A l’initiative de Réséda et de l’Université Populaire et Citoyenne de Noisy le Sec

2e séance : Pour mieux comprendre la crise

Mercredi 1er février à 19 h 00

Salle Charlie Chaplin, 34 rue Moissan

Financiarisation, endettement généralisé : projection suivie d’un débat

Avec les auteurs Romain Piron & Pablo Ruiz et la participation de Jean-Marie Roux (Cgt Banque de France)

débat animé par Daniel Rome (conseil scientifique d’ATTAC)

Déambulation en musique samedi 21 mai à midi, départ de la gare de Noisy le Sec, arrivée, place Jeanne d'Arc où nous appelons tout le monde à nous rejoindre.

Suite à la venue dans notre ville d’Olivier Lecour Grandmaison et à sa conférence "Les migrations et l’immigration en France", des Noiséens se sont regroupés pour relayer l’appel du collectif national "D’ailleurs, nous sommes d’ici", organisateur de la manifestation du 28 mai contre le racisme, la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans papiers.

Nous vous proposons de créer un collectif unitaire de noiséens pour préparer cette initiative.

Face à l’avalanche des mesures discriminatoires, xénophobes et haineuses du gouvernement à l’égard des étrangers, nous devons riposter très massivement : ce discours de haine n’est pas le nôtre et nous devons l’affirmer tous ensemble! C’est pourquoi nous vous proposons dans un premier temps, de nous retrouver le samedi 21 mai à midi devant la gare de Noisy–le-Sec pour une déambulation en musique vers le marché, nous distribuerons tous ensemble l’appel à la manifestation du 28 mai et nous nous retrouverons après, Place Jeanne d’Arc pour organiser la suite des événements.

Venez nombreux, avec le tee-shirt et/ou le badge "D’ailleurs nous sommes d’ici".

Cet appel est soutenu par Alternative Libertaire, Europe Ecologie Les Verts, la LDH, le MRAP, le NPA , le PCF, RESF

Face aux régressions sociales générales, à l’appauvrissement des plus pauvres au profit des plus riches et à toute la cohorte de misères et d’injustice qu’elles génèrent, les responsables de ces politiques, Sarkozy et ses (nombreux) alliés, réutilisent les procédés nauséabonds que l’on a déjà connu par le passé. Populisme et xénophobie. Encore une fois, l’étranger est montré du doigt, l’immigré devient le bouc émissaire, le responsable de tous les maux. Au débat foireux sur l’identité nationale a succédé la chasse aux Roms, puis la stigmatisation des musulmans.

L’invasion supposée de hordes d’étrangers est brandie comme le danger suprême alors que l’Institut National d’Etudes Démographiques note une baisse de la proportion d’étrangers en France, de 6,8 à 5,8% entre1982 et 2006. Quant aux sans-papiers, ils viendraient profiter des aides sociales! Ces derniers ne peuvent bénéficier d’AUCUNE prestation sociale : ni assedic, ni allocations familiales, ni aide au logement, etc... Par contre ce sont eux qui travaillent en cuisine dans les restaurants, font le ménage à domicile ou dans les grands espaces publics, confectionnent les vêtements ou construisent nos routes, nos immeubles et parfois même les centres de rétention. En même temps, nombre d’entre eux versent des cotisations sociales au pot commun (sécurité sociale, retraite...) dont ils ne bénéficieront jamais, paient des impôts sur le revenu, la taxe d’habitation et bien sûr tous les impôts indirects, comme tout habitant du pays. Corvéables à merci, jetables à tout moment, ils font la richesse du patronat de certains secteurs.

Après la mise en place de quotas d’expulsions, qui sont passées de 23 000 par an à plus de 29 000, sans compter les dizaines de milliers réalisées dans les TOM (26 405 rien qu’à Mayotte en 2010), les multiples réformes du Code d’entrée et de séjour des étrangers et des demandeurs d’asiles restreignant les conditions de délivrance d’un titre de séjour, les attaques contre le droit d’asile et le droit à la santé (réforme AME), la chasse aux Roms, la loi LOPPSI II, le projet de loi Besson, les restrictions du droit au regroupement familial, le nouveau ministre de l’Intérieur déclare qu’il y a trop d’étrangers en France, y compris en situation régulière.

CE DISCOURS EST CELUI DE L’EXTREME DROITE !

La chasse aux immigrés, en situation régulière ou non, est lancée.

Depuis 200 ans, ils sont venus de partout pour travailler dans les mines, dans l’industrie, dans le bâtiment et ont été constitutifs de la classe ouvrière française, du peuple de France. Ce sont, pour les français d’aujourd’hui, leurs parents, leurs grands-parents ou leurs arrières grands parents.

Parce que nous ne voulons pas vivre dans un pays xénophobe qui accueille les capitaux étrangers mais pas les hommes, parce que nous voulons que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux universels, nous défendons la liberté de circulation.

Venez en débattre !

Réunion Publique

Mardi 3 mai à 19h30

Salle Gérard Philippe à Noisy le Sec

Avec Olivier Lecour Grandmaison

(Maitre de conférence à l’Université d’Evry)

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Communiqué de presse

Ce matin du 18 mars 2011, les habitants des campements Rroms aux abords du pont de Bondy ont vu le printemps se manifester sur les arbres par des feuilles d'un genre particulier : des mises en demeure de quitter les lieux sous 48 heures y ont été placardées !

Sont concernés des campements situés le long du chemin du halage sur les communes de Bobigny et Noisy le Sec où des familles essaient d'y vivre le plus discrètement et le moins indignement possible. Soutenues par des citoyens et des associations locales, de nombreuses fois elles ont demandé que soient améliorées leurs conditions de vie et d'hygiène.

La demande d'évacuation a été engagée sur la plainte du propriétaire ERDF au motif de branchements frauduleux sur une alimentation électrique et d'un incendie qui s'est déclaré le 14 mars à proximité d'un des campements. Il s'agit d'une décision uniquement administrative, prise hors de tout cadre judicaire. Les maires de communes concernées (Bobigny et Paris) n'ont pas demandé l'expulsion dont ils ont été informés le 17 au soir.

Après d’autres expulsions et notamment celle qui a touché le lundi 14 mars des familles roms et bulgares de Noisy, voici encore des dizaines de familles sommées de quitter précipitamment leurs lieux de vie. Certaines y sont installées depuis plusieurs années, une trentaine d'enfants sont scolarisés, des suivis médicaux engagés, des liens sont établis avec des voisins solidaires, des comités de soutien, des associations.

Où se terminera cet " exode " programmé, si ce n'est dans les communes voisines ? Il ne permettra pas à ces familles stigmatisées de longue date de s'inscrire le mieux possible dans une société qu'elles espèrent un jour plus accueillante.

Nous demandons à Mr le Préfet de la Seine Saint-Denis d'annuler cet arrêté. Les problèmes effectifs de sécurité et d'hygiène auxquels sont exposés les habitants des campements doivent trouver une solution concertée entre représentants des campements, associations, comités de soutiens, collectivités territoriales départementales et régionale, et non conduire à rejeter ceux qui en sont les victimes dans une précarité encore plus grande.

Comités de soutien de Bobigny, Bondy, FASE, LDH 93, MRAP 93, NPA 93, UFAT, La Voix des Rroms

Contact : Marie-Annick Butez : 06 67 76 90 67

« La France n'a pas besoin de réformes,elle a besoin de révolution »

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Les salariés de notre pays se sont engagés depuis le mois de juin dans une mobilisation puissante pour le retrait de la réforme des retraites dictée par le MEDEF. Il s'agit pour la classe sociale à laquelle Sarkozy et son gouvernement appartiennent de transférer une part croissante de la richesse produite par notre travail vers les actionnaires pour garantir les dividendes des actionnaires et nous faire travailler plus longtemps pour gagner moins.

Pour faire passer cette loi, il a eu recours à tous les mensonges possibles relayés complaisamment par une grande partie des médias et hélas d'organisations politiques de « gauche » voire syndicales. L'argument central est le vieillissement de la population.

Faire passer dans l'opinion cette bonne nouvelle (nous vivons plus vieux) pour une catastrophe naturelle !

Tel est l'axe de la campagne de communication des libéraux de tous bords. Mais ce mensonge passe de plus en plus mal dans la population.

L'opinion publique a soutenu et soutient les mobilisations à près de 70%. Les salariés savent qu'ils seront les dindons de la farce. Ils veulent pouvoir partir à 60 ans à taux plein.

La lutte contre cette réforme a été l'occasion pour des millions de salariés de réfléchir sur le sens de leur travail et au-delà sur le sens de notre société. De nombreuses questions sont en débat: comment fonctionne le système des retraites et plus largement la protection sociale ? Pourquoi, pour qui travaillons-nous ? Où va le fruit de notre travail ? Quelle est la légitimité des possédants ? Pourquoi les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ? Pourquoi les scandales financiers éclaboussant Woerth, l'UMP, jusqu'à Sarkozy lui-même sont-ils étouffés?

« De cette société-là, on n'en veut pas !» scandaient les manifestants de toute la France.Un mouvement social profond est à l'oeuvre, une conscience se forge, grandit dans notre pays.

Alternative Libertaire 93 et le comité noiséen du Nouveau Parti Anticapitaliste vous convient à une REUNION PUBLIQUE Vendredi 19 novembre de 19h30 à 22h, Ecole Pierre Brossolette 14 rue P.Brossolette à Noisy-le-Sec en présence de Bernard Friot, économiste et auteur de « l'enjeu des retraites », de syndicalistes territoriaux, enseignants, cheminots ... engagés dans la mobilisation pour le retrait de la réforme et son abrogation aujourd'hui.

Bus 105, 145, 301 (Jeanne d’Arc, Marché des Découvertes ou Marceau); RER E, Tramway T1 (Gare de Noisy le Sec)

Pour avoir accès au résumé des principales thèses et propositions défendues par Bernard Friot dans son dernier livre :  Retraites, salariat et émancipation : l'analyse de Bernard Friot