5 août 2009
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21:25
Merci à BNP-Paribas. Merci à son directeur général Baudouin Prot d'avouer publiquement ce que tous les anticapitalistes disent haut et fort sans être écoutés. La "refondation du capitalisme", la "moralisation de la finance" et tous ces grands moulinets sensés nous rassurer sur le "traitement" de la crise du capitalisme n'étaient que du vent, du bluff, des effets d'annonce sans rien de concret derrière.
En effet, BNP-Paribas vient d'annoncer des résultats pour le 2ème trimestre 2009 de 1,6 milliards d'euros, en hausse de 6,6% par rapport au 2ème trimestre 2008. Bref, la banque se fait un maximum de fric sur le dos de ses clients, malgré les délires de ses traders qui ont participé à la débandade financière de 2008. Elle engrange plein de fric grâce à la recapitalisation fournie par l'Etat, c'est-à-dire le détournement de l'argent des contribuables, des citoyens et citoyennes, au profit d'actionnaires privés. En effet, l'Etat sarkoziste a filé plus de 5 milliards à BNP-Paribas, sans aucune contrepartie puisque l'Etat a même renoncé à son droit de vote en assemblée générale en tant qu'actionnaire! Les actionnaires de BNP-Paribas se frottent les mains. Leurs dividendes non seulement sont sains et saufs, mais ils augmentent même, grâce au siphonnage de fonds publics. Socialisation des pertes, privatisation des gains: la sempiternelle ritournelle du capitalisme triomphant.
Néanmois, devant l'ampleur de la crise économique, tous les dirigeants et dirigeantes, Sarkozy en tête, avaient juré la main sur le coeur de changer les choses, d'empêcher que de tels délires se reproduisent. "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient": voici une nouvelle illustration de cet adage politicard bien connu.
La direction de la BNP-Paribas se félicite d'être "une des seules banques du monde à s'être engagée à respecter les recommandations du G20". Et c'est tout à fait exact. Car le G20 n'a jamais demandé au moindre capitaliste, au moindre spéculateur, ni à un quelconque boursicoteur de changer quoi que ce soit. La seule promesse du G20, c'était: on continue comme avant, on fait payer les travailleurs et les travailleuses, et on repart vers la prochaine bulle spéculative et la prochaine crise qui nous permettra de justifier de nouvelles mesures pour pressurer le prolétariat (ceux et celles qui travaillent et produisent la richesse) au profit de la bourgeoisie (ceux et celles qui spolient la richesse produite par le prolétariat). Le G20 est l'allié inconditionnel de ceux et celles qui ont causé la crise actuelle et qui en tirent un profit monstrueux et immoral; il l'a toujours été et le sera toujours.
Rien n'a changé. La preuve? BNP-Paribas met de côté 1 milliard d'euros pour verser... des bonus! Où sont passées les belles envolées lyriques de Sarkozy, de ses ministricules, voire des tartuffes du MEDEF? La moindre des choses serait que tous ces clowns reconnaissent au moins qu'ils se sont carrément foutu de nous et que leur seul but était de remplir les poches des actionnaires en racontant n'importe quoi devant les caméras. Mais non, on n'aura pas droit à un minimum de vérité...
BNP-Paribas n'est pas un cas isolé. Il y a quelques semaines, la banque américaine Goldman-Sachs, une pure banque de spéculation financière, annonçait des profits faramineux et s'apprêtait à verser des bonus tout aussi délirants. Mais le banquier est pudique. Il a peut-être peur que de telles escroqueries ne finissent par exaspérer ses victimes. Alors il se gave, mais... discrètement. Le PDG de Goldman-Sachs, Lloyd Blankfein, demande aux heureux bénéficiaires de ces bonus d'être discrets. Parions que Baudouin Prot fera passer un petit mot du même genre à ses propres bandits...
En effet, BNP-Paribas vient d'annoncer des résultats pour le 2ème trimestre 2009 de 1,6 milliards d'euros, en hausse de 6,6% par rapport au 2ème trimestre 2008. Bref, la banque se fait un maximum de fric sur le dos de ses clients, malgré les délires de ses traders qui ont participé à la débandade financière de 2008. Elle engrange plein de fric grâce à la recapitalisation fournie par l'Etat, c'est-à-dire le détournement de l'argent des contribuables, des citoyens et citoyennes, au profit d'actionnaires privés. En effet, l'Etat sarkoziste a filé plus de 5 milliards à BNP-Paribas, sans aucune contrepartie puisque l'Etat a même renoncé à son droit de vote en assemblée générale en tant qu'actionnaire! Les actionnaires de BNP-Paribas se frottent les mains. Leurs dividendes non seulement sont sains et saufs, mais ils augmentent même, grâce au siphonnage de fonds publics. Socialisation des pertes, privatisation des gains: la sempiternelle ritournelle du capitalisme triomphant.
Néanmois, devant l'ampleur de la crise économique, tous les dirigeants et dirigeantes, Sarkozy en tête, avaient juré la main sur le coeur de changer les choses, d'empêcher que de tels délires se reproduisent. "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient": voici une nouvelle illustration de cet adage politicard bien connu.
La direction de la BNP-Paribas se félicite d'être "une des seules banques du monde à s'être engagée à respecter les recommandations du G20". Et c'est tout à fait exact. Car le G20 n'a jamais demandé au moindre capitaliste, au moindre spéculateur, ni à un quelconque boursicoteur de changer quoi que ce soit. La seule promesse du G20, c'était: on continue comme avant, on fait payer les travailleurs et les travailleuses, et on repart vers la prochaine bulle spéculative et la prochaine crise qui nous permettra de justifier de nouvelles mesures pour pressurer le prolétariat (ceux et celles qui travaillent et produisent la richesse) au profit de la bourgeoisie (ceux et celles qui spolient la richesse produite par le prolétariat). Le G20 est l'allié inconditionnel de ceux et celles qui ont causé la crise actuelle et qui en tirent un profit monstrueux et immoral; il l'a toujours été et le sera toujours.
Rien n'a changé. La preuve? BNP-Paribas met de côté 1 milliard d'euros pour verser... des bonus! Où sont passées les belles envolées lyriques de Sarkozy, de ses ministricules, voire des tartuffes du MEDEF? La moindre des choses serait que tous ces clowns reconnaissent au moins qu'ils se sont carrément foutu de nous et que leur seul but était de remplir les poches des actionnaires en racontant n'importe quoi devant les caméras. Mais non, on n'aura pas droit à un minimum de vérité...
BNP-Paribas n'est pas un cas isolé. Il y a quelques semaines, la banque américaine Goldman-Sachs, une pure banque de spéculation financière, annonçait des profits faramineux et s'apprêtait à verser des bonus tout aussi délirants. Mais le banquier est pudique. Il a peut-être peur que de telles escroqueries ne finissent par exaspérer ses victimes. Alors il se gave, mais... discrètement. Le PDG de Goldman-Sachs, Lloyd Blankfein, demande aux heureux bénéficiaires de ces bonus d'être discrets. Parions que Baudouin Prot fera passer un petit mot du même genre à ses propres bandits...