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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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Vérifiez sur trouverlapresse.com, car des changements peuvent avoir lieu.
Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 09:31

Hier 15/10, l'AG des Communaux a reconduit la gréve. Tonalité très radicale avec un mot d'ordre de blocage de l'économie très largement partagé. Il faut maintenant coordonner les luttes pour que cette volonté se traduise concrètement.

Les lycéens bloquent toujours le principal lycée, les enseignants partiront en grève reconductible la semaine prochaine.

Une manif à travers la ville (communaux et lycéens) a regroupé plusieurs centaines de personnes pour converger vers le dépôt SNCF. Une incompréhension entre syndicats et lycéens a malheureusement conduit à une dispersion un peu hâtive. Des lycéens de Romainville a ensuite rejoint ce rassemblement, et plus tard un cortège de Bondy a manifesté jusqu'à la gare de Noisy-le-Sec. Très fort dispositif policier.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 21:49

Eux et nous: classe contre classe !

 

Salle Charlie Chaplin, 34-36 rue Moissan, Noisy-le-Sec

Bus 105, 145, 301, 545 (arrêt Salengro-Auffret). RER E (station Noisy-le-Sec). Tram T1 (arrêt Noisy-le-Sec RER).

 

 

Nous, les travailleurs et les travailleuses Eux, les capitalistes
Nous devons travailler toujours plus longtemps avant d’avoir droit à une retraite toujours plus faible. Bientôt le travail jusqu’à ce que mort s’ensuive ?
Ils se versent des retraites-chapeaux ou s’octroient des régimes de retraite de faveur comme les parlementaires.
Nos salaires stagnent, voire baissent au gré des chantages patronaux.
Ils se gavent de bonus, de stock-options et de dividendes pharaoniques, tous pillés sur la richesse créée par les travailleurs et les travailleuses.
Nos droits s’amenuisent de jour en jour, au fil du déchaînement de l’hystérie répressive et liberticide du gouvernement, et des chantages à la panique terroriste.
Ils fricotent, magouillent et corrompent : ministres et délinquante fiscale, président et grands patrons qui délocalisent et licencient, etc.
Nous subissons le harcèlement d’une justice de classe pour délit de solidarité à tous les niveaux : criminalisation de l’action syndicale, délit d’amitié avec un étranger ou une étrangère, stigmatisation de populations en fonction de leur naissance ou de leur lieu d’habitation.
Ils traquent, raflent et déportent les étrangers et les étrangères. Ils les exploitent à tous les niveaux.
Nous sommes réduits au silence alors même que nous sommes les plus nombreux.
Ils contrôlent les média, ils mentent partout et tout le temps, ils se maintiennent au pouvoir par le mensonge et la terreur.

 

Assez ! Résister à la casse des droits sociaux et des libertés individuelles et collectives, ce n’est plus suffisant. Passons à l’offensive pour de nouveaux droits et de nouvelles conquètes sociales, pour une organisation de la société libertaire, égalitaire et solidaire ; pour une organisation sociale autogestionnaire ; contre le capitalisme.

 

Contre la classe qui nous opprime, nous exploite et nous humilie, nous sommes les plus nombreux : construisons le communisme libertaire !

 

Venez en débattre avec les militants et militantes d’Alternative libertaire Seine-Saint-Denis.

 


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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 01:56

images.jpgPlus de dix ans après l’adoption d’une loi imposant aux communes la réalisation d’aires d’accueil et de stationnement pour les Gens du voyage, à peine la moitié des places prévues sur toute la France sont aujourd’hui ouvertes. Les personnes  vivant en caravane sont contraintes de s’installer là où elles le peuvent, faute de possibilités régulières. Les premiers responsables de cette situation tendue sont ceux des maires qui ne respectent pas leurs obligations légales, sans que les préfets ne les y contraignent, comme la loi le prévoit. L’injustice serait patente de sanctionner aveuglement les victimes de ces carences de l’Etat et des collectivités territoriales, sans offrir de perspectives d’accueil.

A la différence de tous les autres français, une loi discriminatoire de 1969 impose toujours aux personnes vivant en caravane un contrôle policier régulier, avec l’obligation de carnets de circulation à faire viser tous les trois mois au commissariat ou en gendarmerie. Ainsi sous surveillance constante, avec une liberté de circulation en France sous contrainte, incapables de s’arrêter là où ils le souhaitent, exclus en pratique du droit de vote du fait d’un délai dérogatoire de trois ans pour s’inscrire, ces « Gens du voyage » peuvent légitimement être défiants envers des pouvoirs publics qui les traitent en citoyens de seconde classe. Aprés les multiples expulsions connues dans notre département :

 

CENT NOISEEN(NE)NES S'ENGAGENT AUPRES DE TOUS !

A l’initiative de Alternative Libertaire, la FCPE, Lutte Ouvrière, la LDH, le MRAP, le NPA, le PCF, le SNU-IPP,  les Verts

 

ENGAGEMENT SOLIDAIRE VIS A VIS DES POPULATIONS (Roms ou autres) VIVANT DANS LES BIDONVILLES

Mai 2009 – Diego 7 ans à Bobigny ; février 2010 – Stéfan 3ans et Francesca 15 mois à Orly ; avril 2010 – Laurencio 5 ans à Gagny. Ces enfants sont morts dans l'indifférence quasi-générale, dans l'incendie des bidonvilles où ils vivaient avec leurs parents.
Combien d'autres noms devront allonger cette liste macabre pour que l'indignation véritablement collective, oppose un refus catégorique à cette précarité extrême ?
Leurs parents, citoyens européens, sont venus notamment de Roumanie et de Bulgarie, poussés par des siècles de  discriminations, en quête d'une vie meilleure.
Ils font partie de populations arrivées en France ces dix dernières années, habitants de baraquements misérables, construits sur des terrains laissés vacants, sur les bords d'autoroute, de canal, en périphérie des grandes villes. Car, en effet, ici et maintenant, des hommes et des femmes à l'instar des familles de ces enfants, continuent à être  confrontés de façon très virulente, à l'ostracisme et à la xénophobie.
Ils sont l'objet d'expulsions répétées avec destruction de leurs abris de fortune, le plus souvent au mépris des lois en vigueur.
Du fait entres autres, de l'errance contrainte d'un lieu à un autre, ils se trouvent exclus des droits les plus élémentaires. Ils ne peuvent bénéficier d'un suivi médical que leur état de santé pourtant imposerait.
Le peu d'enfants scolarisés, ne peuvent l'être de manière continue. Beaucoup n'ont aucune possibilité de s'inscrire et /ou de fréquenter un établissement scolaire. Tous vivent dans un état d'insécurité permanente, particulièrement traumatisant pour les plus jeunes.
Rappelons que ces conditions de vie inacceptables, sont principalement dues à la position du gouvernement français qui impose aux Bulgares et aux Roumains, des mesures transitoires, restreignant l'accès à l'emploi et par conséquent à la protection sociale bien qu'ils soient citoyens Européens.
A Noisy le Sec, comme ailleurs dans le département, des familles ont par nécessité vitale et non par choix, installé leur cabane, unique toit provisoire dont elles peuvent disposer.
A Noisy le Sec comme ailleurs, la situation d'abandon dans laquelle cette population se trouve, est obligatoirement génératrice de tensions aiguës avec le voisinage.
Pourtant, à Noisy comme ailleurs, elle subit autant, voire davantage que l'entourage proche, les nuisances en matière d'hygiène notamment, dont il est plus simple de la rendre responsable alors qu'elles ne sont que conséquences de son dénuement.
Pourtant à Noisy comme ailleurs nous devons refuser le retour des bidonvilles.
Pourtant à Noisy comme ailleurs toute personne a le droit de vivre dans un logement décent ou un lieu d'habitation adapté.
Aujourd'hui, laisser les phénomènes de rejet s'installer, c'est prendre le risque de rendre la situation totalement ingérable à plus ou moins court terme. Aujourd'hui plus que jamais, il est impératif de condamner très fermement et ouvertement, les réactions racistes.
Si chacun seul et isolé, peut se sentir impuissant face à cette question des bidonvilles évidemment complexe, elle doit être posée avec force de façon collective à chaque niveau de responsabilité. Prendre position clairement renvoie à la volonté politique et au respect des valeurs républicaines.
A Noisy le Sec, nous pouvons ensemble interpeller les différents échelons impliqués et nous joindre par exemple au mouvement qui exige l'abrogation du statut provisoire sur le droit au travail seul moyen de favoriser durablement l'insertion.
Mais nous avons aussi à prendre l'engagement concret de faire avancer leurs droits.

Dans un premier temps nous nous engageons à ;


• Défendre leurs droits au travail et leur accès à l’emploi.
• Défendre la stabilité sur le territoire des familles qui ont dû s'y installer, en attendant des solutions de logements et de lieux d'habitations adaptés.
• Défendre et favoriser l'accès à l'hygiène (installation de points d'eau et de toilettes, mise à disposition et ramassage régulier de containers à ordures...)
• Défendre l'accès à la santé (suivi médical adapté, vaccination, consultation PMI et de planning familial...)
• Défendre l'accès à la scolarisation pour tous les enfants
• Favoriser la connaissance et la reconnaissance mutuelle de toutes les populations pour fabriquer un lien social solide.

 

Les 104 premiers signataires noiséens :
Nicole Auxenfants, Cris Beauchemin, Estelle Beauchemin, Emilie Beguin, Eva Berger, Anne Berthelot, Brigitte Bezier, Eric Bourbres, Gaelle Brynnhole, Jean-Paul Burot, Yves Chaumard, Claude Chedal, Alain Chiappini, Danièle Clayette, Joëlle Claette,Stéphane Clayette, Christiane Cocquart, Christophe Cottard, Anne Laure Coulibaly, Claude Coulbaut, Joel Couvé Xavier Cramard, Céline Curt, Christine Darchez, Stéphane Dauchez-Mariage, Noelle Daumont, Patrick Decreus, Jean-Michel Delarbre, Anne Déo, Monique Dereboul, Véronique Fontaine, Céline Freyss, Maité Gallou, Yves Gallou, Jocelyne Garangui, Gilles Garnier, Jean-Paul Garnier, Gérard Gautheron, Gérard Gladieux, Florence Goguel, Sylvain Goldstein, Charline Gouhier, Sylvain Gouhier, Gabriel Guiche, Marie-Thérese Guyon, Boussad Habbad, Patrick Hamon, Roseline Hamon, Héléne Hanania, Céline Jalat, Claudine Joubert, Christine Labbe, Pascale Labbé, Sylviane Labbé, Liliane Lascoux, Patrick Lascoux, Nadine Lauthelier, Nadine Le Clère-Dorigné, Didier Lemoine, Patrick Lepaingard, Adriana Le Rille, George Le Rille, Clément Leonard, Marie Madeleine Le Sausse, Malika Lounis, Philippe Malthet, Clotilde Maillard, Antonin Mariage, Francoise Maurin, Mohammed Mechmache, Madjid Mendaci, Michèle Mercier, Guillaume Mignard, Brigitte Montbellet, Elise Montbellet, Arnaud Monfort, Denise Monsel, Ryad Mokrane, Lola Maritsens, Fabienne Nenez, Roland Pavot, Marielle Pouillard, Nicolas Renard, Michèle Richard, Dominique Robbe, Serge Robineau, Jean-Claude Roger, Marie-Andrée Roginsky, Olivier Sagette, Jeanette Sarrabeyrouse, Michèle Sarrabeyrouse, Olivier Sarrabeyrouse, Pierre Sauve, Mériem Sebaï, Samia Sehouane, Laurent Teboul, Gilles Thomas, José Tovar, Patrice Tranchant, Guy Trésallet, Nathalie Trubert, Alain Tubiana, Véronique Vaude, Akli Zoughebi

Pour faire circule cet appel : téléchargez le document à retourner aux organisations signataires :

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 01:14

Cette année encore du 7 au 9 mai 2010, la compagnie OPOSITO organise une manifestation annuelle d'artistes de rue à Noisy le Sec, quartier de Merlan. Point d'ancrage de la compagnie dans la ville, cette manifestation se déroule essentiellement en extérieur et depuis 19 ans elle est devenue un évènement partagé par les noiséens et un public francilien multiple. 

Lieu de confrontation et d'échanges entre les noiséens et leurs voisins, amateurs de la rue et professionnels du spectacle, les Rencontres d'Ici et d'Ailleurs sont l'occasion pour de nombreux spectacles de rencontrer leur premier public avec l'aide et le concours du "Moulin Fondu", centre national des arts de la rue, lieu de résidence de la compagnie qui comprend des locaux adaptés à l'accueil de multiples équipes artisitiques, d'une salle de répétition, d'ateliers de couture et de fabrication équipés en outillages semi-industriels permettant la construction de scénographies adaptées.

rubon169

 

Mais ces rencontres commençaient dès ce soir, jeudi, par une représentation plus particulièrement destinée aux habitants noiséens d'un premier spectacle "La caravane de verre, Voyage au pays d'Emile Gallé". En nous invitant à les accompagner et voir nos rèves et vies derrière le miroir, la compagnie OPOSITO, ses Henriettes et Emiles veulent changer le monde qui n'est pas seulement d'opérette. Nous le ferons avec eux.......

Caravane-de-verre.jpg

 

Nous vous invitons à venir partager cette nouvelle création de la compagnie OPOSITO qui sera présentée à nouveau vendredi et samedi soir  mais aussi du 10 au 23 juillet prochain à Villeneuve-lez-Avignon (30).

Téléchargez le programme des rencontres :

http://www.oposito.fr/IMG/pdf/RIA_2010-Programme-www.pdf

 

LES COMPAGNIES INVITÉES ET LES CARTES BLANCHES

 

 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 08:16

UCP.jpgEn partenariat avec, la médiathèque de Noisy-le-Sec, l'Université populaire et citoyenne de Noisy le Sec a le plaisir de vous inviter à une conférence- débat dans le cadre de son cycle de cafés citoyens ... de saison !

 

Samedi 20 mars à 17h
Thème traité: "Histoire sociale de l’impôt"
Animée par Alexis Spire ( économiste ).
Médiathèque R. Gouhier: 3, rue J Jaurès 93130 Noisy le Sec

 

En 2008, 36 millions de personnes ont rempli une déclaration d’impôt en France. Avec le temps, ce rituel a pris la forme d’une évidence ; il suscite certes des mécontentements, des récriminations, mais il n’est plus guère contesté. Comment une telle pratique a fini par s’imposer à l’ensemble de la société française ? Le retour sur la généalogie de cette relation entre l’Etat et ses administrés montre que le geste du paiement de l’impôt a mis du temps pour être accepté par tous ceux qui doivent s’y soumettre.

Analyser l’impôt par une approche d’histoire sociale permet de montrer comment l’impôt s’est très progressivement immiscé dans la vie quotidienne des individus, a modifié leurs pratiques et les a du même coup conduits à développer des stratégies de ruse, de négociation et de contournement. L’émergence de l’Etat social au XXe siècle puis son développement ont contraint les gouvernements successifs à augmenter le nombre de contribuables et à diversifier les types de prélèvements. Mais chacune de ces incursions nouvelles de l’Etat s’est accompagnée de résistances, individuelles ou collectives. Au-delà des formes les plus visibles de protestation, on voudrait présenter ici une histoire des rapports quotidiens entre les Français et l’impôt ; une histoire sociale qui se situe à l’intersection de l’histoire économique et de l’histoire de l’Etat et qui constitue un puissant révélateur des relations de confiance et de défiance que les individus entretiennent à l’égard de la collectivité.

Alexis Spire, chercheur au CNRS, a travaillé sur le pouvoir des agents de l’Etat dans la politique d’immigration (Etrangers à la carte, Grasset, 2005). Il prépare avec Nicolas Delalande un ouvrage de synthèse sur l’histoire sociale de l’impôt.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 09:30

Sans partager ni le "notre république" ni la fascination pour les "valeurs de la République", on peut cependant se reconnaître dans une bonne partie des questions posées par ce débat organisé par la LDH et UCP 93... Et pourquoi pas aller y apporter une contradiction libertaire sur cette "république" et ses "valeurs"...

 

Quelle place pour les minorités dans notre république ?

Café citoyen le 19 janvier
20 h 30 - Café l’Ambassade rue du Merlan - Noisy le Sec

 

La France républicaine affiche aux frontons de ses mairies une belle devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Or la société dans laquelle nous vivons paraît trop souvent loin de cet idéal :

- La logique économique creuse les inégalités entre les personnes, les groupes, les territoires… La remise en cause des services publics et les failles de la protection sociale pénalisent les plus précaires.

- Le discours officiel prône la libre concurrence et le chacun pour soi, s’accommode des replis identitaires et communautaires, flirte avec le retour du religieux, alors que s’affaiblissent les solidarités anciennes et les collectifs de lutte et d’émancipation construits par les salariés.

- Comme souvent régression sociale et recul des libertés publiques vont de pair : la politique de la peur, le tout sécuritaire et une justice de plus en plus répressive l’emportent sur les politiques de développement, de prévention et d’éducation, les contre pouvoirs sont remis en cause, un discours xénophobe flatte l’extrême droite et encourage le racisme.

 

Dans un tel contexte, comment s’étonner des discriminations et des tensions qui pourrissent la vie sociale et fragilisent la démocratie :

 

- Les femmes, la moitié du corps social, sont encore loin de parvenir aux mêmes emplois et aux mêmes salaires que les hommes.

- Une partie de la population est stigmatisée et discriminée en fonction du nom, de la religion, de la couleur de peau, du quartier… Une autre en fonction de son handicap ou de son orientation sexuelle. Et pour certains, les facteurs se cumulent !

- Les immigrés, et en particulier ceux qu’on prive du droit au séjour, occupent des emplois dévalorisés où ils sont particulièrement exploités, et peinent pour accéder à leurs droits (logement, santé).

- Les roms et tous ceux qui n’ont pas la chance de bénéficier d’un hébergement stable, sont traités comme des citoyens européens de seconde zone, dont les habitats précaires sont détruits et les enfants souvent privés de scolarisation.

 

Rien n’est pire pour la cohésion d’une société

 

- quand la réalité quotidienne dément les principes sur lesquels elle est bâtie,

- quand les solidarités familiales ou communautaires ou, pire, les logiques de bande, deviennent les seuls appuis dans la jungle sociale…

Comment lutter contre les discriminations ? Quelle place donner aux minorités dans notre démocratie ? Comment concilier diversité et cohésion sociale ? Comment la société française peut-elle se réapproprier les valeurs de la République ?

 

Tels sont les thèmes que nous vous proposons de débattre le mardi 19 janvier 2010 :

 

La discussion sera introduite et animée par Malik SALEMKOUR, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme.

 

Organisé par UCP 93 et LDH Section Bondy Noisy Rosny

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 06:14

Affiche-A3-Jacquard-couleur.jpgConférence d’Albert Jacquard, introduction par Jean-Baptiste Eyraud, porte parole de DAL

 

Le professeur Albert Jacquard, et Droit Au Logement (DAL), organisent une conférence le 29 janvier 2010, à 20h au Théâtre des Bergeries (Noisy- le-Sec)

 

Alors que la crise du logement s’aggrave, il y a 1 ,8 millions de logements vacants en France, dont 330 000 en Ile de France, selon l’ INSEE. Ils sont vides par négligence, par calcul mercantile, par refus égoïste de louer… et ceci, sans compter les millions de mètres carrés de locaux et de bureaux également inoccupés…

 

Ces logements sont vacants alors que 55 000 ménages en Ile de France ont déposé des recours et attendent que les Préfets les relogent comme les y oblige la loi DALO.

 

Ils sont vacants, alors que des jeunes, des étudiants, des mal-logés, des artistes, des précaires, ou des intermittents réquisitionnent des espaces vacants pour se loger, en faire des lieux de vie, de travail et d’échange. Ils restent vides lorsque les habitants en ont été expulsés…

 

"Mieux vaut une réussite solidaire qu’une réussite solitaire

 

Chercheur généticien, Albert Jacquard est Président d’honneur de l’association Droit Au Logement.

 

Dans son dernier ouvrage il nous communique ses craintes d’implosion de notre vie collective : qu’il s’agisse de la dégradation de la planète, du climat de notre planète, des risques de conflits ou de déflagrations nucléaires, de la pression démographique, de l’appropriation capitaliste de la technique et des récents développements de la crise financière en cours.

 

Informations pratiques :

- Théâtre des Bergeries, 5 rue Jean-Jaurès à Noisy-le-Sec (931 30).

- Restauration rapide et boissons sur place à partir de 1 9h30.

- Bus 1 05, 1 45, 301 , 545, arrêt Jeanne D’arc, Rer E et tramway T1 Noisy-le-Sec gare

- Contact : Fédération Droit Au Logement, 24, rue de la Banque 75002 Paris - 01 40 27 92 98

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 02:24

L’EGALITE DES CHANCES A  L’ECOLE :

MYTHE REPUBLICAIN  ET/OU  IMPOSTURE  LIBERALE ?

Le concept d’ « égalité des chances » jouit encore aujourd’hui d’un grand prestige dans la population, associé au mythe de « l’égalité de traitement » de tous les élèves, quelle que soit leur origine (sociale, ethnique, culturelle, géographique… ) dans le cadre du principe républicain de la gratuité d’accès  au  « service public » de l’éducation nationale.  C’est en son nom que, depuis le début des années 1960 ( création du « collège unique » ) sont menées toutes les « réformes » pour plus de démocratie et de justice sociale, à l’école et dans la société.  Ainsi, tout élève est censé pouvoir « réussir », et si ce n’est pas le cas, ce serait parce qu’il souffrirait de capacités intellectuelles limitées  ( médicalisation de l’échec scolaire ), d’aptitudes « naturelles »contrariées ( c’est pas un intellectuel);  ou tout simplement du manque de caractère ( il est fainéant, il ne travaille pas ), problèmes insurmontables souvent aggravés  d’insuffisances éducatives familiales  (c’est  la faute aux parents qui ne s’intéressent pas assez à la scolarité de leurs enfants ).  Pourtant, force est de constater que les inégalités ne cessent de s’aggraver, et toujours dans le même sens :  au détriment des élèves socialement les plus fragiles .  Alors,  cette « égalité des chances »  ne serait-elle qu’un mythe impossible à atteindre, voire une imposture idéologique ?  comment les parents peuvent ils surmonter  les entraves au parcours scolaire de leur enfant ?  Comment sortir de ces problématiques étouffantes et concevoir une école de la réussite pour chacun(e) et pour tou(te)s ?

Le débat sera introduit et animé par J. P. TERRAIL, professeur des universités, sociologue spécialiste des questions de l’éducation. 

L’UCP 93 , antenne de Noisy le Sec - Romainville, organise un Café Citoyen

 

Mardi 17 novembre2009,

( 20h - 22h )

Au café L’Ambassade de Merlan (rue Merlan) à Noisy le Sec

(Entrée et participation libre et gratuite).


L'UCP93 en ligne : Plus d’informations sur le site educationpopulaire93.fr



 


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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 13:07
Comme chaque année l'association "Les Fondus de Merlan" organise du 16 au 18 octobre une exposition des artistes locaux, professionnels ou non, habitant de Merlan, quartier historique de la ville.
Ils ont du talent et ils sont nombreux et ca se passe au local LCR de la Place du Moulin Fondu ainsi qu'au café "L'ambassade de Merlan" dont les nouveaux exploitants programment de multilples initiatives tout au long de l'année (Café philo, theatre, etc...)

Pour tout contact : lesfondusdemerlan@free.fr

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 13:14
Lors de la victoire aux élections municipales en 2008 de la liste PS dans la commune de Noisy-Le-Sec, celle-ci avait pris des engagements supposés fermes afin de lutter contre la précarité sévissant au sein de la collectivité territoriale. On sait que les poches de précarité sont plus nombreuses dans le public que dans le privé. Et ces poches sont encore plus présentes dans les collectivités territoriales qui peuvent, depuis ces trois dernières années, se séparer d'un agent refusant un nouveau contrat sans lui reverser la moindre indemnité. Dont acte. Sauf que rien n'arrivait. Les promesses électorales n'engagent que celles et ceux qui les croient, a dit un jour Charles Pasqua. Grande vérité souvent refoulée du monde politicien et à laquelle le PS n'échappe visiblement pas.

C'est alors que l'UL CGT, et particulièrement la CGT ouvriers et employés de Noisy-Le-Sec, a décidé de prendre aux mots la mairie et ses engagements électoraux. Le rappel à l'ordre de la lutte contre la précarité a d'abord pris la forme symbolique de la constitution d'un bureau de titularisation ouvert par les militants syndicaux afin de recenser les travailleur-se-s précaires employé-e-s par la ville. Les demandes, s'élevant à plus de deux cents, ont afflué auprès de ce bureau. Un travail de recensement des demandes, des secteurs et services professionnels d'où elles émanaient, et de vérification de la légitimité de ces demandes, a donc été entrepris. Il se trouve que le constat finalement établi a rendu compte de l'emploi de plusieurs dizaines de salarié-e-s précaires depuis plusieurs années, voire pour certain-e-s depuis 10 ans. Le prétexte souvent invoqué de l'emploi d'un précaire en remplacement d'un titulaire absent est, pour la plupart des cas, tombé de lui-même comme une peau morte.

Ensuite, le bureau de titularisation de la CGT s'est entretenu à plusieurs reprises avec l'administration, et ses animateurs, les dossiers sous le bras, ont rappelé les engagements de l'équipe municipale actuelle à l'époque où celle-ci faisait campagne pour la résorption des emplois précaires dans la fonction publique territoriale. Trois arguments décisifs auront été avancés par la CGT : l'organisation de ces salarié-e-s précaires, la mutualisation de cas individuels transformés ainsi en combat collectif, et en conséquence la syndicalisation de ces travailleur-se-s. Trois arguments solides en face desquels la mairie, craignant la grève qui lui pendait au nez, n'avait pas d'autre choix que céder pour mettre en accord ses discours avec ses actes.

Ce sont ainsi deux vagues de titularisation qui ont eu lieu après une première négociation le 26 mars dernier, entraînant l'embauche définitive de 2 fois plus de 80 salarié-e-s. La première le 1er septembre 2009. La seconde promise pour le 1er septembre 2010. Ce total d'environ 160 travailleur-se-s représente plus de 70 % de titularisation de l'ensemble des précaires (surtout des ouvriers et des employé-e-s de catégorie C, ATSEM, etc.) Une belle victoire à reproduire dans d'autres collectivités, ce à quoi travaille aujourd'hui la CSD 93 (Coordination Syndicale Départementale) regroupant les salarié-e-s travaillant dans les services publics (y compris ceux qui ont été privatisés, comme le service des eaux) du département.

Les promesses engagent par conséquent bien celles et ceux qui y croient, à savoir les travailleur-se-s qui militent et luttent pour rappeler à l'ordre des engagements le pouvoir qui en fait la promesse. Charles Pasqua n'aurait jamais imaginé que sa phrase cynique serait devenue un jour un sésame ouvrant la porte aux luttes qui paient !

Franz B.
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