5 août 2009
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Cette semaine, nous aussi on va en Bretagne. La fonderie de Caudan SFBM vous connaissez ? Et bien, c'est aussi des mois de mobilisation pour que la direction de Renault prenne ses responsabilités vers ce sous traitant....une lutte qui a couvert quelques unes de journaux cet hiver; mais aussi un blog de lutte qu'il fait bon aller visiter.
Tiré du Blog du Syndicat CGT SBFM ayant lutté pour la sauvegarde de tous les emplois e la fonderie....
Désolé pour la pub mais ils sont chez skyrock, nul n'est parfait ;=)
11 ans après L'ABANDON, RENAULT prend enfin
ses responsabilités !!!
Après des mois de luttes dont les 10 derniers en grève avec la totalité des salariés de l'usine, ce 26 juin, Renault s'est engagé à reprendre les actifs et tous les salariés de la SBFM avec préservation de leurs acquis. Jusqu'à présent, aucune offre de reprise sérieuse n'avait été présentée. 11 ans après L'ABANDON, RENAULT prend enfin ses responsabilités !!! C'est une victoire historique pour les salariés de la SBFM, qui dans le contexte actuel doit servir d'exemple à tous les salariés ainsi qu'aux organisations syndicales. C'est bien les capacités de rassemblement de la CGT qui ont su créer unité et rapport de force, contribuant à ce résultat !
JUSQU'AU BOUT ! JUSQU'A LA VICTOIRE !!!!
Et ainsi que le rapporte, quelques semaines avant, Yann LUKAS, journaliste à Ouest France :
Après des mois de conflit, c'est le meilleur scénario qui semble se dessiner : la reprise par Renault, et sans licenciements.
Il est à peu près 15 h. La salle de restaurant de la SBFM est comble. Soudain, on entend les cornemuses dans l'escalier. Puis un petit coup de rock à la sono. Pierre Le Ménahès prend le micro. Extraits : « Je tiens à vous féliciter tous pour la façon dont vous avez mené le conflit. On a essayé d'être toujours une force de proposition, de ne pas nous enfermer dans la contestation systématique. Si nous sommes indispensables stratégiquement pour Renault, c'est simple : que Renault revienne, comme avant 1998.
« Avec Teksid, on devait devenir un leader mondial. Puis on a eu Garro, qui nous a promis monts et merveilles. Ils ont voulu nous abattre ? C'est nous qui les avons laminés !
« Cette entreprise, c'est à nous. La SBFM morte ? Jamais ! On a lutté tous ensemble, c'est au pluriel qu'on a gagné, la CGT, la CFE-CGC main dans la main. Parmi les politiques, on doit des remerciements à Gérard Perron, avec nous depuis le début et tout le temps, et à Olivier Besancenot, pareil. »
Pierre Le Ménahès est interrompu par une ovation. « Pierrot-Pierrot-Pierrot ! » Il reprend : « Nous voulions un actionnaire fiable et durable : Renault. C'est oui ! Nous voulions une condition vitale : la reprise de tous les emplois. C'est oui ! Le préfet de Région a demandé à Renault de confirmer ses engagements par écrit, dès cet après-midi. Lundi, on ira à la réunion avec CIE Automotiv. Mais là, c'est non. »
« Je voudrais dédier cette victoire à Roger Prado. Il serait fier de nous. » Roger, figure emblématique de la CGT à la SBFM pendant trente ans, est décédé l'an dernier. Son beau-frère, salarié de la fonderie, est dans la salle. Il vient embrasser Pierre. Et Hervé Richard, le leader de la CFE-CGC, a le mot de la fin : « Nous nous sommes battus ensemble. On a bien fait. A l'avenir, s'il le faut, on sera là aussi. »
Tiré du Blog du Syndicat CGT SBFM ayant lutté pour la sauvegarde de tous les emplois e la fonderie....
Désolé pour la pub mais ils sont chez skyrock, nul n'est parfait ;=)
11 ans après L'ABANDON, RENAULT prend enfin

ses responsabilités !!!
Après des mois de luttes dont les 10 derniers en grève avec la totalité des salariés de l'usine, ce 26 juin, Renault s'est engagé à reprendre les actifs et tous les salariés de la SBFM avec préservation de leurs acquis. Jusqu'à présent, aucune offre de reprise sérieuse n'avait été présentée. 11 ans après L'ABANDON, RENAULT prend enfin ses responsabilités !!! C'est une victoire historique pour les salariés de la SBFM, qui dans le contexte actuel doit servir d'exemple à tous les salariés ainsi qu'aux organisations syndicales. C'est bien les capacités de rassemblement de la CGT qui ont su créer unité et rapport de force, contribuant à ce résultat !
JUSQU'AU BOUT ! JUSQU'A LA VICTOIRE !!!!
Et ainsi que le rapporte, quelques semaines avant, Yann LUKAS, journaliste à Ouest France :
Après des mois de conflit, c'est le meilleur scénario qui semble se dessiner : la reprise par Renault, et sans licenciements.
Il est à peu près 15 h. La salle de restaurant de la SBFM est comble. Soudain, on entend les cornemuses dans l'escalier. Puis un petit coup de rock à la sono. Pierre Le Ménahès prend le micro. Extraits : « Je tiens à vous féliciter tous pour la façon dont vous avez mené le conflit. On a essayé d'être toujours une force de proposition, de ne pas nous enfermer dans la contestation systématique. Si nous sommes indispensables stratégiquement pour Renault, c'est simple : que Renault revienne, comme avant 1998.
« CIE-automotive, c'est non ! »
« Avec Teksid, on devait devenir un leader mondial. Puis on a eu Garro, qui nous a promis monts et merveilles. Ils ont voulu nous abattre ? C'est nous qui les avons laminés !
« Cette entreprise, c'est à nous. La SBFM morte ? Jamais ! On a lutté tous ensemble, c'est au pluriel qu'on a gagné, la CGT, la CFE-CGC main dans la main. Parmi les politiques, on doit des remerciements à Gérard Perron, avec nous depuis le début et tout le temps, et à Olivier Besancenot, pareil. »
Pierre Le Ménahès est interrompu par une ovation. « Pierrot-Pierrot-Pierrot ! » Il reprend : « Nous voulions un actionnaire fiable et durable : Renault. C'est oui ! Nous voulions une condition vitale : la reprise de tous les emplois. C'est oui ! Le préfet de Région a demandé à Renault de confirmer ses engagements par écrit, dès cet après-midi. Lundi, on ira à la réunion avec CIE Automotiv. Mais là, c'est non. »
« Je voudrais dédier cette victoire à Roger Prado. Il serait fier de nous. » Roger, figure emblématique de la CGT à la SBFM pendant trente ans, est décédé l'an dernier. Son beau-frère, salarié de la fonderie, est dans la salle. Il vient embrasser Pierre. Et Hervé Richard, le leader de la CFE-CGC, a le mot de la fin : « Nous nous sommes battus ensemble. On a bien fait. A l'avenir, s'il le faut, on sera là aussi. »