places aux concours n’ont pas été pourvues.
Une rentrée sociale dans laquelle nous sommes toutes et t

ous impliqués solidairement :
L’austérité et son cortège de mesures de restrictions sociales conditionnent les décisions gouvernementales. Le système éducatif dans notre département subit les conséquences insupportables de ces choix. Nos organisations seront engagées dans les actions collectives de ce début septembre, celles qui auront lieu pour obtenir les ouvertures de classes rendues nécessaires en fonction des effectifs et celles concernant les retraites (actions annoncées pour le 10/09). Le choix d’une action départementale le 19 septembre tient compte de ce contexte.
Nos revendications immédiates :
- Respect des seuils d’effectifs par classe du 93 dans le 1er et le 2nd degré, en ZEP et hors ZEP.
(maternelle 25 élémentaires 23 , collège 24, LP 24, 25-30 en LGT hors éducation prioritaire )
- Créations de postes dans le 1er degré pour abonder le volume de remplaçants, relancer les RASED.
- Appel à tous les candidats des listes complémentaires des CRPE des autres académies.
- Exigence d’un concours spécial dans le 1er degré pour occuper tous les postes vacants.
- Réembauche de tous les assistants d’éducation (76.5 emplois dans les collèges et lycées)
- Création de postes d’agents administratifs pour accompagner le développement du service d’éducation nationale.
- Relance systématique de l’heure 93 dans les collèges et lycées
- Double inscription des élèves de CLA et d’ULIS : l’intégration et l’inclusion nécessitent des moyens, nous refusons les sur-effectifs.
- Application des horaires réglementaires en LP et créations des postes nécessaires ;
- refus des regroupements d'établissements qui entraînent une direction unique
- maintien des filières et des offres de formation des domaines professionnel s sous statut scolaire
- Fléchage des options facultatives dans les dotations horaires (latin, grec ancien, langues rares…)
- Fléchage des dotations en EPS (pédagogiques, pour les installations sportives et les déplacements).
- Réelle politique du logement pour les fonctionna

ires et les précaires appelés à exercer dans le système éducatif, avec une vraie prime de logement, des propositions de logement multipliées.
- Abrogation et réécriture du décret sur les rythmes scolaires qui allonge l’amplitude de présence des enseignants du 1er degré tout en développant des inégalités nouvelles. Plus de fatigue pour quels résultats ?
Nos revendications à moyen terme :
- Mise en place d’un plan de rattrapage et de développement pour créer tous les postes nécessaires (rattrapage sur les fermetures des années 2002 à 2012, rattrapage lié à l’évolution démographique, développement pour abaisser les effectifs
- Résorption de la précarité et procédures de titularisation de tous les personnels en exercice enseignants ou non.
- Mise en place de pré-recrutements permettant aux étudiants de milieux populaires d’accéder aux concours de profs des écoles, de profs des collèges et lycées.
Dès la rentrée, développons les assemblées générales dans les établissements, dans les villes, pour construire
une action de grève départementale de tous les personnels de l’éducation nationale de Seine-Saint-Denis le jeudi 19 septembre 2013.

 

alerte_sociale_septembre_2013_p1.jpg

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 21:28

La politique de Valls poursuit celle de Sarkozy et ses déclarations révoltent les associations les plus modérées. Petit tour dans les collectifs du 93.

Déplacées au gré des expulsions qui risquent d’augmenter après une relative trêve hivernale, les populations dites Rroms (une majorité de Rroms roumains mais aussi des bulgares parfois turcophones) sont évaluées autour de 10 000 personnes mais nul ne peut vraiment savoir tant la situation est mouvante. Ce qui est en revanche certain c’est l’extrême dureté de leurs conditions de vies, l’interdiction d’accès au travail qui les visent spécifiquement (les mesures dites transitoires arrivent à échéance fin décembre mais leurs prorogations n’est pas exclue) et l’absence de volonté politique pour les intégrer. Rappeler ici la vie dans des cabanes (habilement) installées dans des terrains vagues, des bords d’autoroute, sans accès à l’eau ni aux toilettes. Rappeler les efforts des mères pour tenir propre et même « cosy » les intérieurs. Rappeler la violence des expulsions, la destruction des habitations sous les yeux des enfants à coup de pelleteuses… Alors qu’un simple partage de l’effort social nécessaire entre les communes y suffirait. Et que les fonds européens existent qui ne sont quasiment pas utilisés. 

Dresser un tableau général n’est pas aisé tant chaque mairie réagit à sa manière. Montreuil (Verts), Saint-Denis(PCF) et Bobigny (PCF) pourraient faire mieux mais produisent quelques efforts sur un nombre ciblé de familles. Mais aucune n’a une vraie politique globale d’intégration, de vaccination, de suivi sanitaire, d’alphabétisation ou de scolarisation. Rosny (UMP) s’acharne sur les expulsions mais tolère la scolarisation. Noisy le Grand (PS) expulse et s’oppose à la scolarisation…

Dans de nombreuses villes des collectifs tout aussi variables se sont mis en place avec une double tâche : mener les batailles politiques face aux stigmatisations institutionnelles et parfois face aux réactions populaires ; organiser la solidarité immédiate minimum. Le Secours catholique est en pointe avec la LDH et le Mrap. Côté politique les militants Verts, Fase, NPA, AL sont les plus présents. A Rosny des militants PS se sont investis. Côté PCF les militants sur le terrain sont l’exception quand ils ne sont pas comme à Montreuil du côté des manifestations populaires hostiles. La FCPE est parfois présente également. Les syndicats totalement absents.

Sur le plan départemental, le préfet (toujours Lambert l’ex super flic nommé dans le 93 pour faire du chiffre…) est censé mettre en musique la circulaire du 26 aout qui rappelle l’obligation de scolarisation et qui prévoit la mise en place de solutions pérennes avant l’expulsion des campements. Mais rien ne bouge. Un collectif existe à cette échelle : la « Plateforme 93 » qui réunit des associations caritatives, des associations humanitaires, des ONG, des militants politiques (même répartition) et fédère les collectifs locaux. La Voix des Rroms participe également très activement mais ne regroupe pas énormément de militants issus des communautés. Echange d’infos indispensables, rédaction d’une charte revendicative, déclarations publiques, la Plateforme 93 a également organisé début mars une manifestation conjointe avec le DAL contre toutes les formes de mal-logement et pour la réquisition des logements vides. 250 personnes pour le premier samedi des vacances scolaires c’est plutôt une réussite mais c’est surtout le symbole dont se souviendront les militants présents derrière une tête de cortège où Rroms et populations à majorité africaines au coude à coude ont fusionné leurs slogans.

Jean-Yves (AL 93)

Article paru dans Alternative libertaire d'avril 2013

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 21:07

Bidonvilles, Squats, logement insalubres, ça suffit ! Un toit c'est un droit, un logement pour tous!

La Seine Saint Denis est l’un des départements les plus durement touchés par la crise du logement : logements insalubres, hôtels, marchands de sommeil, bidonvilles, campement…

Près de 50 000 personnes sont demandeuses de logement social. La loi DALO qui prévoit le relogement d’urgence des mal logés n’est pas appliquée, plus de 4 000 ménages, reconnus prioritaires sont toujours en attente.

Le 15 mars, la trêve hivernale se termine, et toujours plus de personnes risquent de se retrouver à la rue, sans solution de relogement ou même d’hébergement car le 115, surchargé, laisse chaque soir près de la moitié de celles et ceux qui l’appellent à la rue…

Plus visibles que d'autres formes de mal-logement, les bidonvilles, principalement habités par des Rroms, migrants d'Europe de l'Est sont depuis deux ans régulièrement expulsés à grand coup de pelleteuses et repoussés de ville en ville.

Les familles rroms, victimes de nombreuses discriminations sont devenues des cibles systématiques, symbole de la violence avec laquelle notre société traite ses habitants les plus précaires.

Pourtant plus de 30 000 logements sont vides dans le département… (chiffres INSEE, 2011)

Face à cette situation, il est urgent de mettre en place une vraie politique publique du logement avec des mesures d'urgence, et des mesures à long terme :

- l’arrêt immédiat des expulsions

- l’application immédiate et massive de la loi de réquisition (logements, locaux, terrains) pour pallier aux situations d'urgence

- l'accès pour tous aux droits fondamentaux (santé, éducation, eau, travail, logement...) et la suppression des mesures discriminatoires comme les mesures transitoires qui font obstacle à l'accès au travail pour les citoyens roumains et bulgares

- l’application de la loi DALO et le respect de la loi d’accueil inconditionnel des sans logis

- l’application de la circulaire du 26 août 2012 concernant les bidonvilles imposant des solutions pour les familles

- La baisse des loyers

- la construction massive de logement social et l’application de la loi SRU obligeant les communes à disposer de 25 % de logement social

 

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE LE SAMEDI 2 MARS À 10H30

CONFÉRENCE DE PRESSE ET DÉPART DEVANT LA MAIRIE DE SAINT-DENIS, EN DIRECTION DU FORT DE L'EST DONT NOUS DEMANDONS LA RÉQUISITION IMMÉDIATE

 

à l'appel de : Droit Au Logement (DAL) – Plateforme 93 de soutien aux Rroms vivant en bidonvilles – Réseau Solidarité Logement (Saint-Denis)

avec le soutien des associations et collectifs : Association Rromeurope, CCFD - Terre solidaire de St Denis, Collectif dionysien du Mouvement de la Paix, Collectif de soutien aux familles Rroms de Noisy-le-Grand, Coordination 93 des Sans Papiers, Equipe pastorale Catholique de St Denis, La voix des Rroms, Ligue des Droits de l'Homme 93, Merilin dans notre Ville (Noisy le Sec), Mission Ouvrière Delaunay Belleville, MRAP 93, Réseau 1427 (Saint-Denis), Registre des Citoyens du monde Paris 13, Union locale Solidaires Saint-Denis

et le soutien des organisations : Alternative Libertaire 93, Coordination des groupes anarchistes, FASE Saint-Denis, Front de Gauche Saint-Denis, Gauche Anticapitaliste 93, NPA 93, Parti Socialiste de gauche

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 07:37

COLLECTIF DE SOUTIEN AUX ROMS ET BULGARES DE BOBIGNY

s/c MRAP 93

22 rue Salvador Allende

93000 BOBIGNY

 

Bobigny le 12 février 2013

 

Monsieur Stéphane TROUSSEL

Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis

 

Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux

Monsieur le Président,

Madame la Conseillère, Monsieur le Conseiller,

 

Une partie des habitants du bidonville situé rue des Coquetiers à Bobigny vient de recevoir une convocation à une audience au Tribunal Administratif de Montreuil fixée en extrême urgence pour le mercredi 13 février, suite à une requête du Département de la Seine-Saint-Denis datée du 31 janvier contre des occupants sans droit ni titre.

Le 26 août 2012, a été publiée une circulaire interministérielle "relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites" signée par sept ministres. Celle-ci prévoit l'organisation d'un "travail coopératif afin de dégager pour les personnes présentes dans ces campements, des solutions alternatives". Les collectivités territoriales doivent être associées à ce travail, qui comprend l'établissement d'un diagnostic, la mise en place d'un accompagnement des personnes avec le souci de la continuité de scolarisation des enfants, l'accès aux droits et des solutions d'hébergement et d'accueil.

Des familles étant installées sur les parcelles visées depuis plus de trois ans sur ce terrain, l'urgence de la procédure n'est pas manifeste. Nous avons peine à comprendre la démarche du Conseil Général, qui requiert une expulsion des personnes installées sur ce terrain plutôt que s'appuyer sur la circulaire interministérielle pour anticiper une évacuation garantissant à ces personnes une amélioration de leurs conditions de vie. La Mairie de Bobigny n'a pas demandé

d'expulsion, les personnes et associations engagées dans le Collectif de soutien aux Roms et Bulgares de Bobigny y poursuivent une démarche patiente d’accès aux droits.

Nous savons tous que les personnes présentes dans les bidonvilles d'Ile de France sont toujours les mêmes, contraintes de se déplacer d'une commune à l'autre, puis de revenir. Les personnes présentes rue des Coquetiers ne sont arrivées là que suite à des expulsions précédentes. Les rejeter à la rue les contraindra à s'installer ailleurs dans des conditions encore plus précaires, à se reconstruire dans la plus grande détresse des abris de fortune en plein hiver. Pourtant, de nombreux enfants du terrain sont scolarisés depuis plusieurs années à l'école Marie Curie, d’autres sont inscrits à l’école maternelle Jean de La Fontaine, d’autres fréquentent des collèges.

Chaque expulsion provoque toujours une rupture scolaire et une perte de motivation des enfants et de leurs parents quant à l'utilité de l'effort de scolarisation. De plus, l'association Médecins du Monde intervient régulièrement sur ce terrain et l'expérience montre que les suivis médicaux entrepris sont rompus par la dispersion des personnes.

Tant que des solutions alternatives aux bidonvilles ne seront pas envisagées, les expulsions à répétition ne résoudront pas plus les problèmes des personnes concernées que ceux posés à leurs voisins ou aux municipalités de la région. Les habitants de la rue des Coquetiers privés d'un accès à l'eau et à des toilettes ne sont pas responsables du manque d’hygiène dont ils sont les premières victimes.

Nous attirons aussi votre attention sur l'existence d'une trêve hivernale, qui jusqu'au 15 mars empêche de jeter dehors les personnes qui ont trouvé un abri. Celles dont les abris sont les plus précaires en seraient-elles exclues ?

Nous vous demandons, Monsieur le Président du Conseil Général, d'abandonner la procédure menant à l'expulsion du bidonville de la rue des Coquetiers à Bobigny, et à vous, Mesdames, Messieurs les Conseillers Généraux, d'intervenir en ce sens. L’objectif n’est pas de pérenniser la situation actuelle, mais de rechercher des solutions durables en coopération avec la Mairie de Bobigny, la Préfecture de Seine Saint-Denis, le Collectif de soutien, les associations impliquées pour le suivi des personnes sur le plan scolaire et médical. Cette démarche peut passer par une phase de viabilisation du terrain en attendant une solution plus durable et plus digne.

Nous vous en remercions et vous prions, Monsieur le Président, Madame, Monsieur le Conseiller Général, de recevoir nos salutations les meilleures.

 

Pour le Collectif de soutien aux Roms et Bulgares de Bobigny

A. CAIZZI

Avec le soutien de la LDH 93, du MRAP 93, du RESF 93, de Merilin dans notre ville (Noisy le sec)

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 22:01
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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 21:54

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La dépression économique que nous traversons ne cesse d’être instrumentalisée par le patronat pour tenter  d’imposer ses revendications. Un chantage éhonté à l’emploi, aux délocalisations, à l’exil fiscal, est développé par le patronat pour obtenir des décisions sur le terrain de la flexibilité, de la fiscalité, du «coût du travail». La hausse de la TVA, l’allégement des cotisations patronales, et le matraquage sur le supposé « coût du travail » permettent dans le même mouvement au MEDEF de faire oublier l’essentiel : les banques et les grands groupes peuvent afficher des bénéfices importants et des trésoreries florissantes, alors que la désintégration des filières industrielles, le chômage et la précarisation se poursuivent en France et en Europe.

A cela s’ajoute la pression des marchés financiers qui ont imposé à notre pays, l’objectif d’un déficit public sous le plafond de 3% du PIB dès 2013, ce qui loin de résoudre le problème de financement de l’Etat et des politiques publiques, va sans aucun doute l’aggraver.

Déjà l’Austérité frappe notre territoire comme en témoignent les difficultés financières de nos collectivités locales, qui représentent pourtant le premier des amortisseurs sociaux.

Notre département qui paie un lourd tribu dans la crise, est traversé par de multiples luttes. Les salariés de Peugeot Citroën, de Sanofi, de Presstalis, de Roissy et bien d’autres sont engagés dans de rudes batailles pour défendre leurs

emplois, et à travers leurs emplois ils défendent aussi le tissu industriel de tout le département. Dans les écoles, les hôpitaux, les territoires, la fonction publique d’Etat, des mobilisations s’organisent, souvent en lien avec les usagers pour arracher des moyens, maintenir des sites, et contrer la casse du service public.

Notre territoire populaire, où la question sociale est particulièrement prégnante, a autant d’atouts qu’il a de besoins à faire valoir. Les effets de la crise peuvent ici déchirer violemment un tissu social déjà fragile. Mais la Seine-Saint-Denis, a déjà démontré de grandes capacités de résistance et d’action, pour imposer des choix qui répondent aux exigences des salariés, des populations.

La Seine-Saint-Denis c’est aussi une terre riche de sa diversité, du dynamisme de sa jeunesse. C’est un territoire attractif avec un secteur tertiaire qui ne cesse de se développer, des filières de pointe qui s’implantent (imagerie, industrie aérienne et aéroportuaire, studios de cinéma), le 2ème complexe aéroportuaire européen aux plus de 90.000

salariés dont l’activité génère 10% de la richesse francilienne.

Pourtant ici le nombre de privés d’emplois ne cessent d’augmenter (12,4%), chiffre le plus élevé de la région. Et si nous laissons faire ce sont plusieurs milliers de personnes qui vont venir s’ajouter aux 134 000 privés d’emploi de notre département.

L’urgence sociale ne peut plus attendre !

Des moyens existent pour fi nancer des politiques en faveur du progrès économique et social. A rebours des discours dominants, nous portons notamment l’idée que dépenser plus pour la Santé, pour l’Education et la Formation, pour la Recherche, pour la Culture, pour le Logement Social, pour les Transports et les infrastructures collectives, pour l’Environnement... cela contribue au développement de la productivité et du dynamisme économique.

Parce que nous sommes convaincus que l’urgence de la situation exige la construction d’une large mobilisation pour que notre département soit entendu, et que de véritables solutions porteuses d’un développement humain durable s’imposent, nous appelons les salariés, du public, du privé, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités, à se mobiliser et à participer à la marche pour l’emploi et l’avenir de la Seine-Saint-Denis, le 17 janvier Rendez-vous à 10h30 :

-> Pour un départ de La place des déportés au Bourget (RER B Le Bourget, Bus 146 et 133), site symbolique car situé à 2 pas de l’aéroport d’affaire.

->Et au départ des grands moulins de Pantin 9 rue du débarcadère (RER E gare de Pantin, Métro 5 Hoche), lieu qui accueille la principale concentration banquaire du 93.

Les 2 cortèges convergeront sur le parvis de la préfecture ou nous demanderont une audience au Préfet.

Il est de plus en plus insupportable d’assister au larmoiement du MEDEF, lorsque ces entreprises bénéfi cient en permanence du travail, de la créativité et des ressources des salariés ainsi que des aides massives de l’Etat, et qu’elles provoquent la désindustrialisation du pays, l’appauvrissement des territoires et la casse de milliers d’emplois du privé comme du public.

Ne laissons plus le MEDEF se présenter en victime, alors que pour l’année 2012 on annonce le versement record de 40 milliards (+13%) de dividendes aux actionnaires du CAC 40 ! Preuve que Les caisses ne sont pas vides pour tout le monde !

Agissons pour que l’Etat et les collectivités territoriales soient exemplaires en matière d’emplois de qualité. Impulsons un mouvement d’ampleur pour ouvrir de nouvelles perspectives à notre département, nous faire entendre et sortir de la crise en imposant une autre répartition des richesses !

Dans l’unité, les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis souhaitent faire grandir le rassemblement pour d’autres réponses à la crise. Un mouvement qui articule défense de nos entreprises, de nos emplois, et de nos services publics.

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 15:54

le 11 janvier 2013 – Communiqué de presse

Nous avons été informés de l'expulsion imminente de certains des bidonvilles Rroms installés Porte de Paris à Saint-Denis. Les familles présentes sur ces terrains ont déjà été expulsées au cours de l'année précédente de plusieurs villes de Seine-Saint-Denis (Stains, Bobigny, La Courneuve...). Certains enfants sont d'ailleurs encore scolarisés à Stains... Comment poursuivront-ils leur scolarité, s'ils sont expulsés encore plus loin?

Ces décisions d'expulsion font suite à une rencontre entre la mairie de Saint-Denis, les propriétaires des terrains et la préfecture fin décembre. Didier Paillard, Maire de Saint-Denis, avait publié une tribune le 15 décembre, demandant à l’État de prendre ses responsabilités, de procéder à l''expulsion des terrains (considérés comme dangereux à cause de leur proximité avec l'autoroute) et au relogement dans le patrimoine immobilier de l’État. Cependant, comme d'habitude, si les demandes d'expulsion ont bien été entendues et commencent à être mises en œuvre, la procédure de relogement ne semble pas d'actualité. A notre connaissance, aucune mesure de diagnostic social, d'accompagnement des familles et de recherche de solutions alternatives de relogement n'a été engagée, et ce malgré les préconisations de la circulaire du 26 août 2012. Seul un diagnostic social pilote, mené de manière indépendante par les associations La voix des Rroms et Rromeurope est en cours. Nous regrettons que la Mairie de Saint-Denis ait demandé aux propriétaires et au préfet la mise en place des procédures d'expulsion, en sachant qu'aucune solution ne serait proposée aux familles.

La dangerosité de ces terrains (proches de l'autoroute) n'est réelle que pour une infime partie des constructions, situées sur le terre plein central. Elle ne constitue en aucun cas une raison valable pour expulser les familles, les jeter à la rue sans solution de relogement durable, et détruire leurs baraques et leurs biens à coup de bulldozers, comme c'est malheureusement la coutume lors de chaque expulsion. Les familles seront encore plus en danger à la rue en plein hiver, et à nouveau à la recherche d'un emplacement où s'installer, peut-être à côté d'un autre tronçon d'autoroute... dont elles seront expulsées dans quelques mois etc...

Nous demandons au préfet la suspension des décisions d'expulsion tant que des propositions de relogement durable ne sont pas formulées. Nous souhaitons dans les plus brefs délais l'organisation d'une réunion en préfecture en présence du préfet, d'un représentant de la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement, de la municipalité, de représentants des familles et des associations de soutien.

Premiers signataires : Réseau 1427, Plateforme 93 de soutien aux Rroms vivant en bidonvilles, LDH 93, MRAP 93, association Rromeurope, La voix des Rroms, Registre des Citoyens du monde Paris 13, Cabinet Cousin, NPA Saint-Denis, Alternative Libertaire Saint-Denis, UL Solidaires Saint-Denis, Gauche Anticapitaliste Saint-Denis, Les socialistes de gauche..

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 21:53

La circulaire de régularisation des sans papiers sortie le 28 novembre par le ministre de l’Intérieur confirme, s’il en était encore besoin, la poursuite d’une politique hostile aux étrangers qui perdure depuis des années. En ce sens, Manuel Valls assure la continuité à ce poste, depuis qu’il a été occupé par Nicolas Sarkozy.

Sous le couvert d’un soi disant dialogue avec des associations de défense des étrangers et quelques organisations syndicales, c’est une circulaire de réforme de détails et de simple rappel du CESEDA expliqué aux préfets, qui est sortie. La logique reste la même et est parfois en recul par rapport à certaines dispositions antérieures.

Pour les familles, il faudra 5 ans de présence des parents sur le territoire et 3 ans de scolarité pour au moins un enfant. Manuel Valls ne veut certainement pas voir affluer des dizaines de milliers de familles dans les préfectures, comme lors de la circulaire de juin 2006, qui, elle, fixait la durée de présence à deux ans et la scolarisation à 1 an. Une « erreur » de N. Sarkozy, qui avait vite bloqué le processus de régularisation, leçon que Manuel Valls a visiblement bien retenue.

Il faudra, pour les plus jeunes, aligner deux ans de présence en France le jour de leur dix-huitième anniversaire et la preuve d’une « scolarité assidue et sérieuse ». Assidue, on devine ce que cela peut être : pas d’absentéisme. Pour ce qui est du sérieux, on voit poindre la méritocratie appliquée à des mômes venus d’ailleurs et qui devraient faire un parcours scolaire sans faute. S’ils vivent en famille ou l’ont rejoint, ils peuvent garder espoir d’être régularisés. Par contre, pour ceux qui n’ont pas de famille en France, la vie va être dure !

Pas de famille, pas de papiers !

Tous ces jeunes afghans, irakiens et autres enfants qui ont fui la guerre et les persécutions, qui ont traversé au péril de leur vie la moitié de la planète pour trouver refuge au pays des droits de l’homme et qui n’y ont pas trouvé la protection à laquelle ils avaient droit - on se rappelle les refus de prise en charge de ces mineurs par les conseils généraux d’Ile de France, notamment - devenus majeurs, n’auront droit, avec beaucoup de chance, qu’à des titres de séjour extrêmement précaires, à des conditions quasi impossibles à remplir. Il est exigé de leur part d’avoir été pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (donc les conseils généraux) entre 16 et 18 ans et d’être dans un parcours de formation professionnelle qualifiante. Ces heureux veinards auront donc droit à une carte « Salarié » ou « Travailleur temporaire ». Et gare à eux s’ils se retrouvent sans emploi : pas de renouvellement de carte ! Il est même envisagé que ces ex-mineurs puissent suivre des études secondaires ou universitaires ! S’ils les suivent avec « assiduité et sérieux », ils auront droit à cette fameuse carte Etudiant, qui n’est renouvelée que dans le cas d’un parcours sans faute. (pas de redoublement ni de changement de cursus). Et pour d’autres, enfin, une simple autorisation provisoire de séjour...

Pour les travailleurs, la liste des métiers est supprimée. Mais cela changera-t-il grand chose puisqu’il faudra 3ans de séjour ET 24 fiches de paie OU 5 ans de présence ET 8 mois de fiches de paie sur les 2 dernières années OU 7 ans ET 12 fiches de paie sur les 3 dernières années. La particularité du statut des femmes qui travaillent dans le secteur de l’aide à la personne n’est pas prise en compte et les critères qui leur sont appliqués constituent un recul par rapport aux pratiques antérieures arrachées suite au mouvement de grève.

Dans la poursuite d’une politique qui se refuse à faire de l’ombre au patronat et à se battre contre le travail dissimulé, les étrangers qui travaillent au noir, la majorité des travailleurs sans papiers, quant à eux, sont définitivement écartés de toute régularisation.

La réalité de la vie des étrangers reste segmentée. Ils sont « travailleurs » ou« parents » ou « jeunes scolarisés » et doivent entrer dans un cadre et pas un autre pour prétendre avoir les mêmes droits que l’ensemble des habitants du pays. C’est logique, le ministre de l’Intérieur a déclaré que les régularisations annuelles ne dépasseraient pas les moyennes des années précédentes !

Cette circulaire a pour but d’harmoniser le traitement de demandes sur tout le territoire, mais comme il ne s’agit que d’une circulaire, non opposable en droit, elle laisse toute latitude aux préfets de l’interpréter comme bon leur semble.

C’est du reste à ce titre que le préfet de Seine Saint Denis, Christian Lambert, annonçait dès le lendemain de sa parution que la préfecture refuserait les dépôts groupés, contrairement à ce qui est prévu dans la circulaire.

En prévision d’un afflux de demandeurs, un document de 30 pages a été envoyé par le ministère de l’Intérieur à chaque préfecture ayant pour objet d’ « améliorer l’accueil des étrangers en préfecture ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à Bobigny, ça sera pas du luxe !

Chloée

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 21:52

Aurélie Filipetti, ministre de la Culture est venue lundi à la MC 93 pour signer deux contrats "Emplois d'avenir". Le passé des TUC, des CES et autres stages bidons est pourtant bien connu : salariés sous-payés, peu formés, statuts de la fonction publique détournés et à la fin jeunes rejetés au chômage. Alors de quel avenir nous parle-t-on ? A quelques centaines de mètres de là dans la zone industrielle des Vignes les salariés de Presstalis, qui travaillent aussi dans la culture en distribuant la presse, et qui avaient un emploi et un avenir sont promis demain au chômage. Non pas que leur travail disparaisse ! Il est juste sous-traité... à des sociétés qui emploient massivement des intérimaires et qui payent au smic. Madame Filipetti a-t-elle eu une pensée pour eux ?

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