Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
  • Contact

Nous rencontrer

Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

Recherche

Nouveau site!

Retrouvez notre nouveau site : www.libertaires93.org

Archives

Trouver le mensuel AL

Vérifiez sur trouverlapresse.com, car des changements peuvent avoir lieu.
Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 18:13

spps_ultime_plan_restructuration_presente_par_m._de_waroqui.jpgBobigny, le 31 août 2012

Communiqué CGT Section Messageries NMPP - SPPS

Un ultime plan de restructuration a été présenté aux organisations syndicales par Monsieur De Waroquier, directeur général d’exploitation le mardi 28 et jeudi 30 août 2012 dans un hôtel porte d’Asnières. Cette présentation fait suite à l’intersyndicale du 26 juillet, réforme sans précédent qui ne laisse aucune perspective d’avenir pour tous les acteurs de la profession.

Pourquoi moderniser les imprimeries si derrière il n’y a plus de distribution?

Selon leur présentation, ce plan vise à réduire le déficit qui devrait s’accroître dans les années à venir. À l’heure où le maître mot est « économies », le bon sens voudrait qu’une entreprise qui perd de l’argent cesse de faire des dépenses inutiles. Ne serait-ce que convoquer les IRP sur deux jours à l’extérieur, dans des salles coûteuses, alors que nous possédons toutes les infrastructures nécessaires dans les sites Presstalis, nous parait invraisemblable ! Mais ceci n’est qu’une aberration économique parmi tant d’autres…

Malheureusement, ces dérives à tous niveaux, ce sont les salariés qui les payent depuis plus de deux décennies, par la fermeture de sites d’exploitation et par l’externalisation partielle de leur production. Ces mesures ne suffisent plus car il faut aller encore plus vite et en finir avec les ouvriers du Livre. C’est la mission de Monsieur De Waroquier, débarqué il y a quelques mois alors qu’il pourrait prétendre à une retraite !

La fermeture de tous les centres d’exploitation : Moissy, Bobigny et Gonesse, avec l’externalisation totale du traitement des publications, invendus et réassorts parait être la solution pour la direction. Un coup fort porté aux salariés qui risquent de perdre leur charge de travail en totalité dès la fin de l’année.

Sans perspective de reclassement pour ces centaines de CDI, ce serait l’intégration dans la grande maison du Pôle Emploi qui compte déjà plus de 3,5 millions de chômeurs.

Les éditeurs portent une large responsabilité en ayant dévitalisé les recettes de Presstalis lors du transfert d’une partie de leurs titres aux MLP. Ce sont ces mêmes éditeurs qui ont préconisé la mise en place de réformes pour ensuite quitter le navire !

Ce nouveau projet de très grande envergure se traduira à court terme par la fermeture de diffuseurs, la disparition de nombreux petits titres, une distribution désastreuse et la fin d’un système de péréquation et d’égalité de traitement de tous les titres !

La négociation n’est pas une priorité pour la direction qui s’est fixé un calendrier très serré pour mener à terme la mutualisation de l’activité des quotidiens.

Les salariés de NMPP/Presstalis ont déjà payé un lourd tribut et concédé énormément.

La négociation doit s’ouvrir sur un vrai projet industriel incluant toutes les activités couvertes par les centres d'exploitation Presstalis.

SPPS doit préserver son mandat de dépositaire, sa spécificité et ses métiers.

Les acteurs de la profession doivent comprendre que ce projet ne réglera pas les problèmes de chacun.

L’externalisation ne peut être la solution! De manière plus large, notre combat est celui de tous car il touche à la liberté d’expression de la presse qui est un droit inscrit dans la Constitution !

Le message envoyé par les salariés de SPPS en grève le 27 juillet 2012 n’a pas été entendu, par conséquent des perturbations sont à prévoir dans les jours à venir…

Le collectif ouvriers SPPS


Section Messageries NMPP - SPPS : Z.I. des Vignes - 105 Chemin des vignes - 93000 Bobigny Tél. : 01 57 14 17 84 Fax : 01 57 14 17 83

Partager cet article
Repost0
19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 14:29

La Seine-Saint-Denis est très lourdement frappée par la crise du logement. De nombreuses personnes et familles sont menacées d’être expulsées ou mises à la rue de leur hôtel ou centre d’hébergement. Des milliers de mal logés, de sans logis et de prioritaires DALO sont en attente de relogement, souvent depuis des années…

Plus de 30 000 logements sont vacants en Seine-Saint-Denis, la seule réponse de la Préfecture est la répression et les expulsions de mal logés et sans logis, la violation de leurs droits et de la loi.

Dans tout le département, à Montreuil, La Courneuve, Saint-Denis, Bondy, Saint-Ouen, Neuilly Sur Marne… des mal logés, des sans logis et des prioritaires DALOs s’organisent et vous invitent à manifester le 6 juin pour exiger de la Préfecture:

‐ Maintien des hébergements jusqu’au relogement et aucune remise à la rue,

‐ Arrêt immédiat des expulsions

‐ Application de la loi DALO

‐ Application de la loi de réquisition

‐ Des HLM au Raincy !

‐ Baisse des loyers

‐ Négociations avec les collectifs en lutte : RELOGEMENT et REGULARISATION !

MANIFESTONS !

MERCREDI 6 JUIN 2012

17h – Place du 8 Mai 1945 (M° La Courneuve – 8 mai 1945)

19h – Rassemblement devant la Préfecture de Bobigny

(M° Bobigny – Pablo Picasso)

 

Un toit, c’est un droit !

 

DAL : Collectif de la rue des Sorins (Montreuil), Collectif des Oubliés du DALO, Collectif Ville Evrard (Neuilly sur Marne), Collectif Mail de Fontenay (La Courneuve), Collectif Pasteur (La Courneuve), Collectif de la Rue des Victimes du Franquisme (Saint-Denis), Collectif Anatole France (Saint-Denis), Collectif Plaine Lumière et Grand Stade (La Plaine Saint-Denis), Collectif Michelet – Bondy (Bondy),

 

Collectif anti-expulsions de Saint-Denis, Réseau Solidarité Logement, Collectif 76 Rue Gabriel Péri (Saint Denis), Collectif 11 rue Dezobry (Saint Denis), COPAF, MRAP 93, 1 famille = 1 Toit (Bondy), Union Syndicale Solidaires…

 

Avec le soutien de : AL 93, CGA RP, Bondy Autrement, Les Alternatifs 93, NPA 93…

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 21:29

DALRassemblement mercredi 12 octobre

RV 16h devant la Préfecture de Bobigny

 

La Seine-Saint-Denis est lourdement frappée par la crise du logement. Les expulsions sans relogement sont massives, donnent lieu à des campements, et à une répression policière brutale, plutôt que de mettre en place des solutions d’hébergement en attendant le relogement des personnes à la rue.

C’est le cas à la Courneuve, où les familles expulsées de la barre Balzac ont été brutalisées en juillet 2010, à la Maladrerie en 2008, à Bagnolet cette année ou à Montreuil rue des Sorins...

Des taudis flambent et des mal-logés parfois avec des enfants meurent dans des incendies, comme à Pantin (2008 et 2011), ou à Sevran, ou à Bobigny…

Cette année, les campements se multiplient et la mobilisation des mal-logés prend de l’ampleur dans le département:

- La Courneuve : après leur expulsion de la barre Balzac en juillet 2010, 200 personnes ont campé et ont été brutalement interpellées. Libérées, puis placées dans des hôtels par la Préfecture, elles ont été remises à la rue le 18 avril dernier et campent depuis place de la fraternité, à La Courneuve, en attendant que la Préfecture reprennent les hébergements, et le processus de relogement et de régularisation pour les sans papiers. Les demandes d’expulsion de la place ont toutes été pour l’instant rejetées par les tribunaux. Une centaine de personnes dont beaucoup de

mères et leurs enfants vivent sous la tente depuis 6 mois...

- Montreuil, les Sorins : 250 personnes sont expulsées du 94 rue des Sorins le 31 juillet dernier. Pour être relogées et faire régulariser les sans-papiers, elles décident de camper, avec le soutien de la mairie. Les expulsés sont installées sur un terrain de foot 145 Bd de Chanzy, à Montreuil (M°Croix de Chavaux). Le Préfet n’a pas avancé d’un pouce pour les sortir de la rue...

- Bagnolet, les expulsés du 178 rue Robespierre, continuent le mouvement...

- A Aubervilliers la Maladrerie, sur les 200 personnes qui avaient campé durant l’été 2007, 60 ne sont toujours pas relogées, la Préfecture ne respecte pas le protocole d’accord, qu’elle a pourtant signé.

- Au foyer d’Epinay, un foyer-taudis en préfabriqué géré par l’AFTAM, 80 migrants vivent dans des conditions épouvantables et exigent leur "Relogement tous ensemble avant l'hiver".

Sans compter les milliers de mal-logés et de sans logis, de prioritaires DALO en attente de relogement par l’État, et toutes celles menacées d’expulsion.

Alors que l'hiver approche, que le froid se fait sentir, malgré le soutien des habitant-e-s des quartiers, et tandis que plus de 30 000 logements sont vacants en Seine-Saint-Denis, la Préfecture fait la sourde oreille.

Nous exigeons que la Préfecture:

- réouvre les négociations, mette en place des tables rondes, et reprenne l’hébergement de toutes les familles à la rue, conformément à la loi, en vue de les reloger et régulariser les sans papiers,

- mette un place un plan d’urgence pour tous les sans logis, au besoin par l’application de la loi de réquisition et la mobilisation des édifices publics vacants,

- applique et respecte la loi DALO et l’obligation d’accueil inconditionnel de toute personnes sans logis

- suspende toute expulsion dans le département

 

Signataires : DAL, Collectif des expulsés de la barre Balzac, Collectif du 94 rue des Sorins, Collectif du foyer Epinay, ...

Partager cet article
Repost0
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 01:14

http://www.expression93.fr/IMG/arton234.jpgMardi 17 mai, plus de 70 personnes ont occupé le 3ème de l'Hôtel du Département à Bobigny, l'étage des élus du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis. Il s'agissait des personnels de la Direction des Systèmes d'Information, en grève contre l'éjection d'un collègue contractuel et pour un changement des méthodes de management.

Cette mobilisation est historique. Les plus anciens et plus anciennes le confirment: jamais les informaticiens du Département ne se sont mis en grève de manière aussi massive et unanime. C'est la preuve d'un profond malaise. De nombreux agents faisaient grève pour la première fois de leur vie: ils se sont rendus compte que ce mode d'action est aussi pour eux. Voici donc un acquis pour l'avenir.

On peut s'étonner de plusieurs choses concernant la manière dont ce conflit est géré par la hiérarchie.

- Alors que le préavis de grève était posé depuis une semaine, aucune négociation, aucune discussion n'a été entamée pour tenter de désamorcer le conflit. Pire, les élus prétendent qu'ils n'ont même pas été informés de la grève! Pourtant, les tracts étaient placardés dans toute la DSI et à chaque étage de l'immeuble Européen II, qui regroupe de nombreux services centraux.

- Prétendument dans l'ignorance du conflit, les élus étaient absents alors que le mardi est censé être leur jour de permanence au Conseil général. Il a fallu forcer le directeur de cabinet, Jean-Luc Porcedo, à organiser une réunion avec Frédéric Molossi, en charge des relations sociales et président de la Commission Technique Paritaire et du Comité Hygiène et Sécurité. Si les élus rencontrés (Bally Bagayoko et Azzedine Taïbi, puis Frédéric Molossi) ont su faire preuve d'une certaine écoute sans pour autant donner satisfaction aux revendications, l'encadrement supérieur (Jean-Luc Porcedo, puis Philippe Yvin, directeur général des services) s'est montré d'un mépris, voire d'une agressivité, qui confirment les raisons de la mobilisation.

Les grévistes ont imposé d'être reçus en assemblée générale, et non pas en petite délégation comme demandé par l'encadrement supérieur. Tout le monde a ainsi pu entendre les réponses faites, avoir l'opportunité de s'exprimer, et contrôler les mandats donnés, en particulier sur la plate-forme revendicative. Celle-ci porte sur la réintégration du collègue éjecté, la gestion des personnels en général et des contractuels en particulier, et le management de la DSI.

Une partie des engagements ont été tenus: proposition faite au collègue pour rester au Département, première réunion de travail planifiée pour travailler sur les autres revendications. Mais c'est la mobilisation des personnels de la DSI qui permettra d'obtenir réellement satisfaction. Pour maintenir cette mobilisation, une nouvelle heure d'information syndicale est prévue le 23 mai, et un nouveau préavis de grève a été déposé pour le 24 mai.

Partager cet article
Repost0
22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 18:18

Rassemblement contre les conditions d’accueil et de traitement des dossiers des étrangers le mercredi 23 mars 2011 entre 6 h et 9 h du matin
Esplanade Jean Moulin à Bobigny (m° Bobigny – Pablo Picasso – ligne 5)

 

Un point presse et des prises de parole sont prévus à 8 h.

Malgré quelques améliorations marginales après la mobilisation des associations et à la publication du « Livre Noir », la préfecture de Seine-Saint-Denis ne semble avoir ni les moyens ni la volonté d’améliorer de façon durable l’accueil des étrangers à Bobigny : l’information reste insuffisante, les files d’attente commencent encore dans la nuit, le nombre de guichets ne permet pas de traiter toutes les demandes ; il faut venir plusieurs fois, perdre plusieurs journées de travail, ou venir de plus en plus tôt pour espérer recevoir des tickets dont le nombre reste contingenté… la fatigue, le mécontentement légitime des usagers, les conditions de travail des personnels sont générateurs de tensions qui pourraient être évitées… le traitement des dossiers exige toujours de nombreux mois et nombre de décisionsignorent la réalité des situations, notamment en ce qui concerne le droit à la vie privée et familiale, et ce au Raincy comme à Bobigny…

Par ailleurs la préfecture continue de refuser tout dialogue avec les associations. Une nouvelle demande d’audience reste sans réponse à ce jour. Un tel blocage est difficilement compréhensible de la part du représentant de l’Etat dans un département où la population étrangère est importante et où le vivre ensemble dépend de la volonté d’écoute et d’échange des uns et des autres.

Les organisations mobilisées contre les conditions d’accueil et de traitement des dossiers

- affirment leur solidarité avec les étrangers qui sont traités d’une manière qui est une atteinte à leur égale dignité,

- dénoncent une préfecture qui se refuse obstinément au dialogue et soumet ses fonctionnaires à des conditions de travail pénibles,

- réclament de l’Etat qu’il se dote enfin des moyens humains et matériels qui permettent d’accueillir les étrangers de manière décente, de raccourcir les délais d’attente et de traitement des dossiers, de traiter les situations humaines avec l’attention qu’elles méritent.

A l’appel de : Amoureux au ban public – ASTI 93 - Aubervilliers sans la peur - CDSP Montreuil - Cimade IdF – Collectif de SP de Livry-Gargan – Collectif Michelet Bondy - Coordination 93 de lutte pour les SP – Comede – Dom’Asile - GISTI – Ensemble vivre et travailler - Ligue des Droits de l’Homme 93 – MRAP 93 - Plate-forme des Associations Franco-Haïtiennes - RESF 93 – RUSF Paris VIII – Secours Catholique 93 - Syndicat des Avocats de France - Union locale CFDT Bobigny - Union locale CGT Bobigny.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 14:07

Bobigny, vendredi 10 décembre 2010, 15h30. Trois voitures, sirènes hurlantes, zig-zaguent dans la circulation dense du rond-point Jean-Rostand. Il y a une voiture banalisée et deux voitures de police "normales". Elles finissent par s'engouffrer dans la voie de bus de l'avenue Paul-Vaillant Couturier, après avoir mis un beau foutoir, pour stopper dans un crissement de pneu une centaine de mètres plus loin, devant le Tribunal.

Que se passe-t-il? Prise d'otages? Attaque à mains armée?

Deux heures plus tard, les voitures de police sont encore plus nombreuses devant le tribunal. Les sirènes hurlent toujours, en continu. La circulation est très perturbée en raison de la place occupée par ce stationnement sauvage. Quelques dizaines de policiers sont rassemblés, visiblement bien excités, devant le tribunal. Impossible de savoir ce qu'ils font là. Leur hystérie est tellement palpable qu'on sent bien le risque de se prendre une balle si on leur adresse la parole.

Le soir, les journaux donnent la clé de cette mystérieuse mobilisation. Les flics étaient en train de faire pression sur les juges qui venaient d'envoyer 7 flics-délinquants en zonzon. Oh, pour une pécadille: faux, usage de faux, faux témoignage, voie de fait, dénonciation calomnieuse, entrave à la justice, subornation de témoin, le tout en réunion! Mais pour leurs collègues, c'est inadmissible. Ils exigent une justice d'exception pour leur corporation, avec impunité garantie. Si des flics ne peuvent plus raconter n'importe quoi, s'ils ne peuvent plus inventer des coupables, mais où va-t-on? Pourquoi pas les empêcher de poursuivre pour rébellion  et injures toutes les personnes dont la tête ne leur revient pas, pendant qu'on y est? Ces juges veulent vraiment tuer le métier d'homme de main du pouvoir!

Les journaux, vendredi soir et samedi matin, relaient servilement les positions ultra-corporatistes des syndicats de flics. Synergie hurle comme prévu au complot gauchiste de juges rouges. Hortefeux, le spécialiste de l'injure raciste, d'habitude si prompt à réclamer des peines toujours plus lourdes et des jugements délirants dans leur sévérité, exige cette fois la clémence! Christian Lambert, le préfet de Seine-Saint-Denis, apporte son soutien aux pandores de Seine-Saint-Denis. Il est miraculeusement disponible pour dire tout le bien qu'il pense de délinquants et de fouteurs de merde sur la voie publique, alors qu'il ne trouve pas le temps, depuis des mois, de répondre aux demandes de rencontre des résidents du 50 rue Michelet à Bondy, victimes d'un marchand de sommeil. On voit où sont les priorités!

Les flics prétendent être 200 devant le tribunal. Eux qui nous avaient habitués à ne voir qu'un manifestant-e sur 10 pendant des mois au cours du conflit pour empêcher la casse des retraites retrouvent subitement une vue... double! Miracle!

Alors que mercredi, en pleine "non pagaille" (selon Hortefeux) due à la neige, il fallait chercher longtemps pour trouver des keufs en train de remplir leur mission de sécurité, là, on en trouve des dizaines pour réclamer la relaxe de dangereux affabulateurs! Ainsi, mercredi soir, à quelques centaines de mètres à peine, plusieurs véhicules patinaient et se mettaient en travers de la route au rond-point de la Place Saint-Just; aucun flic à l'horizon. Il fallait passer le pont de Bondy pour en trouver deux bien au chaud, dans leur bagnole garée sous l'A3, en train d'observer goguenards et passifs le bordel automobile!

Les flics ne supportent pas l'égalité. Ils sont habitués à disposer de droits et de privilèges exhorbitants. Ils sont l'antithèse, de par les droits dont ils disposent, du principe d'égalité entre les citoyen-ne-s. Ils ont tellement intégré ces privilèges qu'ils deviennent fous furieux lorsqu'ils sont simplement traités comme n'importe qui. Nous savons tous que n'importe qui qui aurait fait le dizième de ce que les flics condamnés ont fait aurait pris bien plus que ce qui leur a été infligé en première instance. Et même ce traitement de faveur, c'est encore trop pour les policiers, persuadés d'avoir tous les droits, d'être au-dessus du "commun des mortels".

Ils réclament de pouvoir mentir tranquillement. Ils réclament de pouvoir "prendre en otage" les automobilistes (on les a connus pourtant beaucoup plus tatillons sur la question, surtout à Bobigny!); de pouvoir quitter leur poste et leur mission quand bon leur semble pour soutenir leurs potes délinquants; de détourner le matériel public pour cette action corporatistes (ce sont bien des voitures de police qui étaient utilisées, pas des voitures personnelles); de pouvoir se livrer au tapage en toute impunité (sirènes hurlantes pendant au moins 2 heures); de pouvoir menacer des juges, et pourquoi pas les choisir, voire les remplacer?

Certains réclaments la dissolution de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), bien connue pour sa violence. C'est insuffisant: c'est la Police nationale qu'il faut abolir.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 09:24

eauSoirée-débat : Pour ou contre une gestion publique de l’eau

Mercredi 17 à 19h à Bobigny

Salle Max Jacob, Espace Edouard Vaillant

(angle avenue E Vaillant, rue de Vienne)

 

Entrée libre et gratuite

En présence d’élus intercommunautaires d’Est Ensemble dont Daniel Bernard Vice-président de la communauté d’agglomération, JC Oliva Coordination Eau Ile de France

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 21:52

Quand un "syndicat" dénonce des syndicalistes et des travailleurs et travailleuses en lutte! A lire avec un seau à côté de vous pour vomir.

 

cftc.jpg

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 22:22

Contre la casse des retraites, les communaux de Bobigny et les territoriaux du Conseil général ont organisé un barrage filtrant à l'entrée de Bobigny le 27/10/2010 en milieu de journée. Celui-ci s'est d'emblée transformé en barrage bloquant du fait des provocations policières (agressivité à l'égard des syndicalistes, refus de prouver leur qualité ou de décliner leur identité, relevé des plaques des voitures ayant participé à l'opération escargot avant le barrage). Puis nous sommes revenus à un filtrage, jusqu'en début d'après-midi.

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 14:48

L’assemblée générale appelle l’ensemble des personnels du Département à participer massivement aux nouvelles actions locales et nationales :

 

Mardi 26 octobre :

- 9h30 : AG devant l’immeuble Picasso

- 11h30-14h00 : point de rencontre devant Picasso

- 13h30 : départ pour la manif parisienne étudiants/interpro. RdV métro côté préfecture ou 14h30 à Jussieu

 

Mercredi 27 octobre :

- 9h30 : AG devant l’immeuble Picasso

- à partir de 10h30 : Opération escargot dans Bobigny

- à partir de 11h30 : barrage filtrant Rond-Point Jean Rostand avec les communaux

- 11h30-14h00 : point de rencontre devant Picasso

 

Jeudi 28 octobre :

13h00 : Manifestation nationale de République à Saint-Augustin

 

TRACT-UNITAIRE-23-octobre-2010.jpg

Partager cet article
Repost0