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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 13:14
Lors de la victoire aux élections municipales en 2008 de la liste PS dans la commune de Noisy-Le-Sec, celle-ci avait pris des engagements supposés fermes afin de lutter contre la précarité sévissant au sein de la collectivité territoriale. On sait que les poches de précarité sont plus nombreuses dans le public que dans le privé. Et ces poches sont encore plus présentes dans les collectivités territoriales qui peuvent, depuis ces trois dernières années, se séparer d'un agent refusant un nouveau contrat sans lui reverser la moindre indemnité. Dont acte. Sauf que rien n'arrivait. Les promesses électorales n'engagent que celles et ceux qui les croient, a dit un jour Charles Pasqua. Grande vérité souvent refoulée du monde politicien et à laquelle le PS n'échappe visiblement pas.

C'est alors que l'UL CGT, et particulièrement la CGT ouvriers et employés de Noisy-Le-Sec, a décidé de prendre aux mots la mairie et ses engagements électoraux. Le rappel à l'ordre de la lutte contre la précarité a d'abord pris la forme symbolique de la constitution d'un bureau de titularisation ouvert par les militants syndicaux afin de recenser les travailleur-se-s précaires employé-e-s par la ville. Les demandes, s'élevant à plus de deux cents, ont afflué auprès de ce bureau. Un travail de recensement des demandes, des secteurs et services professionnels d'où elles émanaient, et de vérification de la légitimité de ces demandes, a donc été entrepris. Il se trouve que le constat finalement établi a rendu compte de l'emploi de plusieurs dizaines de salarié-e-s précaires depuis plusieurs années, voire pour certain-e-s depuis 10 ans. Le prétexte souvent invoqué de l'emploi d'un précaire en remplacement d'un titulaire absent est, pour la plupart des cas, tombé de lui-même comme une peau morte.

Ensuite, le bureau de titularisation de la CGT s'est entretenu à plusieurs reprises avec l'administration, et ses animateurs, les dossiers sous le bras, ont rappelé les engagements de l'équipe municipale actuelle à l'époque où celle-ci faisait campagne pour la résorption des emplois précaires dans la fonction publique territoriale. Trois arguments décisifs auront été avancés par la CGT : l'organisation de ces salarié-e-s précaires, la mutualisation de cas individuels transformés ainsi en combat collectif, et en conséquence la syndicalisation de ces travailleur-se-s. Trois arguments solides en face desquels la mairie, craignant la grève qui lui pendait au nez, n'avait pas d'autre choix que céder pour mettre en accord ses discours avec ses actes.

Ce sont ainsi deux vagues de titularisation qui ont eu lieu après une première négociation le 26 mars dernier, entraînant l'embauche définitive de 2 fois plus de 80 salarié-e-s. La première le 1er septembre 2009. La seconde promise pour le 1er septembre 2010. Ce total d'environ 160 travailleur-se-s représente plus de 70 % de titularisation de l'ensemble des précaires (surtout des ouvriers et des employé-e-s de catégorie C, ATSEM, etc.) Une belle victoire à reproduire dans d'autres collectivités, ce à quoi travaille aujourd'hui la CSD 93 (Coordination Syndicale Départementale) regroupant les salarié-e-s travaillant dans les services publics (y compris ceux qui ont été privatisés, comme le service des eaux) du département.

Les promesses engagent par conséquent bien celles et ceux qui y croient, à savoir les travailleur-se-s qui militent et luttent pour rappeler à l'ordre des engagements le pouvoir qui en fait la promesse. Charles Pasqua n'aurait jamais imaginé que sa phrase cynique serait devenue un jour un sésame ouvrant la porte aux luttes qui paient !

Franz B.
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