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Présentation

  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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Retrouvez notre nouveau site : www.libertaires93.org

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Trouver le mensuel AL

Vérifiez sur trouverlapresse.com, car des changements peuvent avoir lieu.
Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 15:23

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Alternative libertaire à la fête de Noisy-le-Sec

En 2008, Alternative libertaire tenait pour la 1ère fois un stand à la fête de Noisy-le-Sec. Cette présence concrétisait notre investissement depuis des années sur la ville, dans les luttes qui s'y déroulent, et notre apparition mensuelle sur le marché depuis 3 ans. En 2009, nous sommes à nouveau présents. C'est l'occasion pour nous de discuter, d'échanger, de débattre.

 

Nous vous invitons à venir nous rencontrer, découvrir nos idées, nos luttes et nos écrits.

 

Comme le reste de la Seine-Saint-Denis, Noisy-le-Sec fait face à des défis rendus encore plus difficiles par la crise du capitalisme, qui se nourrit des inégalités :

- Chômage : le taux de chômage en Seine-Saint-Denis est 40% plus élevé que la moyenne d'Ile-de-France ;
- Pauvreté : le revenu médian en Seine-Saint-Denis est le plus bas d'Ile-de-France. Il est 13% inférieur au revenu médian national.
- Logement : le taux de ménages en HLM en Seine-Saint-Denis est 60% plus élevé que la moyenne en Ile-de-France ;
- Transports : beaucoup d'habitants et d'habitantes de Seine-Saint-Denis doivent aller travailler à Paris ou dans l'ouest de l'Ile-de-France. Les transports sont insuffisants, en particulier entre les villes de Seine-Saint-Denis. De ce point de vue, la prolongation du tramway qui se termine aujourd'hui à Noisy-le-Sec est primordiale et cet enjeu dépasse largement Noisy (voir page 3).
- Stigmatisation : la Seine-Saint-Denis est régulièrement dénigrée, tant par les médias que par les pouvoirs publics.

Notre combat, c'est le combat contre les inégalités, l'exploitation, l'aliénation et l'injustice. Rejoignez-nous.

Communauté d'agglomération

Ça continue : la communauté d'agglomération géante qui doit rassembler 9 villes de Seine-Saint-Denis (dont Noisy-le-Sec, Bondy, Montreuil, etc.) dès janvier 2010 avance à marche forcée dans l'opacité, sans que les objectifs soient vraiment définis ni que les vraies questions soient posées : contrôle démocratique, implication des habitants et habitantes, services publics, coût.

 

Pour une fédération de communes démocratique et au services des habitants et habitantes, Alternative libertaire 93 participe au réseau Alter-Agglo93.

Seine-Saint-Denis

Blanc-Mesnil

Une dizaine de salariés de l'entreprise Canal Toys au Blanc-Mesnil ont conduit une grève pour leur réintégration suite à des licenciements abusifs et pour leur régularisation. Ils sont soutenus par l'intersyndicale CGT-Solidaires et un comité de soutien auquel Alternative libertaire a participé activement. Première victoire : la patron a dû céder sur les réintégrations et la constitution de dossiers de régularisation. La balle est maintenant dans le camp de la préfecture de Seine-Saint-Denis qui doit entendre les revendications de ces travailleurs et leur donner des papiers.

Bondy

La lutte de la clinique Michelet à Bondy continue. 150 résidents sont victimes d'un marchand de sommeil qui loue à des prix exhorbitants des chambres de clinique dans lesquelles par exemple il y a encore les robinets d'oxygène. En avril un incendie a dévasté 3 chambres, preuve de l'absence d'entretien du bâtiment, que le propriétaire ne remet pas aux normes. Les locataires, qui payent leur loyer et leurs impôts, sont en position de faiblesse parce qu'une partie est sans-papier. Depuis 18 mois, la préfecture fait traîner les dossiers de régularisation malgré la mobilisation des résidents et du comité de soutien. Tous les résidents et résidentes de Michelet-Bondy doivent être régularisés !

Montreuil

Sarkozy devait venir se pavaner en mai à Montreuil devant un meeting des « Jeunes populaires ». Plusieurs assemblées générales de ville ont été organisées pour riposter à cette provocation. Probablement averti de la mobilisation contre sa venue, Sarkozy s'est déballonné et tout a été annulé. La manifestation contre sa politique a été maintenue : le 16 mai, elle a rassemblé plusieurs centaines de personnes.

 

Cette première mobilisation encourageante en a permis une autre : le 4 juin, une centaine de personnes a empêché la liste antisémite de Dieudonné et Soral (ancien du Front national) d'envahir le marché de Croix-de-Chavaux.

Quelques jours plus tôt, dans le 20ème arrt, les hommes de main de Dieudonné avaient violemment agressé les antifascistes venus protester contre leur propagande haineuse qui détourne et dénature le juste combat contre le sionisme.

Saint-Denis

Saint-Denis en lutte est un collectif unitaire regroupant des syndicats, associations et organisations politiques, dont le collectif Alternative libertaire Saint-Denis. Le 1er mai, il a organisé une manifestation sur Saint-Denis regroupant plusieurs centaines de personnes.

 

Autre cadre unitaire local dans lequel AL Saint-Denis intervient : le Collectif Réquisition Logement, qui a réquisitionné en février dernier un immeuble vide appartenant à la Poste. La Poste qui spécule sur l'immobilier : le service public est décidément bien malmené par les logiques ultra-libérales !

Noisy-le-Sec

Lutte contre les licenciements à Tassos

Chez Tassos, fabricant de produits alimentaires dont une usine se situe à Noisy-le-Sec, les travailleurs et travailleuses ont mené une grève de plus d'un mois contre le plan de licenciement concernant près de la moitié du personnel (41 salariés sur 88).

 

L'entreprise Tassos est, à sa création en 74, une petite entreprise familiale spécialisée dans les produits alimentaires helléniques, installée sur l'ancien site industriel de Vallourec à Noisy-le-sec. En 2006-2007, les dirigeants de cette PME s'allient à ceux de la société Charles Armand, autre entreprise familiale basée en Normandie à Flers (Orne) pour former le groupe Amarys. Depuis dix ans, la société n'a toujours pas publié ses comptes au tribunal de commerce comme elle y est tenue par la loi.

 

Dès le mois de mars 2009, alors que la charge de travail n'a pas diminué, la Direction annonce sa volonté de faire produire deux fois plus avec moitié moins de personnel, de recourir éventuellement à des salariés de l'intérim et n'exclut pas de nouveaux licenciements, sans rencontrer d'opposition véritable de la part des organisations syndicales majoritaires au comité d'entreprise. Parallèlement, le délégué syndical CGT fait l'objet de trois procédures de licenciement, toutes rejetées par l'Inspection du travail. La direction cherche à opposer les salariés de Noisy aux salariés des autres sites de production et décide de procéder au dépôt de bilan auprès du tribunal de commerce d'Alençon (Orne), non seulement de la société noiséenne Tassos mais aussi de la maison-mère Amarys qui gère les sites de Flers et Frontignan. La mise en redressement judiciaire est en oeuvre depuis le 6 avril dernier pour une durée initiale de 6 mois.

 

Non à la fermeture, Non aux licenciements

 

Bien décidés à ne pas subir les conséquences d'une crise dont ils ne sont nullement responsables, les salariés de Tassos maintiennent leurs revendications sur la réintégration des salariés licenciés, leur reclassement et monnayeront cher leur maintien dans l'emploi. Ils organisent avec leur union locale CGT l'information à la population noiséenne sur les marchés, et la solidarité au quotidien aux portes de l'entreprise.

 

Dernières nouvelles : vendredi 5 juin, la direction a dégagé le piquet de grève installé aux portes de l'entreprise. Tous les noiséens et noiséennes doivent manifester et maintenir leur solidarité à ces salariés en lutte.

 

Un tramway nommé délire

La prolongation du tramway T1, c'est l'Arlésienne ! Gelé par la précédente municipalité noiséenne qui ne proposait qu'un parcours excentré vers l'est après s'être opposé à toute implantation du tramway, et flattait les réflexes de repli et de peur, ce projet aurait dû être relancé par la nouvelle majorité. Où en est-on ? Nulle part !

 

Le développement des transports en commun est une nécessité écologique, économique et sociale. Pour être utile, le tracé du tramway doit passer par les zones où résident ses usagers et usagères. Le faire passer dans une lointaine zone industrielle est un non-sens. Le tramway doit passer par le centre ville, que ce soit par un trajet dissocié ou non.

Si la prolongation du T1 est indispensable, ce n'est pas le seul projet qui doit être accéléré. La coupure entre le tramway T1 (de Noisy-le-Sec à Saint-Denis) et le tram-train T4 (d'Aulnay à Bondy) est aberrante. Il est tout aussi urgent de connecter ces deux lignes.

 

Il y a urgence à sortir de cette situation !

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 17:06

Centres de rétention : dehors ou dedans, nous restons aux côtés des étrangers !

 

A partir du 2 juin 2009, la Cimade ne sera plus présente dans le centre de rétention de Bobigny. Sa présence dans les centres de rétention, son action d'accompagnement juridique des personnes retenues, sa prise de parole publique indépendante, ses analyses et ses rapports nationaux d'observation gênent les autorités de l'État. Sa mission pour la défense des étrangers enfermés freine la machine à expulsion et gêne le gouvernement et ses objectifs de quotas d'éloignement.

 

C'est pourquoi le ministère de l'Immigration a décidé d'éclater une mission associative nationale en huit lots partagés dorénavant par six associations. Ce morcellement géographique supprime toute réelle possibilité de vision nationale de la société civile dans ces lieux d'enfermement. Plus grave, la mission a été redéfinie et réduit l'aide à l'exercice effectif des droits des étrangers à une simple mission d'information.

 

Mais les droits de l'Homme ne sont pas à vendre ! Il est ici question de libertés fondamentales, nous nous opposons à cette logique marchande et à la mise en concurrence des associations. Un tel dispositif n'est pas compatible avec le respect des droits des personnes retenues et une parole citoyenne indépendante et cohérente.

 

 

En 1939, la Cimade a été créée pour agir en solidarité auprès des populations déplacées et enfermées dans les camps d'internement. En 1984, elle entre dans les centres de rétention. Après 25 ans de solidarité active et de soutien juridique apporté aux étrangers enfermés dans tous les centres de rétention de France, la Cimade reste fidèle à ses valeurs et à ses engagements. Ainsi, elle entend bien continuer à aider tous les étrangers pour assurer l'exercice effectif de leurs droits.

 

Associations, syndicats, avocats, citoyens, à l'intérieur ou en dehors des centres de rétention, nous avec la même détermination à aider les étrangers pour la défense de leurs droits et de leur dignité. Dans les permanences, dans les tribunaux, dans les préfectures, dans la rue, dans les aéroports, nous poursuivrons nos actions auprès des étrangers et de leurs familles.

 

Nous réaffirmons aux étrangers enfermés que nous ne les abandonnons pas, ainsi que notre attachement à l'indépendance et à la liberté de parole et de témoignage des associations.

 

Rassemblement mardi 2 juin à 18h devant le centre de rétention de Bobigny ( Hôtel de Police) pour une manifestation solidaire !

 

Initiative soutenue par (premiers signataires) : Resf 93, LDH93, Mrap93, Droits devant!, CGT93, CGTéduc'action93, Comité de Vigilance d'Aubervilliers, le Maire d'Aubervilliers, La coordination des sans papiers93, les Verts 93, Le Vice-Président du Conseil Général du 93

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:59
Ca se passe à Bobigny, alors ça peut intéresser les habitués et habituées de ce blog!

Etats généraux du chômage et de la précarité, 16 et 17 mai 2009 à la Bourse du Travail de Bobigny

Samedi 16 mai

9H30-10H : Accueil


10H-10H45 : Introduction par un état des lieux du chômage et de la précarité en France et dans le contexte européen


11H30-12H45 : Ateliers
- Atelier 1 : Chômage, RSA, indemnisation, prise en charge des chômeurs
- Atelier 2 : Formes de précarité (intérim, CDD, saisonniers, intermittents, temps partiels, handicapés, multi-employeurs, multi-statuts...) et accès aux droits (emploi,revenu,logement, santé, papiers)
- Atelier 3 : Chômage et précarité des jeunes, notamment des moins de 25 ans
- Atelier 4 : Femmes et précarité, travail précaire et temps partiel contraint
- Atelier 5 : Lutte contre les licenciements suivant le droit des différents statuts
- Atelier 6 : La formation professionnelle, quelles revendications contre les diminutions de droit d'accès.

 

12H45-14H : Déjeuner

 

14H-16H30 : Ateliers la suite des mêmes.

 

16H30-16H45 : Pause

 

16H45-18H30 : Table ronde et débat : Le nouveau statut du travail salarié, la plate-forme pour une garantie de revenu et la continuité des droits, le Nouveau Modèle de la CIP-IDF

Dimanche 17 mai

9H30-10H30 : Rapports des Ateliers

 

10H30-12h 15 : Table-Ronde : La nécessaire alternative anti-capitaliste, la RTT, la défense de l'emploi, la sécurité sociale professionnelle.

 

12H15-13H : Déclaration commune & Cadre et Calendrier de mobilisation.

 

13H-14H : Déjeuner

 

14H-16H (si nécessaire) : Dernières mises au point

 

A l'appel de AC !, APEIS, APNEE, CIP-IDF, CNT, Collectif National pour les Droits des Femmes, Copernic, DAL, Marches Européennes, MNCP, Mouvement des Quartiers pour la Justice sociale, No Vox, Union Syndicale Solidaires, SNU-TEFI-Pôle Emploi, Stop Précarité Avec le soutien de Alternatifs, l'Appel et la Pioche, la Fédération, Jeunes NPA, MJS, Parti de Gauche,...

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 11:45

Edito - Et maintenant?

Deux millions de personnes dans la rue le 29 janvier, trois millions le 19 mars. Incontestablement, ces mobilisations ont été des réussites du point de vue de la participation.

Mais du point de vue des résultats?

Le pouvoir reste totalement autiste. Il s'agite sur la rémunération des patrons sans rien décider, il mime la colère contre les licenciements sans agir. Sarkozy, Fillon et l'UMP n'ont rien à proposer, parce qu'ils sont de fidèles défenseurs du capitalisme.

Comment pourraient-ils s'en prendre aux causes de la situation actuelle, alors qu'ils se sentent investis d'une mission sacrée : sauver ce système inique et surtout tous leurs amis qui en profitent, actionnaires, spéculateurs et grands patrons du CAC 40.

Les syndicats ne savent pas quoi faire de leur succès. Ils peinent à décider d'une suite. Aidons-les. Les travailleurs et travailleuses doivent prendre leurs luttes en main. Nous n'aurons que ce que nous prendrons !

La Guadeloupe et la Martinique ont montré que la détermination et la lutte peuvent gagner.

Inspirons-nous en.

En Bref

Communauté d'agglomération : Sans aucune consultation démocratique, les mairies de Montreuil, Romainville, Pantin, Le Pré saint Gervais, Les Lilas, Noisy-le-Sec, Bagnolet, Bondy, Bobigny veulent créer une communauté d'agglomération. Le réseau Alter-Agglo93 s'est créé pour que ça ne se décide pas sur notre dos.

Réunions publiques AL en Seine-Saint-Denis : une bonne trentaine de personnes pour chacune des réunions publiques organisées par Alternative libertaire dans le 93 en février (Saint-Denis et Noisy-le-Sec). Encourageant !

Autocollants. De nouveaux autocollants d'Alternative libertaire: Grève générale, Aux capitalistes de payer leur crise, Lutter, s'organiser.

Où va la Poste?

Les partisans de la privatisation voulue par Sarkozy prétendent que le transport des colis et plis, ainsi que les services financiers, seraient proposés à moindre coût pour une qualité meilleure. Or ce que nous disons, c'est qu'une privatisation pourrait au contraire générer une augmentation du prix, une dégradation de la qualité des services et des charrettes de licenciements. Ce serait aussi la disparition de la péréquation tarifaire qui mènerait à la fermeture des bureaux de poste non rentables, notamment dans les zones rurales, les zones populaires urbaines ou les quartiers à la population vieillissante. Les capitalistes insistent sur la liberté de choisir son opérateur postal dans un paysage concurrentiel synonyme d'abaissement des coûts du travail (les salaires) au nom de la rentabilité (les profits). C’était déjà l’argument avancé pour justifier le changement de statut de France Télécom en 1996. Le résultat a été brillant avec 70 milliards d’euros de dettes en 2001.

C'est pourquoi AL revendique urgemment :
- l'arrêt du processus de privatisation de la Poste (et si un référendum national est nécessaire pour interrompre ce processus, nous ferons campagne en faveur du refus de l’ouverture du capital, prélude à la privatisation) ;
- une réorientation sociale de ses politiques économiques en direction du maintien et de la relance d'un service public efficace au nom de l'intérêt des usagers ;
- un plan salarial de suppression de tous les contrats précaires par leur transformation en CDI, ainsi qu’une augmentation immédiate de tous les bas salaires à hauteur minimale du salaire médian (1550 euros).

Et c'est pourquoi AL participe au Comité National de Défense du service public postal opposé à l’ouverture du capital, comme à ses déclinaisons départementales et locales.

Concrètement, cela s'est traduit par un calendrier de luttes locales inscrites dans le cadre unitaire du Comité 93 de défense de la Poste :
- 22/11/08 : signatures de la pétition et diffusions de tracts à Bobigny, à Pantin, à Saint-Denis et à  Montreuil.
- 13/12/08 : diffusion d’un tract et signature de la pétition nationale à Bondy.
- 29/01/09 à Aubervilliers et 19/03/09 à Pantin : diffusion du tract unitaire, signature de la pétition nationale et spectacle de rue.

A Saint-Denis, la Poste spécule sur l'immobilier

Samedi 14 février, un collectif d'associations, d'organisations syndicales et politiques (dont Alternative libertaire Saint-Denis) a occupé un immeuble place du 8 mai 1945 à Saint-Denis. Cet immeuble inoccupé depuis plusieurs années appartient à la Poste. 9 familles y sont relogées. Sous la pression, la mairie de Saint-Denis se sent obligée de soutenir et a pris un arrêté de réquisition.

La Poste fait de la spéculation immobilière en conservant des logements vides. C'est l'illustration de la logique de profit de la direction de la Poste. Le service public ne l'intéresse pas, seule compte la rentabilité financière !
Elle pousse le cynisme jusqu'à réclamer l'expulsion des familles relogées. Résultat : la Poste perd son référé contre l'occupation, et la Justice, pourtant rarement du côté des mal-logés, condamne la Poste à payer les frais de justice !

L'occupation continue. Passez soutenir les relogés !

Michelet-Bondy : le compte n'y est pas

Après plus d'un an de lutte, il reste encore 10 sans-papiers du 50 rue Michelet que la préfecture ne veut pas régulariser. Nous, résidents et soutiens, refusons totalement cette décision inique. Tous les résidents doivent avoir des papiers !

Plus d'un an de lutte, plus de 1500 signatures de la pétition de soutien, 300 lettres de soutien des voisins du 50 rue Michelet : c'est par la mobilisation, la solidarité et la détermination que 29 régularisations ont été arrachées, sur les 39 dossiers déposés. C'est par les mêmes moyens que nous obtiendrons satisfaction pour les 10 derniers Bondynois du 50 rue Michelet maintenus par la préfecture dans l'insécurité administrative, la peur des rafles.
Nous continuerons la lutte jusqu'à ce que tous aient des papiers.

Ces régularisations sont indispensables pour empêcher la pression du propriétaire du 50 rue Michelet sur les habitants. Les agissements de ce marchand de sommeil ne cesseront que si les habitants peuvent se défendre, et pour cela, ils ont besoin de papiers en règle.

Vous pouvez nous aider ! Soutenez-nous !
- Continuez à envoyer des lettres de soutien
- Participez aux rassemblements
- Rejoignez le comité de soutien
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 10:55

Avec la réforme des territoires, Sarkozy ouvre tambour battant un nouveau chantier, dont l'un des axes est le renforcement de l'intercommunalité. Au-delà des effets d'annonce, les évolutions préconisés par Sarkozy vont dans le sens d'un appauvrissement des collectivités locales et d'une opacité croissante de leur gestion.

À l'heure où se prépare pour 2010 un projet de communauté d'agglomération regroupant neuf communes du département, qui serait la plus grosse structure en nombre d'habitants de ce type en Île de France, il n'est pas inutile de revenir sur les logiques qui sous-tendent le développement de l'intercommunalité, ni de se pencher sur les annonces, certes relativement floues, quant à la prochaine réforme des territoires (1).

Les établissements intercommunaux à fiscalité propre se sont développés dans le cadre de la loi Chevènement de 1999 : c'est dans ces structures que sont dorénavant gérées de nombreuses politiques locales et d'importantes recettes fiscales, cela bien sûr à l'écart des premiers concernés, habitantes et habitants de ces territoires.

Pour promouvoir ces structures, les gouvernements successifs ont avancé la nécessité d'une adaptation du système politique local, pour réduire les écarts fiscaux entre communes ou pour gérer l'aménagement ou les transports à des échelles mieux adaptées que les frontières communales. Mais, pour que les élus locaux s'engagent dans ces structures, l'État a pris soin de préserver les intérêts des maires, attachés à défendre leurs positions de contrôle des ressources municipales.

Des structures sur mesure pour les maires

Ainsi, les communautés de communes, communautés d'agglomération et communautés urbaines sont régies par des règles complexes et parfois optionnelles, qui offrent aux maires d'importantes marges de manœuvre. À coup également d'importantes dotations financières, l'État a organisé la montée en puissance de ces structures, qui, en ne se substituant pas complètement aux communes, permettent de maintenir certaines prérogatives dans les mains des maires.

Surtout, les associations d'élus locaux ont maintes fois refusé que les présidents intercommunaux soient élus au suffrage « universel » direct : les maires, pourtant très attachés à se prévaloir de la légitimité de l'élection, ne s'embarrassent pas de celle-ci lorsqu'il s'agit de siéger dans des structures qui gèrent, à l'écart de toute publicité, des politiques locales telles que l'aménagement, l'habitat ou les transports. De plus, la constitution des regroupements intercommunaux répond plus souvent à des alliances ou concurrences entre élus qu'à des problèmes concrets. Par ailleurs, sur le plan des inégalités fiscales entre communes, les apports de l'intercommunalité sont tout à fait restreints : le mécanisme de la taxe professionnelle unique ne réduit qu'à la marge les inégalités, qu'il contribue même à l'inverse pour une part à « fossiliser ». Sans compter que la mise en commun tout à fait partielle de la fiscalité locale ne joue qu'à l'intérieur des périmètres intercommunaux, ce qui est bien insuffisant pour contrer les inégalités entre territoires !

Au final, l'intercommunalité offre des possibilités de cumul des mandats, renforce la professionnalisation d'une partie de la classe politique, en même temps qu'elle complexifie la gestion locale, ce qui vient contrecarrer dans les faits la bonne volonté des élus à mettre en place des dispositifs dits « participatifs » !

Nouveau chambardement et vieilles recettes

L'histoire de l'intercommunalité montre ainsi comment des lois successives ont organisé l'apparition d'un nouvel échelon politique local, avant que le gouvernement ne dénonce aujourd'hui l'empilement de ces mêmes échelons, ce qui lui permettra de réduire les moyens accordés aux services socialement utiles à la population ! Car on sait que le discours de la rationalisation et de la modernisation renvoie au contraire à la volonté de diminuer les dépenses publiques.

Comment les cartes vont-elles être redistribuées ? On le saura à l'été, mais d'ores et déjà, Sarkozy ménage les maires, en annonçant que les délégués intercommunaux ne seront pas élus au suffrage direct (2). Par contre, des coupes sombres sont à attendre de la suppression de la taxe professionnelle (TP), nouveau cadeau aux industriels, qui représentait environ 28 milliards d'euros ces dernières années, dans le budget des collectivités territoriales, et non simplement les 8 milliards des annonces fantaisistes du président. Le manque à gagner de la TP (44 % environ de la fiscalité directe des collectivités), risque d'entraîner des hausses de la taxe d'habitation, qui repose sur les ménages et qui bien entendu n'est pas un impôt progressif ! Surtout, à moins de compensations versées par l'État (qui existent déjà, puisque l'État compense auprès des collectivités de nombreuses exonérations de taxe professionnelle accordées aux entreprises, en prélevant ces sommes importantes sur nos impôts !), on voit mal comment pourrait continuer à se développer l'intercommunalité à fiscalité propre, qui tire ses ressources et repose donc sur la taxe professionnelle unique.

(1) Actuellement, en Île de France, et en particulier en Seine-Saint-Denis, les structures intercommunales à fiscalité propre sont moins développées que dans les autres régions, ce qui signifie que de nombreux maires n'ont jusqu'alors pas souhaité s'y engager. Il n'existe aujourd'hui que deux communautés d'agglomération : Plaine Commune et la communauté de Clichy et Montfermeil, les autres structures, communauté de communes ou syndicats, n'étant pas sous le régime de la taxe professionnelle unique.

(2) Le Monde du 06/03/09.

Article publié dans le mensuel Alternative libertaire d'avril 2009.

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 22:03
L'APEIS (Association Pour l'Emploi, l'Information et la Solidarité des chômeurs et des précaires) est une association créée dans le Val-de-Marne en 1988 où, cette année-là, les chômeurs occupèrent les ASSEDIC de Créteil durant 186 jours. L'association se développa dans en Île-de-France ainsi qu'en province pour atteindre les 25 000 adhérents en 1995. APEIS fait partie des membres fondateurs d'ATTAC depuis 1998. Elle participa aux marches européennes contre le chômage, la précarité et l'eclusion qui ont marqué la fin des années 90.

En Seine-Saint-Denis, 5 antennes existent : Bobigny, La Courneuve, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains (pour accéder au siège départemental, faire le n° de tél suivant : 01-48-95-24-85).

Et c'est par le biais de leur journal Existence ! n°38 de décembre dernier (pour prendre contact : journal-existence@hotmail.fr) que nous apprenons la savoureuse nouvelle : une quarantaine de militant-e-s (AC, APEIS, MNCP, SNU et SUD-ANPE) ont osé demander rendez-vous avec Christian Charpy, le patron du nouveau Pôle Emploi (fusion de l'ANPE et des ASSEDIC laborieusement opérationnelle depuis janvier 2009), afin de dire tout le mal qu'il faut penser d'une fusion synonyme d'insécurisation accrue tant des salarié-e-s de la nouvelle institution (en moyenne, ce sont 200 dossiers par agent à traiter !) que des privé-e-s d'emploi contraint-e-s à l'arnaque de l'ORE (offre raisonnable d'emploi : en gros, accepter un emploi moins bien rémunéré que l'emploi perdu, situé plus loin du lieu d'habitation et pas nécessariement en rapport avec la formation du demandeur, sous peine de radiation).

D'abord on refuse cette délégation de gueux qui n'ont qu'à chercher du boulot comme tout le monde, quand la crise mondiale du capital en détruit des charretés entières chaque moins (90.000 rien que pour le début de cette année). Quelques slogans, une coupure de courant et des bourrades synonymes de l'affection des classes populaires pour les dominants qui les oppriment, et finalement la délégation est acceptée (2 par organisation présente), et reçue par Charpy himself à l'ANPE de Noisy-Le-Grand.

Première revendication : la prise en charge des frais relatifs à l'acheminement de la délégation sur le lieu du rendez-vous (il est vrai que la populace chômeuse ne gagne pas des mille et des cents, contrairement à Charpy, ancien patron de Radio France Internationale puis de l'Agence française du sang, et récipiendaire d'un salaire annuel brut de 230.000 euros - bref, ce n'est pas la crise pour tout le monde). Eh bien, figurez-vous que Charpy a cédé : le transport aller-retour a été obtenu, et en taxi qui plus est.

Il s'agit certes là d'un très modeste début. Mais le combat continue pour soulager Charpy et toute la classe possédante qu'il représente du fric qui les engraisse et qui est le produit de nos larmes et de notre sueur (début mars, c'est un agent du Pôle emploi à Saint-Quentin dans l'Aisne qui s'est suicidé sur son lieu de travail - bien sûr cela n'a aucun rapport avec la casse du service public de l'emploi induite par ladite fusion).

Franz Biberkopf
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 23:38
1/ La situation actuelle de la Poste

Issue des PTT, l'entreprise La Poste est le résultat d'une longue histoire. Un des tournants marquants de celle-ci, du point de vue de l'organisation, date du 10 mai 1946, fruit du compromis de 1945 et des exigences sociales du Conseil National de la Résistance.


La poste française
(La Poste est, depuis 1991, un « établissement public national doté d'un comptable public »), avec ses filiales, constitue le deuxième groupe postal européen après la Deutsche Post, la poste allemande privatisée. 289 100 salarié-e-s y travaillent.


A partir du 1er janvier 2006, La Poste propose des services financiers (crédits, notamment immobiliers - les crédits à la consommation ne sont pas pour le moment autorisés) par l'intermédiaire de sa filiale, La Banque postale, créée à cet effet. Depuis cette date et quelques directives européennes, la Poste a perdu le monopole de l'acheminement qu'elle avait sur les lettres de plus de 50 grammes ouvert à la concurrence depuis de cette date.


La Poste, ce sont donc :

- Outre la Banque postale (regroupement de la Direction des Services financiers et de la holding Efiposte)

- la Direction du Courrier, qui s'appuie sur une holding Sofipost qui regroupe un ensemble de filiales (ORSID, Aspheria, Certinomis, Dynapost, Maileva, Mediapost, STP, Brokers Worldwide, Europe Airpost, etc.) ;

- Coliposte, qui s'appuie sur une holding Geopost qui regroupe un ensemble de filiales (Chronopost, Exapaq, InterLink, MasterLink, Parceline, DPD) ;

- le réseau des bureaux de Poste (17,000 points de contact) qui est piloté par l'Enseigne La Poste.

Ces quatre activités sont appuyées en interne par une structure transverse Groupe organisée autour de directions Corporate et Immobilier, cette dernière s'appuyant sur la filiale Poste Immo qui gère l'ensemble des immeubles de La Poste.

- Les chiffres de 2007 : dette, 5 milliards d'euros ; résultat net d'exploitation : 943 millions d'euros.

Fin 2006, le gouvernement a exigé de La Poste une contribution exceptionnelle de 2 milliards d'euros, prétendument pour participer au financement des retraites des postiers. Tout le monde savait qu'il s'agissait de boucler le budget de l'Etat. La Poste a dû emprunter la somme de 1,8 milliard qui vient directement gonfler la dette, et les intérêts ont coûté 100 millions d'euros en 2007. Pour cette même année, l'Etat a encore ponctionné 141 millions. Pour la seule année 2007, l'Etat aura donc laissé à La Poste une ardoise de 1 milliard ! Et, pour 2006 et 2007, l'ardoise s'élève à 3,8 milliards, soit les 2 tiers de la dette !


Bref, la Poste, outre ses missions de service public que nous défendons, est déjà un acteur important de l'économie capitaliste, en France comme en dehors des frontières hexagonales.

2/ Que signifie la privatisation de la Poste ?

D'une part, les partisans de la mise en concurrence ou de la privatisation prétendent que le transport des colis et plis express, ainsi que les services financiers, seraient proposés à moindre coût pour une qualité meilleure en sortant des attributions de l'État et en se mettant au diapason de la mondialisation du capital, mais surtout que cela correspondrait à une violation inutile de liberté que d'imposer un service postal unique.


Or ce que AL dit, en accord avec les syndicats les plus revendicatifs, c'est qu'une mise en concurrence ou une privatisation pourraient au contraire générer une augmentation du prix des produits de la Poste, une dégradation de la qualité de ces derniers et des charrettes de licenciements. Ce serait aussi la disparition de la péréquation tarifaire qui mènerait à la fermeture des bureaux de poste non rentables, notamment dans les zones rurales, les zones populaires urbaines ou les quartiers à la population vieillissante.


Point idéologique important
. Les libéraux insistent, contre le monopole étatique, sur la liberté de choisir son opérateur postal dans un paysage forcément concurrentiel toujours synonyme d'abaissement des coûts du travail (les salaires) au nom de la rentabilité (c'est-à-dire de l'augmentation du coût du capital - les profits). La rentabilité, c'est-à-dire la domination de la logique capitalistique des profits sur toute autre considération, ce sont encore l'augmentation du taux d'exploitation par la destruction de postes de travail compensée par le surtravail de ceux qui restent, l'abaissement corrélatif des conditions de travail, la casse d'un statut salarial protecteur et la chasse aux syndicalistes qui contestent. Nous mettons quant à nous l'accent prioritairement sur l'égalité des services proposés et la solidarité sociale assurant cette égalité au nom d'une vision politique selon laquelle les riches n'auront plus à décider contre le reste de la société. L'égalité et la solidarité sont ces deux notions qui neutralisent toute velléité de domination des plus forts sur les plus faibles, et que la liberté conditionnée par la mise en concurrence et la marchandisation totale des services postaux rend caduques.


La liberté, si c'est pour dominer et écraser les autres,

cette liberté-là, on n'en veut pas.


Il faut bien sûr se souvenir, comme pour le rail anglais, des exemples désastreux de l'expérience anglaise de privatisation de la Royal Mail, ainsi que celle de la poste suédoise (30 000 postes supprimés, soit la moitié de l'effectif total). Ouvrir le capital pour financer des achats à l'étranger notamment n'est pas une idée nouvelle. C'était déjà l'argument avancé pour justifier le changement de statut de France Télécom en 1996. Le résultat en a été brillant avec 70 milliards d'euros de dettes en 2001.


C'est pourquoi AL revendique urgemment : l'arrêt du processus de privatisation de la Poste (et si un référendum national est nécessaire pour interrompre ce processus, nous ferons campagne en faveur du refus de l'ouverture du capital, prélude structurel à la privatisation); une réorientation sociale de ses politiques économiques en direction du maintien et de la relance là où c'est nécessaire d'un service public efficace au nom de l'intérêt des usagers ; un plan salarial de suppression de tous les contrats précaires par leur transformation en CDI, ainsi qu'une augmentation immédiate de tous les bas salaires à hauteur minimale du salaire médian (1550 euros). Et c'est pourquoi AL participe au Comité National de Défense du service public postal opposé à l'ouverture du capital, et présentement à sa déclinaison départementale.

3/ Nos actions en Seine-Saint-Denis

25 novembre 2008 : réunion comité départemental. Nous sommes peu nombreux et présent-e-s pour décréter l'élargissement de la poursuite de la lutte (le conseil général n'a même pas de représentant à la réunion et peut-être n'y en avait-il pas à la manifestation nationale du 22, et aucun représentant des partis de la gauche classiques, ni PS ni PC pourtant membres du comité national, même pas LO). La manif : malgré les honnêtes cortèges CGT et Sud-PTT (1000 personnes chacun), très peu d'usagers présents. Les éléments qui démobilisent : les annonces contradictoires du pouvoir par la bouche de Henri Guaino sur le report de la privatisation à cause de la crise économique. Pourtant on ne peut ignorer les processus de capitalisation en cours, s'agissant de la spéculation immobilière comme à Saint-Denis ou de l'acquisition de titres financiers divers. D'autre part c'est la prégnance du calendrier électoral pour les forces syndicales engagées dans les élections prud'homales et professionnelles. Bilan actions de la matinée du 22/11 : signatures de la pétition à la poste Bobigny ; 500 tracts sur 2 points à Pantin (surtout NPA et Alternatifs) ; Saint-Denis, 5000 tracts distribués sur au moins 3 points différents ; plusieurs diff' de milliers de tracts à Montreuil. La question des perspectives : expectative à cause des conclusions reportées de la commission gouvernementale planchant sur la privatisation. Sur le plan départemental, et en fonction des forces dont nous disposons, nous avons 2 comités locaux actifs (Montreuil et Saint-Denis) + 2 villes où on peut faire quelque chose (Pantin et Bondy).


Samedi 13 décembre
 : diffusion d'un tract et signature de la pétition nationale devant le bureau de poste principal de Bondy. Présents: SUD Poste, CFTC, AL 93, Bondy Autrement, Communistes unitaires, PS. Il faut savoir que lors du dernier conseil municipal à Bondy, un vœu contre la privatisation de la Poste a été adopté. Il était soumis par les Verts, soutenu par PS et PCF. Ni les Verts, ni le PS, ni le PCF ne viennent aux réunions du comité départemental (Bondy autrement s'est fait une joie de pointer la contradiction). Tout le monde, et particulièrement les Communistes Unitaires, est OK pour essayer de monter un comité local sur Bondy.

lundi 19 janvier 2009 : réunion du comité 93. Constat : si les municipalités peuvent voter des voeux contre la privatisation (Bondy), les élus ne se mobilisent presque jamais pour le comité départemental. Les partis politiques sont signataires nationalement, mais pas présents localement (sauf le NPA sur le 93). Pareillement, si le comité local de Montreuil est le plus développé du département (30 personnes actives : 3 fois plus qu'au niveau départemental ! ; prochaine réunion publique de ce comité : jeudi 12 mars prochain), il a tendance à se replier sur ses propres initiatives et ne travaille pas vraiment avec le comité départemental qui souffre donc de ces deux défections. Un meeting départemental reste toujours une idée intéressante, seulement si les syndicats sont capables de faire venir au moins 100 personnes, ce qui aujourd'hui ne paraît pas devoir être le cas. Sur le plan politique, le référendum d'initiative locale ou populaire semblerait apparaître comme un des rares outils utilisables pour exercer une pression auprès des élus (une commune rurale en aurait fait tenir un, et c'est le non à la privatisation qui a gagné). La chose a été évoquée par un conseiller municipal Vert de Montreuil lors d'une réunion publique animée par le comité local (un camarade de Montreuil est venu nous en parler). Si cette grosse municipalité faisait tenir un référendum de ce type (même articulé dans un souci électoraliste avec les prochaines échéances européennes), on imagine que les autres communes seraient politiquement intéressées à suivre cet exemple qui ainsi pourrait faire boule de neige.

Initiative du jeudi 29/01 impulsée par l'intersyndicale 93 Poste (SUD-CGT-CFDT-FO-CFTC) et couplée à l'appel interpro et intersyndical national : à partir de 10 heures à la Poste principale d'Aubervilliers (2 avenue de la République), diff' d'un tract + signature de la pétition nationale + spectacle de rue de France Kadah-Theys.

4/ Aller plus loin : un service public postal sans état

Mais nous disons aussi que cela n'est pas encore suffisant. A force d'opposer Etat et marché, on pourrait croire que le premier est une protection envers les assauts du second. Et ainsi on oublie que l'Etat, grand acteur du capitalisme, est ici l'agent qui entreprend de vendre au secteur privé un service public très populaire. Comme d'ailleurs il n'a pas cessé de le faire depuis plus de vingt ans. Gouvernements de gauche et de droite se sont ainsi succédés pour vendre les « bijoux de famille » afin de compenser les allègements de cotisations sociales, les cadeaux fiscaux et le refus de l'augmentation des impôts des plus riches, sous le prétexte fallacieux qu'ils sont le moteur de la croissance économique.


L'Etat est le premier capitaliste
, et même Engels le reconnaissait aisément. Alors des communistes libertaires ! La notion de service public nous paraît importante au sens où elle indique un mouvement de socialisation des richesses qui en puissance peuvent être réparties pour l'intérêt de tous. Soyons conséquent et allons jusqu'au bout de ce mouvement. Parce que l'Etat représente une concentration massive de pouvoirs dont les détenteurs sont toujours issus des classes dominantes, reproduisant ainsi les clivages de classe. Parce que l'Etat est cette formidable machine de perpétuation d'un capitalisme toujours plus menaçant pour l'humanité et la planète (on l'a vu ces derniers temps avec l'injection de plusieurs centaines de milliards d'euros aux banques décrétées aux niveaux national et européen). Parce qu'enfin l'Etat représente un outil de domination qui substitue de plus au plus le pénal au social, il ne peut donc pas nous servir. Au contraire.


C'est pourquoi nous revendiquons un service public assuré par la société elle-même et non par une instance supérieure incontrôlable qui la domine, sur la base organisationnelle d'une administration réellement paritaire contrôlée par des représentants démocratiquement mandatés à la fois des usagers et des salariés de la Poste. La démocratie doit être d'une part salariale : ce sont aux travailleurs de contrôler leur outil de production sur la base d'une propriété collective reconnue pour tous sans restriction. La démocratie doit être d'autre part populaire, au sens où les usagers de la Poste doivent pouvoir faire entendre leur voix quant aux orientations à prendre pour le meilleur fonctionnement social des services postaux. La démocratie sera enfin directe, puisque désindexée de l'appareil étatique et du système parlementaire qui fige la représentativité en participant à la reproduction des rapports de classe, et cela au nom de la professionnalisation élitiste de la politique synonyme d'exclusion de la majorité de la population.


Vouloir s'approprier la Poste contre les logiques du marché et la mainmise étatique, c'est commencer à s'approprier une certaine idée de la démocratie, directe, égalitaire et libertaire, au nom de laquelle les classes laborieuses et populaires se politiseraient en devenant enfin maîtresses d'un jeu qui trop souvent leur échappe.


Franz B.

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 18:35
Le gouvernement et la direction de la Poste veulent « ouvrir le capital » de la Poste, c'est-à-dire entamer la privatisation du service public postal. Les actionnaires privés qui entreront dans ce capital « ouvert » réclameront des bénéfices financiers à court terme. Cette situation accentuera la pression commerciale, la vente des produits les plus chers au détriment des besoins réels des usagers, au niveau des services financiers comme du courrier.

Non à la privatisation, ni en Seine-Saint-Denis ni ailleurs !

L'ouverture du capital est aberrante à l'heure où le capitalisme financier montre au niveau mondial son incompétence. Nous ne pouvons pas jouer l'avenir de la Poste en bourse, ni le laisser entre les mains des spéculateurs. C'est pourquoi nous refusons que la Poste cesse d'être une entreprise publique pour devenir une société anonyme.

En Seine-Saint-Denis, département le plus défavorisé d'Ile-de-France, la Poste doit continuer à jouer son rôle de lien social dans de nombreux quartiers. La transformation annoncée de la Poste remettra en cause l'accès à un compte bancaire pour les populations les plus démunies. Elle renforcera la priorité donnée aux courriers professionnels au détriment des particuliers.

L'ouverture de capital conduira la Seine-Saint-Denis à voir se détériorer encore plus le réseau postal et la qualité de service : restriction d'horaires, voire suppression de certaines annexes, boites aux lettres relevées plus tôt, distribution journalière aux particuliers aléatoire...

Développons le comité départemental et les comités locaux

C'est pourquoi un comité départemental de défense du service public postal se met en place sur la Seine-Saint-Denis. Dans la continuité du comité national, nous devons rassembler élus, usagers et postiers pour exiger un débat public sur l'avenir de la poste et un référendum sur cette question. Car le service public appartient aux citoyens et eux seuls doivent décider de son avenir.

Localement, des comités commencent à voir le jour. D'autres restent à créer. Il faut développer ces initiatives dans toutes les villes du 93 et regrouper toutes les composantes locales autour des syndicats de postiers, regroupés en intersyndicale dans le 93 (SUD, CGT, CFDT, FO, CFTC).

Mobilisation le 22/11 !

Pour montrer notre opposition à la casse du service public postal, mobilisons-nous largement avec les postiers à l'occasion de la journée nationale d'action le 22 novembre !

22/11 matin, rassemblement devant le bureau de poste de Bobigny RP
pour distribution de tracts et signature de pétitions (gare routière de Bobigny, terminus M° ligne 5)

Pour nous contacter et rejoindre le comité départemental :

- Defense-Poste-93@laposte.net
- 01 48 39 00 99
- defense-poste-93.over-blog.com

Premiers signataires de l'appel départemental : SUD PTT 93, FAPT CGT 93, FO COM 93, CFTC Poste 93, UD CGT 93, Alternative libertaire 93, les Alternatifs.

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 09:49

A télécharger: PDF version couleur et PDF version noir et blanc.

Edito : Le capitalisme, c'est la misère assurée !

Un jour, c'est « au secours, les bourses baissent, c'est la fin du monde ! ». Le lendemain : « youpi, les cours remontent, nous sommes sauvés, oublions tout  ! » Ce yoyo pathétique risque de durer. Car le problème n'est pas conjoncturel : c'est le système capitaliste lui-même qui est en cause.

Les thuriféraires de ce système paniquent, ils n'ont plus de repère. Ou plutôt, si, ils en ont un : se renflouer sur le dos des travailleurs et des travailleuses, via les Etats, appelés à la rescousse.

Tous les « experts », les éditorialistes, les hommes politiques, en France comme aux Etats-Unis, qui ne juraient que par le libéralisme le plus débridé il y a quelques semaines encore, appellent l'Etat au secours. Ces bouffons sont prêts à manger leur chapeau pour sauver leur portefeuille d'actions. Et Sarkozy en fait partie.

Mais derrière l'Etat, il s'agit de prendre sur la seule richesse, celle créée concrètement par les travailleurs et les travailleuses, pour regonfler les bénéfices, les dividendes et les revenus boursiers de parasites qui, eux, ne produisent rien. Les produits financiers aussi stupides que les subprimes ne représentent aucune richesse, à part une valeur purement spéculative.

Oui, le capitalisme, c'est la misère assurée !

Plan de sauvetage ou arnaque ?

360 milliards. Le gouvernement français s'engage à couvrir les conneries des banquiers, des spéculateurs et des apprentis-sorciers de la finance en tous genres à hauteur de 24 millions d'années de SMIC ! Pourtant, il y a quelques mois à peine, « les caisses [étaient] vides » (N. Sarkozy, 8/1/2008). Toutes les mesures anti-sociales se justifiaient ainsi « magiquement », sans discussion ni analyse réelle de leur bien-fondé.

Faire travailler les salariés et salariées jusqu'à la mort et les priver de retraite ? Les caisses sont vides ! Priver de soins les malades en instaurant des franchises médicales ? Les caisses sont vides ! Geler les salaires, réduire le nombre de fonctionnaires ? Les caisses sont vides ! Détruire le service public postal en le privatisant ? Les caisse sont vides !

Mais le masque tombe, le gros mensonge ne tient plus. Quand il faut trouver de quoi sauver les financiers, de quoi rattraper leurs grosses bourdes, alors là, plus d'hésitation à faire marcher la planche à billets et à « inventer » les milliards qui manquaient pour tout le reste...

Pas touche aux services publics !

Non à la privatisation de la Poste

La casse des services publics se poursuit. Nouvelle cible : la Poste. La direction de la Poste et l'Etat nous annoncent une « ouverture de capital ». On sait ce que ça veut dire. On l'a vu avec France Telecom, par exemple : c'est la privatisation en marche. Il s'agit de laisser les investisseurs privés décider du sort de la Poste.

Or la situation financière actuelle montre que le privé, la bourse, c'est le gaspillage, l'incompétence et la faillite. Vouloir confier l'avenir du service public de courrier aux pitres qui ont évaporé quelques milliers de milliards, sous prétexte d'« efficacité » face à la concurrence, voici une idée bien curieuse. Car les hésitations du gouvernement et des conseillers de Sarkozy ne changent rien à leur fond ultra-libéral : ils veulent privatiser, ils attendent juste le bon moment.

La mobilisation s'organise à la Poste. Une première journée de grève a eu lieu le 23 septembre. Une nouvelle est prévue le 22 novembre. Mais la défense du service public du courrier nous concerne tous et toutes. Les usagers doivent se mobiliser aux côtés des postiers.

Converger vers une défense d'ensemble

La Poste n'est pas le seul service public attaqué. Par les suppressions de moyens, l'Education et la Santé sont également dans la ligne de mire. Depuis longtemps déjà, une logique de rentabilité financière est imposée aux transports en commun.

Toutes ces attaques relèvent de la même idéologie qu'on voit à l'oeuvre dans le soit-disant « sauvetage » des banquiers, des spéculateurs et des boursicoteurs : privatiser les bénéfices au profit de quelques-uns, socialiser les pertes sur le plus grand nombre. Autrement dit : « face je gagne, pile tu perds ». Nous refusons ce marché de dupes.

Les services publics répondent aux besoins collectifs. Ces richesses communes sont le bien le plus important.

Pétition contre la privatisation de la Poste : http://www.pastouchealaposte.ras.eu.org

En Seine-Saint-Denis, la défense s'organise

Un comité départemental de défense du service pblic postal se met en place. A l'heure où nous écrivons, il regroupe : SUD PTT 93, FAPT CGT 93, FO COM 93, CFTC Poste 93, UD CGT 93, Alternative libertaire (Saint-Denis et Seine-Saint-Denis Centre), les Alternatifs.

Une première action est prévue le 22/11 dans la matinée devant le bureau de Poste de Bobigny RP (gare routière de Bobigny, terminus M° ligne 5).

Pour joindre le comité départemental : Defense-Poste-93@laposte.net

Un logement décent pour tous et toutes !

Un réseau des mal-logés se met en place sur la Seine-Saint-Denis. Il regroupe actuellement des collectifs de mal-logés et des comités de soutien d'Aubervilliers, Bondy, et Saint-Denis. Un premier rassemblement a eu lieu le 15 octobre devant la préfecture de Seine-Saint-Denis pour dénoncer les expulsions et l'absence d'une véritable politique du logement. Voici le premier appel de ce réseau.

Non aux expulsions ! Ras le bol des logements insalubres ! Non aux marchands de sommeil ! Ras le bol des loyers trop chers !

A Aubervillers (5 et 56 rue Gaetan Lamy), à Bondy (clinique Michelet), à Saint Denis (rue Arthur Fontaine) des marchands de sommeil profitent de la précarité des habitants pour s'enrichir, en louant des logements insalubres et petits à des familles, à des loyers délirants. A Saint Denis et Pantin, des familles expulsées campent dans la rue. D'autres habitants sont expulsés de manière isolée, renvoyés à la rue alors que des logements sont vides !

En imposant des loyers exorbitants, dans toute la Seine Saint Denis, les bailleurs privés et les hôteliers s'enrichissent sur le dos des familles de travailleuses et travailleurs, en profitant d'une « crise du logement » (loyers inaccessible, pénurie de logements, inégalité de la répartition des logements sociaux). Cette crise est organisée par les spéculateurs et cautionnée par les pouvoirs publics (que ce soit par leur inaction ou le concours de la force publique donnée aux expulsions).

Les travailleuses et travailleurs les plus précaires, sans papiers, intérimaires, chômeurs, sont quant à eux dans l'impossibilité de trouver un logement décent, délaissés des bailleurs sociaux, obligés à la sur-occupation des logements, au squat dans le logement social ou des immeubles insalubres et dangereux, ou à la merci des marchands de sommeil pour se loger. S'y rajoutent le sur-endettement et l'impossibilité de changer de logement en cas de nécessité.

Cette situation ne peut plus durer !

Nous voulons :
- L'arrêt des expulsions !
- Le relogement des mal-logés et des expulsés dans des logements décents !
- La régularisation des travailleurs et travailleuses sans papiers, pour leur donner les moyens d'échapper aux marchands de sommeil !
- Le blocage des loyers et des charges

Réquisitionnons les logements vides, pour reloger les familles expulsées, et pour enrayer la logique spéculative et faire baisser les loyers !

En bref

A écouter : Casey (Ennemi de l'ordre). C'est une rappeuse du Blanc-Mesnil, et on aime bien.

Michelet-Bondy : la lutte continue. 15 régularisations sur 37 dossiers, le compte n'y est pas !

Edvige, rien n'est réglé. Le gouvernement tente de faire croire qu'il n'y a plus de problème avec le fichier policier Edvige (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale). C'est faux. La mobilisation continue contre l'idéologie « tous coupables ».

Amiante à Bondy : la préf bouge enfin ! La préfecture de Seine-Saint-Denis a pris 2 arrêtés le 13/10 contre la société Sanir-PLMT qui obligeait des sans-papiers à planquer de l'amiante à deux pas de l'hôpital Jean-Verdier.

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 11:47
Non aux expulsions ! Ras le bol des logements insalubres ! Non aux marchands de sommeil ! Ras le bol des loyers trop chers !

A Aubervillers (5 et 56 rue Gaetan Lamy), à Bondy (clinique Michelet), à Saint Denis (rue Arthur Fontaine) des marchands de sommeil profitent de la précarité des habitants pour s'enrichir, en louant des logements insalubres et petits à des familles, à des loyers délirants. A Saint Denis et Pantin, des familles expulsées campent dans la rue. D'autres habitants sont expulsés de manière isolée, renvoyés à la rue alors que des logements sont vides !

En imposant des loyers exorbitants, dans toute la Seine Saint Denis, les bailleurs privés et les hôteliers s'enrichissent sur le dos des familles de travailleuses et travailleurs, en profitant d'une « crise du logement » (loyers inaccessible, pénurie de logements, inégalité de la répartition des logements sociaux). Cette crise est organisée par les spéculateurs et cautionnée par les pouvoirs publics (que ce soit par leur inaction ou le concours de la force publique donnée aux expulsions).

Les travailleuses et travailleurs les plus précaires, sans papiers, intérimaires, chômeurs, sont quant à eux dans l'impossibilité de trouver un logement décent, délaissés des bailleurs sociaux, obligés à la sur-occupation des logements, au squat dans le logement social ou des immeubles insalubres et dangereux, ou à la merci des marchands de sommeil pour se loger. S'y rajoutent le sur-endettement et l'impossibilité de changer de logement en cas de nécessité.

Cette situation ne peut plus durer !

Nous voulons :

- L'arrêt des expulsions !
- Le relogement des mal-logés et des expulsés dans des logements décents !
- la régularisation des travailleurs et travailleuses sans papiers, pour leur donner les moyens d'échapper aux marchands de sommeil !
- le blocage des loyers et des charges

Réquisitionnons les logements vides, pour reloger les familles expulsées, et pour enrayer la logique spéculative et faire baisser les loyers !

Rassemblement le mercredi 15 octobre
17 heures,
Parvis de la préfecture de Bobigny

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