Le tract unitaire du comité de soutien:

Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)
Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois,
11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de
chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y
vendons le mensuel Alternative libertaire.
Retrouvez notre nouveau site : www.libertaires93.org
Rassemblement de soutien le Lundi 16 février 2009 à 18h30 devant l’immeuble, 12 Allée Verte (Face au commissariat) 93200 St Denis M° St Denis Basilique, RER St Denis, Tramway 8 Mai 45
Un immeuble vide réquisitionné Samedi 14 février rue Jean Mermoz à Saint-Denis (face au commissariat)
Cet immeuble est un ancien foyer destiné à loger les salariés de La Poste, mais laissé vide depuis de nombreuses années sans raison. Encore en bon état, nous l’avons occupé avec 9 familles : des jeunes travailleurs en galère, de la Seine-Saint-Denis, expulsés sans relogement, hébergés dans des hôtels au frais de la collectivité ou chez des amis, dans la rue, ou dans des squats… Tous sont en attente d’un logement décent et connus de la Préfecture depuis de nombreuses années…
Nous appelons à la solidarité de toutes et tous, pour que soit enfin reconnu le droit au logement
La situation du logement s’aggrave chaque année en France, et particulièrement en Seine-Saint-Denis. De trop nombreuses familles sont obligées de vivre dans des conditions indignes, dans des chambres d’hôtel hors de prix et inadaptées à la vie de famille (surpeuplement, interdiction de faire la cuisine…), dans des logements insalubres et dangereux, trop de jeunes ne peuvent quitter leur famille faute de trouver un logement, trop peu de solutions pour répondre à des situations d’urgence.
Les listes d’attente pour obtenir un logement social s’allongent d’années en années, plus de 60 000 sont en souffrance en Seine-Saint-Denis.
Le 15 mars, les expulsions locatives vont de nouveau être autorisées. Ce sont encore des milliers de familles qui vont se retrouver à la rue sans aucune solution de relogement. Des milliers de recours ont été déposés dans le cadre de la loi DALO en application depuis le 1er janvier 2008 mais à peine quelques centaines ont été étudiés favorablement mais sont toujours dans l’attente d’un logement. En Seine-Saint-Denis, près de 6000 familles ont déposé un recours en 2008, 700 ont reçu un avis favorable et 200 ont été effectivement relogées soit 3,3%… À ce rythme, les mal-logés de la Seine-Saint-Denis ont peu de chance de trouver une solution de relogement avant de très nombreuses années.
La loi Boutin, au lieu de résoudre la crise du logement par un programme de construction massif de logements sociaux, ne fait qu’aggraver la situation en s’attaquant au droit des locataires et en permettant aux villes qui se refusent à construire des logements sociaux de contourner la loi (dite SRU).
La Ministre, par ailleurs, n’hésite pas à déclarer qu’il y a assez de places d’hébergement d’urgence alors que tout le monde peut constater le nombre croissant de personnes qui vivent à la rue, dans leur voitures, particulièrement exposées dans les périodes de grand froid comme celle que nous venons de connaître.
Parallèlement, des centaines de milliers de logements sont laissés vacants depuis plusieurs années par de grands propriétaires privés ou institutionnels dans le seul but de spéculer. Face à cette situation dramatique, pour répondre à l’urgence et parce que le logement n’est pas une marchandise : l’État doit appliquer la Loi de Réquisition (Ordonnance de 1945).
Nous demandons :
Qu’un arrêté de réquisition soit pris par le Maire ou par le Préfet.
Le relogement en HLM des ménages engagés dans la lutte
Qu’un inventaire des logements vacants par des bailleurs privés ou institutionnels sur le département soit établi afin de les réquisitionner
L’arrêt des expulsions
Un plan de construction massif de logements avec l’application de la loi SRU qui impose à toutes les communes 20% de logements sociaux.
Premiers signataires : Droit Au Logement (DAL), Réseau Solidarité Logement (RSL), des militants de la CNL, APEIS, Comité RAS L’FRONT, Coordination 93 de lutte de sans-papiers, Coordination 93 des travailleurs sociaux pour le droit au logement, EVT, Jeudi Noir, le MRAP, Association des communistes unitaires (A.C.U.),SNUIPP-FSU, SUD SOLIDAIRES PTT, CNT UL Saint-Denis,Alternative Libertaire (AL), Les Alternatifs, NPA, PCF, Les Verts 93,…
Action concrète contre la spéculation immobilière et la crise du logement - Samedi 14 février 2009 à 14h à la mairie de Saint-Denis (M° Saint-Denis Basilique, ligne 13)
Tandis que la situation du logement s'aggrave chaque année en France, et particulièrement en Seine-Saint-Denis, que les listes d'attente pour obtenir un logement social s'allongent d'années en années (plus de 60 000 sont en souffrance en Seine-Saint-Denis), que de trop nombreuses familles sont obligées de vivre dans des conditions indignes, dans des chambres d'hôtel hors de prix et inadaptées à la vie de famille (surpeuplement, interdiction de faire la cuisine...), dans des logements insalubres et dangereux, trop de jeunes ne peuvent quitter leur famille faute de trouver un logement, trop peu de solutions pour répondre à des situations d'urgence. Le 15 mars les expulsions sans relogement sont de nouveau autorisées.
La spéculation immobilière bat son plein.
Des centaines de milliers de logements sont laissés vacants depuis plusieurs années par de grands propriétaires privés ou institutionnels dans le seul but de spéculer.
Face à cette situation dramatique, l'État refuse d'appliquer la Loi de Réquisition (Ordonnance de 1945).
Pour répondre à l'urgence et parce que le logement n'est pas une marchandise :
Nous passons à l'action et exigeons du gouvernement :
- L'application immédiate l'ordonnance de 1945 sur la réquisition sur les logements vacants spéculatifs
- Qu'un inventaire des logements vacants par les bailleurs privés ou institutionnels soit établi afin de les réquisitionner
- L'arrêt des expulsions
- Un plan de construction massif de logements avec l'application de la loi SRU qui impose à toutes les communes 20% de logements sociaux
Premiers signataires : Droit Au Logement (DAL), Réseau Solidarité Logement (RSL), des militants de la CNL, APEIS, Comité RAS L'FRONT, Coordination 93 de lutte de sans-papiers, Coordination 93 des travailleurs sociaux, EVT, Jeudi Noir, le MRAP, SNUIPP-FSU, SUD SOLIDAIRES PTT, Alternative Libertaire (AL), Les Alternatifs, NPA/LCR, PCF, ...
Toutes et Tous à la Manif Jeudi 12 Février à 18h30
devant l'"église Neuve" (Arrêt de Tramway "Théâtre Gérard Philippe") en direction de la Basilique de St-Denis
à l'appel de la FCPE, du SNUipp, de SUD éducation et du Snudi-Fo
Mardi 10 Février 2008 à 20h00 à la Bourse du travail (Salle du 3ème étage) - 9/11 rue Génin (entrée rue Bobby Sands) 93200 Saint Denis
La crise économique montre l'impasse du capitalisme, fondé sur l'appropriation par les capitalistes des richesses créées par les travailleurs, et sur la recherche irrationnelle du profit. Ce système a toujours généré des crises et il en produit à un rythme accéléré depuis 20 ans. La crise actuelle, par son ampleur, pourrait entraîner de graves bouleversements. Pourtant cette crise et ses conséquences dramatiques pour les travailleurs n'arrêtent en rien la mise en pièce systématique de toutes les protections sociales et libertés publiques et individuelles par la Droite et le Patronat.
Elle sert au contraire de prétexte aux spéculateurs et patrons pour rafler l'argent public et licencier, avec l'aide de l'Etat.
Alors, comment résister concrètement, contre-attaquer ?
Et quel type d'alternative construire au capitalisme ? Quels modèles politique et économique défendre et promouvoir face à une pseudo démocratie ne servant que les intérêts du capital ?
Nombreux sont celles et ceux qui ne se résignent pas et qui restent persuadés qu'un autre monde est possible. Il y a nécessité de regrouper tous les anticapitalistes. Mais rien ne se fera sans des luttes sociales puissantes, sans remettre au goût du jour la lutte des classes !
L'urgence est de s'unir pour œuvrer au redémarrage et au renforcement des luttes, non à un débouché politicien de luttes inexistantes. Une recomposition politique à la gauche du PS ne renforcera nullement les millions de salarié-e-s qui subissent la précarité, le chômage, les licenciements.
Les militant-e-s d'Alternative Libertaire Saint Denis (travailleurs et travailleuses et étudiant-e-s) vous invitent à débattre de la mise en œuvre de fronts anticapitalistes, réunissant celles et ceux qui estiment que la priorité est d'abord d'initier et d'appuyer les luttes et mobilisations ayant un sens clairement anticapitaliste, indépendamment des échéances électorales. Il s'agit aussi de débattre de la nécessité de renforcer aujourd'hui un pôle révolutionnaire, autogestionnaire et communiste libertaire dont les priorités seraient entre autres l'organisation collective des salarié-e-s et des jeunes, le développement des luttes sociales... En posant clairement l'objectif d'une rupture avec le capitalisme et d'un autre projet de société.
Table de presse et éditions d'Alternative Libertaire seront disponibles.
C'est un code. Un code de la RATP. C'est un code en forme de nom.
K 511 A, c'est la porte de gauche, à la sortie du métro, station Basilique.
Nous sommes bien sur la ligne 13. Embarquez, rien ne va plus.
C'est marrant quand même, cette K 511 A à qui ont a ajouté de façon manuscrite deux petites lettres : HS. Et depuis plus de 3 semaines, elle l'est, hors service.
Qui n'a pas vécu une sortie de bétaillère(1), pardon, de métro à la station basilique de Saint Denis en fin de journée, quand on rentrent à beaucoup du travail, de retour de la "capitale", peut facilement relativiser : ce n'est qu'une porte, quoi de spécial ?
Je vous dirai, que c'est une des trois portes, où ont fait la queue pour sortir aux heures de pointes, qui sont plus que courantes sur cette ligne.
Alors quand une des trois portes disponibles est "HS", on pourrait s'attendre à une réparation rapide ? Hé non !
Si j'avais un mauvais esprit, je me demanderais si la petite sœur, disons la A 136 C, qui serait située disons dans le huitième arrondissement de Paris (mais çà pourrait être un autre de la zone, hein, on ne fait pas de ségrégation) serait pas déjà réparé depuis longtemps. Et puis même, il y aurait peut être eu des ré-aménagement, de menus travaux pour faciliter la circulation des "flux" de personnes aux heures de pointe.
Il est fort à parier que les personnes qui décident de ce genre de choses, les mêmes qui décident des suppressions d'emplois et autres mises en sous-traitances, ne prennent pas beaucoup les transports en communs en général, encore moins en Seine Saint-Denis en particulier. Sinon cette K 511 A serait très certainement réparée depuis longtemps. Et face à la crise énergétique et au tout bagnole, on sait bien que les transports en communs sont un élément centrale de la solution. Reste à faire en sorte qu'ils soient utilisables correctement par les personnes qui en ont vraiment besoin. Et de ne pas mettre un mois pour réparer une porte.
Alors on peut penser que cette K 511 A, est un détail, une goutte d'eau. C'est certain. Mais attention, quand le vase déborde, le courant peut en emporter beaucoup sur son passage. Peut être un jour les portillons qui bloquent et ralentissent l'entrée et la sortie dans le métro ?
Simon Laviec (Saint Denis)
1) Voir l'article du JSD (journal de saint denis) sur la ligne 13 de la semaine dernière...
Non, je n'ai rien fait tombé, je ne suis pas parti la veille sans payer, pourquoi serais-je interpellé ? Mais oui ! Dans ce magasin qui vend des produit pas chers pour les pauvres, je suis entré avec... mon sac à dos ! Ha, je l'avais posé depuis quelques semaines, ce sac à dos. Et puis les années aidant, on ne me demandait plus de le retirer mon sac à dos. Et il est dangereux ce sac-à-dos. Non pas parce qu'il transporte une bombe ou quelque chose comme çà, hein, on n'est pas aux Galeries Lafayette là. Non. Juste parce qu'on pourrait... voler !
J'aurais pu juste confier mon sac au « vigile » qui est sensé surveiller un tas dans un coin, tout en contrôlant la « clientèle ». Mais non. Ras le bol. Il veut pas discuter ? Il m'invite à partir dans le cas où je refuse de le déposer ! Je lui demande, à tout hasard, si les femmes aussi doivent déposer leur sac à main, où si seulement les porteuses et porteurs de sac à dos sont visé-e-s. Il me le confirme en m'indiquant un écriteau géant, pointant au même endroit le fait que le magasin est sous vidéo-surveillance. Souriez, vous êtes fliqué.
Je demande à voir un responsable, ne voulant pas me prendre la tête avec un vigile qui n'a pas choisi « le règlement ». Là le petit patron arrive. Il est pas content, parce que je lui fais perdre du temps... Un dialogue de sourd d'engage, à côté des caisses, devant 3-4 client-e-s prennent le temps d'écouter :
Lui : Monsieur, il faut laisser votre sac, c'est la loi
Moi : Pourquoi, vous pensez que vos clients viennent avant tout pour vous voler ? Et puis montrez moi cette loi...
Lui : Non, heu, ce n'est pas la loi, mais c'est un espace privé ici. Alors il faut poser votre sac. Et hier encore j'ai attrapé une femme avec 150 euros de marchandises, alors vous voyez. Et puis si vous avez votre sac et que 20 jeunes rentrent en posant le leur, ils vont pas trouver çà normal.
Moi : Et pourquoi les jeunes seraient spécialement stigmatisés dans votre établissement ?
Lui : Vous ne voyez pas ! Les gens n'ont pas beaucoup d'argent, alors ils volent, et moi j'ai fait des prêts, je suis endetté sur 5 ans...
Moi : Et je suppose que vous payez vos caissière 2000 euros par mois ?
[...]
Evidemment, on ne peut être dans le dialogue avec un petit patron de super marché qui essaye de vous faire pleurer sur son sort.
Et puis après tout, si je refuse de poser mon sac, n'est-ce pas parce que je suis venu le voler ?
Alors je le dis, il y'en a marre de la stigmatisation des jeunes et des porteuses et porteurs de sacs à dos. On n'est pas des moutons. Ne nous laissons pas imposer des méthodes qui ne servent qu'à contrôler les pauvres, car c'est bien de çà qu'il s'agit : la peur du pauvre qui vient voler de quoi manger. Ne nous habituons pas, ne trouvons pas çà normal. Ce ne l'est pas. Dans ce magasin on est filmé, il y a un vigile à l'entrée et on doit déposer son sac à dos ou son cabas. C'est quoi la prochaine étape ? On passe par la cabine se déshabiller dès fois qu'on ait chourré un paquet de pâtes ?
Depuis que le gouvernement et la direction de la Poste ont annoncé leur volonté de transformer la Poste en société anonyme, des comités de défense du service public postal s'organisent et se développent tant en province qu'en Ile de France et en Seine Saint-Denis.
Cette transformation de la Poste, si elle se faisait, reviendrait très vite à la soumettre aux intérêts de quelques gros actionnaires, aux marchés financiers et spéculatifs, qui réclament des bénéfices à court terme.
À l'heure où le capitalisme financier montre au niveau mondial son immense gâchis et son cynisme, le gouvernement n'a aucune difficulté à lui injecter des milliards d'argent public pour lui permettre de continuer à fonctionner sans rien changer. Preuve que l'argent existe !
À Saint-Denis, les usagers de La Poste sont déjà laissés pour compte.
Quand le président de La Poste demande 3 milliards d'euros, ce n'est pas pour améliorer notre service public, mais pour acquérir des parts de marchés comme n'importe quelle multinationale.
Lorsqu'il annonce que 90% des usagers ne doivent pas attendre plus de cinq minutes aux guichets, on ne peut qu'en conclure que les habitants de Saint Denis font partie des 10% restants.
Sur l'autel de la rentabilité, premier pas vers la privatisation, La Poste a déjà :
- abandonné la mise en place d'un bureau à Pleyel,
- réduit les horaires d'ouverture des Francs Moisins,
- traîné des pieds pour maintenir Floréal en activité et ne l'a fait que sous la pression d'un collectif d'usagers
- prévu d'ici la fin d'année de réduire les horaires de République alors qu'une expertise avait démontré qu'il fallait dédoubler l'établissement. Il avait même été envisagé de le faire place du Caquet.
Les nombreuses suppressions d'emplois de facteurs, l'industrialisation de la distribution au profit des seules grosses entreprises, ont déjà des conséquences ; les Dionysiens constatent, chaque jour, une qualité de service de plus en plus dégradée en termes de distribution des colis et du courrier.
Le projet de privatisation ne pourrait qu'aggraver cette situation alors que nous avons, au contraire, besoin d'améliorer et de rénover le service public postal.
Les pouvoirs publics peuvent et doivent utiliser l'argent public pour maintenir et rénover les services publics. Cela nécessite de garantir l'avenir de La Poste, de son personnel et de répondre aux besoins de la population.
Le comité Saint Denis de défense du service public postal vous invite à le rejoindre.
Dans la continuité de l'appel national lancé par une cinquantaine d'organisations syndicales, politiques et associatives et du comité départemental de Seine Saint-Denis, nous appelons usagers, élus et postiers à se rassembler pour la défense du service public postal, pour exiger un débat public et un référendum sur l'avenir de la Poste.
Avec les syndicats de postiers réunis en intersyndicale (CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC)
nous appelons à manifester avec les postiers
samedi 22 novembre à Paris (14h place de la Nation)
Prochaine réunion du comité Saint Denis de défense du service public postal : Vendredi 14 novembre, 18h30, bourse du travail de Saint Denis (11 rue Genin). Pour nous contacter : defenseposte.stdenis@laposte.net
Premiers signataires Dionysiens : Cgt Fapt, Sud Ptt, UL Cgt, UL Solidaires, Parti communiste, Ligue communiste révolutionnaire, Nouveau parti anticapitaliste, Alternative libertaire.
9 novembre 2008