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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 13:19

Présents sur le terrain des coquetiers le mardi 27 août au matin de l’expulsion les militants d’Alternative Libertaire 93 :

- Accusent le ministre Valls de mettre sur le trottoir les familles et les enfants sans appliquer la circulaire du 26 aout 2012 c'est-à-dire sans se soucier des continuités médicales, scolaires et de logement des familles.

- Accusent le Préfet du 93 de s’être livré à un acte illégal d’expulsion de la totalité du camp alors que l’ordonnance ne visait nominativement que douze personnes, et que les parcelles appartenant à la mairie n’étaient pas expulsables.

- Accusent le Préfet de n’avoir prévu aucune solution de mise à l’abri des familles, même précaire, même provisoire.

- Accusent la municipalité de ne pas tenir d’actes conformes à ses déclarations puisque la mairie refuse d’ouvrir une solution d’hébergement temporaire alors qu’elle promet aux familles qu’elles pourront réintégrer leurs habitations d’ici quelques jours.

Mais en attendant les familles campent sous la halle de la Mairie. Elles ne peuvent compter que sur la solidarité de toutes et tous. N’hésitez pas à apporter couvertures et nourriture.

Bobigny le 28 aout 2012 à 12h.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 21:50

Ce matin, la police est arrivée vers 6h du matin pour expulser environ 150 personnes dont une quarantaine d'enfants du terrain rue des coquetiers à Bobigny.

La situation est particulière puisque ce terrain appartient à 3 propriétaires différents : Conseil Général, mairie, RATP. C'est cette dernière qui a obtenu un jugement d'expulsion.

Tout le monde a dû quitter le camp. Certaines caravanes ont pu sortir.

Sans aucune solution d'hébergement, les familles ont d'abord occupé la chaussée de l'avenue Salvador Allende, face à la rue des Coquetiers.

Il a été demandé à la mairie qu'elle mette à disposition des familles un terrain ou un gymnase . La mairie répond que c'est à la préfecture de trouver une solution puisque c'est elle qui a procédé à l'expulsion. La préfecture, elle, refuse de répondre.

Finalement, les familles ont pu trouver refuge à l'intérieur de la mairie de Bobigny.

Les enfants doivent rester à Bobigny, car c'est là qu'est leur inscription à l'école. En cas d'absence pendant quelques jours, ils ne retrouveront pas leur place à l'école et c'est ainsi des années de travail qui s'effondreront.

Nous avons besoin de tous contre le racisme dont sont victimes les roms.

Bobigny-0584.jpg

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 22:40

 

Iris-2-juil-13.jpgRassemblement de solidarité mardi 2 juillet devant le siège d'Iris-Messidor à l'appel de l'Union locale CGT pour soutenir une nouvelle élue du personnel convoquée à un entretien préalable à licenciement. Iris est une association d'insertion pour travailleurs handicapés financée entre autres par le conseil général, l'ARS, Est-ensemble...

D'après Jean-Albert, secrétaire général de l'UL, il est reproché à la déléguée CGT, qui est cadre, des menaces de mort "vaudou" ! Et pour mener l'offensive Iris a embauché spécialement une DRH de choc, par ailleurs militante UMP à Courbevoie alors que l'association déclare ne pas avoir les moyens pour embaucher un psychologue... A suivre !

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 21:47

Communiqué de presse de l'Union locale CGT de Bobigny

Etre déléguée du personnel, un acte citoyen

Défendre, représenter ses collègues de travail demeure toujours un exercice périlleux. Viviane ETENNA a été élue déléguée du personnel le 9 avril 2013. Mardi 2 juillet, elle est convoquée à un entretien préalable au licenciement !

Elle exerce comme psychologue et coordinatrice chargée du développement dans l’association IRIS –Messidor, implantée sur trois sites de Seine-Saint-Denis : Bobigny, Bondy et Pavillons sous-bois.

Bref rappel des faits

- Le 20 mars 2013 : Mme ETENNA se déclare candidate à l’élection de déléguée du personnel comme déléguée titulaire.

- Le 3 avril, l’association fait passer une annonce à Pôle-emploi, annonce correspondante au descriptif de son poste, compétence unique dans l’association.

- Le 9 avril, Mme ETENNA est élue comme déléguée titulaire.

- Le 12 avril, elle est convoquée au conseil d’administration de l’association. En guise de participation au conseil, elle est reçue dans une petite pièce par le président de l’association et un membre du CA durant une heure, lors d’une discussion sans aucun objectif ou filtrent intimidations et menaces, en contradiction avec les prescriptions du Code du travail.

- Fin avril, l’association embauche une responsable des relations sociales et juridiques pour s’occuper des relations sociales dans une structure employant 23 salariés, dont trois cadres !

- Le 26 juin, Mme ETENNA subit une mise à pied conservatoire, pour avoir demandé, en tant que chef de service, à une salariée de justifier une absence d’une semaine. Cette demande étant pour la direction un acte de harcèlement.

- Le 2 juillet, elle est convoquée à un entretien préalable à licenciement.

Un entretien stupéfiant et inqualifiable

Lors de cet entretien préalable, Mme ETENNA accompagnée par la déléguée du personnel suppléante se voit accusée par la directrice et la responsable des relations sociales et juridiques d’avoir assumé ses responsabilités de cadre en demandant à une salariée de justifier ses absences, de refuser de s’inscrire dans un lien hiérarchique et d’avoir menacée l’intégrité physique de la directrice, par l’utilisation d’une « poupée vaudou ».

On ne peut qu’être estomaqué que de telles balivernes soient utilisées en France au XXI siècle, de surcroit pour virer une salariée-déléguée du personnel. Les stéréotypes racistes ont la vie dure, quand de surcroit la directrice pour donner de la force à son propos rajoute « de toute façon tu es antillaise » et « aux Antilles, on y croit ».

L’autorisation du licenciement appartiendra en dernier ressort à l’Inspection du travail, puisque Mme ETENNA a été élue déléguée du personnel et désignée représente syndicale de site.

En attendant la décision administrative, nous ne pouvons admettre au sein des entreprises l’utilisation de préjugés en fonction de ses origines. Nous ne pouvons admettre qu’un cadre qui accepte de représenter les salariés soit considéré comme un adversaire de l’entreprise.

Il demeure une question : Pourquoi un tel acharnement avec une telle précipitation. Que craint la direction de l’association ? Association qui parmi ses missions à la responsabilité de l’insertion de travailleurs handicapés et qui

fonctionne en grande partie par l’attribution de fonds publics (ARS, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Ville de Bondy, Est-ensemble).

Justice doit être rendue à Viviane ETENNA. Elle doit dans les plus brefs délais pouvoir reprendre ses fonctions professionnelles et assumer ses mandats de déléguée du personnel et syndical.

Nous appelons à la constitution d’un comité de soutien le plus large.

Pour dire stop au racisme dans l’entreprise.

Pour le droit à chaque salarié de s’engager quel que soit son statut dans l’entreprise.

Pour que les missions de l’association constituée de professionnels qualifiés puissent exercer leurs missions dans un cadre normal dans l’intérêt des personnes en difficulté.

Bobigny, le 4 juillet 2013

Contact presse : Jean-Albert Guidou 06 72 51 40 24

Sylvain Goldstein 06 52 82 23 50

 

Pétition Justice pour Viviane

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 18:11

Communiqué CGT

Rassemblement de soutien a notre camarade Viviane mardi 2 juillet à 8 h 45 devant le 24 rue H. Gautier (ZI les Vignes) à Bobigny

 

Notre camarade Viviane, à peine élue (9 avril 2013) déléguée du personnel et représentante syndicale CGT se retrouve en but à des pressions, menaces et insultes. Le 25 juin la direction de l'association décide de sa mise à pied et la convoque pour un entretien préalable au licenciement pour le mardi 2 juillet à 9 h.

Pour mettre un terme à ces attitudes patronales intolérables, de surcroît dans un secteur social (l'association à la charge de l'insertion de travailleurs handicapés, est financée sur des fonds publics (ARS, conseil général du 93, Est-ensemble)), le siège social est à Bobigny, elle possède aussi des locaux à Bondy et Pavillons sous Bois.

Nous sommes en droit de nous interroger sur ce que signifie cet acharnement.

RASSEMBLEMENT MARDI 2 JUILLET à 8 h 45 - DEVANT LE SIÈGE d'IRIS-MESSIDOR 24 RUE HENRI GAUTIER (ZI des vignes - à coté du centre de tri) à Bobigny (93) pour montrer à la direction qu'on n'humilie pas impunément une salariée.

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 09:26

Au Magic Cinéma, rue du Chemin Vert à Bobigny

- Vendredi 31 mai à 20h00  Atlantic Produce Togo S.A.

- Samedi 1er juin à 17h30  Habiter/Construire

- Samedi 1er juin à 20h00 On vient pour la visite

RDV_-11-1.jpg

RDV_-11-2.jpg

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 00:33

Gervaise et Jean

Les Vies Prolétaires n°12

Mercredi 22 mai 2013 à 14h
 
Salle de conférences,
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

Lors de la 5e table ronde « Les vies prolétaires » consacrée à la ville d’Aulnay-sous-Bois en tant que territoire documentaire, nous avions (re)découvert un film et son auteur : A force on s’habitue (1979) de Jean-Pierre Gallèpe - réalisateur, producteur et écrivain né en 1946. Très attaché à la ville de Romainville où il a longtemps vécu et au territoire de la Seine-Saint-Denis pour lequel il a travaillé, cet homme discret a construit une œuvre variée qui nous renseigne entre autres sur l’histoire culturelle, sociale et politique du département. En 2012, Jean-Pierre Gallèpe réalise Gervaise et Jean, des lycéens dans la Résistance. Ce documentaire, dans sa simplicité formelle, nous livre le portrait sensible des parents de l’auteur, Jean Gallèpe et Gervaise Gallèpe (née Joly en 1922). Installé à Ivry pendant la guerre, le couple milite clandestinement dans le milieu de la Résistance lycéenne à Paris puis, après la Libération, s’installe à Romainville où Jean (originaire de la ville) sera instituteur et Gervaise (qui avait grandi au Pré- Saint-Gervais), adjointe au maire.


Cette séance des « Vies prolétaires » ne prendra pas la forme d’une table ronde mais proposera la projection dans son intégralité du film de Jean-Pierre Gallèpe suivie d’une rencontre avec le réalisateur et sa mère. La projection et le débat s’inscrivent dans le cadre de l’exposition conçue et accueillie par les Archives départementales, Résistants (1940-1944). Photographies des graffiti du fort de Romainville.

Tangui Perron


Projection de Gervaise et Jean, des lycéens dans la Résistance (52 minutes, 2012) de Jean-Pierre Gallèpe, suivie d’une rencontre animée par Tangui Perron, chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie, avec Gervaise (sous réserve) et Jean-Pierre Gallèpe.


Infos pratiques

Date: Mercredi 22 mai 2013 à 14h

Lieu: Salle de conférences, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

  18, avenue du Président Salvador Allende, 93000 Bobigny

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 15:13

Bobigny, le 5 avril 2013 

 

Fortement préoccupé par la situation des familles rroms vivant dans le bidonville dit « des Coquetiers » à Bobigny (93), Le Collectif de soutien aux Roms et Bulgares de Bobigny, avec les associations ASET 93, Hors la Rue, LDH 93, Médecins du Monde 93 (Mission Roms-Bidonville), Merilin dans notre ville, MRAP 93, La Voix des Rroms, a adressé le 4 avril une lettre à Mr le Préfet de la Seine Saint-Denis, Madame la Maire de Bobigny, Mr le Président du Conseil Général de Seine Saint-Denis un courrier leur demandant une réunion de suivi de ce bidonville dans le cadre de l'application de la circulaire du 26 août 2012.

Notre Collectif

- Alerte sur la situation de ces familles. 90 familles rroms de Roumanie et de Bulgarie (une vingtaine d'enfants scolarisés), installées en France pour la plupart depuis plusieurs années, vivent dans des conditions de vie indignes qui se dégradent au fil du temps : Pas de point d'eau, pas d'électricité, pas de WC (toilette en bois construite par les familles).

Depuis quelques mois, ce bidonville est menacé :

- Le Conseil Général demande fin janvier, en extrême urgence, une expulsion sans la moindre mesure d'accompagnement, (requête rejetée le 22 février par le Tribunal Administratif de Montreuil).

- Une pétition très agressive intitulée « Bobigny ville monde ou immonde ? » circule en février pour demander l'évacuation du campement, elle contribue à la dégradation du climat social.

- Dans la nuit du 23 au 24 mars, deux personnes s’introduisent dans le campement, menaçant les habitants avec deux bidons d'essence et semant la panique.

- Le 31 au soir, un incendie dont les causes restent à établir détruit quatre baraques. A minuit, faute d'alternative, les familles réintègrent leurs habitations dans le bidonville.

Aujourd’hui, 150 personnes y vivent, au prix d'une surveillance ininterrompue et d'une inquiétude croissante. La scolarisation est gravement perturbée, le suivi sanitaire très difficile. Le risque d'incendie volontaire ou d'agression est réel. Les familles craignent pour leurs enfants.

- Interpelle l’Etat et les Collectivités territoriales par courrier afin que soient mise en œuvre les mesures prévues par la circulaire du 26/08/2012 relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites et que des solutions puissent être trouvées pour l'ensemble des habitants des bidonvilles de Bobigny – et d'abord, en toute urgence, pour ceux des Coquetiers.

- Demande à la Préfecture, la DIHAL, la ville de Bobigny et au Conseil Général de Seine-Saint-Denis, l'organisation rapide d'une réunion avec la participation des associations intervenant rue des Coquetiers et du Collectif de soutien aux Rroms et Bulgares de Bobigny.

Collectif de soutien aux Rroms et Bulgares de Bobigny

 Contact pour le collectif: Andrea Caizzi 06.05.04.38.07

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 07:41

COLLECTIF DE SOUTIEN AUX ROMS ET BULGARES TURCOPHONES DE BOBIGNY

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Collectif de soutien aux Roms et Bulgares turcophones de Bobigny, soutenu par la LDH 93, le MRAP 93, l'association Merilin dans notre ville (de Noisy le Sec) et RESF 93, a adressé à M. Stéphane Troussel, Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et à l'ensemble des Conseillers généraux, un courrier les invitant à abandonner une procédure en urgence visant à l'expulsion de familles vivant dans un bidonville rue des Coquetiers à Bobigny.

C'est en prenant comme prétexte cette extrême urgence, que le Conseil Général peut se permettre de faire fi de l'application d'une circulaire interministérielle " relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites" publiée le 26 août dernier qui prévoit l'organisation d'un "travail coopératif afin de dégager pour les personnes présentes dans ces campements, des solutions alternatives".

Les collectivités territoriales doivent être associées à ce travail, qui comprend l'établissement d'un diagnostic, la mise en place d'un accompagnement des personnes avec le souci de la continuité de scolarisation des enfants, l'accès aux droits et des solutions d'hébergement et d'accueil.

Ces personnes sont arrivées là depuis près de trois ans suite à diverses expulsions, et les rejeter à la rue les contraindra à s'installer ailleurs dans des conditions encore plus précaires, à se reconstruire dans la plus grande détresse des abris de fortune en plein hiver. Pourtant, de nombreux enfants du terrain sont scolarisés, l'association Médecins du Monde intervient régulièrement et le Collectif de soutien aux Roms et Bulgares de Bobigny y poursuit une démarche d’accès aux droits.

Tant que des solutions alternatives aux bidonvilles ne seront pas envisagées, les expulsions à répétition ne résoudront pas plus les problèmes des personnes concernées que ceux posés au voisinage ou aux municipalités de la région.

Quand l'application de la Circulaire sera-t-elle effective, sans les détournements que constituent l'invocation du motif d'extrême urgence ou les faux semblants comme les propositions de relogement en hôtel pour seulement quelques familles et pour deux ou trois nuits ?

Les personnes concernées ont obtenu un report de l'audience; la requête du Conseil Général sera examinée par le Tribunal Administratif de Montreuil le 21 février. Les soutiens seront les bienvenus.

S/c MRAP 93 - 22 rue Salvador Allende 93000 BOBIGNY

Contact : andreacaizzi@yahoo.fr

06 05 04 38 07

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:42

http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/jpg/logo3.jpgEn Seine Saint Denis, un constat inquiétant tant à Bobigny qu’au Raincy :

· Les conditions d’accueil à la préfecture sont toujours aussi déplorables : files et temps d’attente qui obligent les personnes à revenir plusieurs fois ou à arriver dans la nuit.

· Les délais de traitement des dossiers de première demande sont toujours trop longs : de huit mois à plus d’un an.

· Au Raincy, trop de demandeurs ne reçoivent pas leur attestation de dépôt de dossier dans un délai raisonnable.

· De nombreux jeunes majeurs scolarisés sont menacés d’expulsion ou vont une fois de plus débuter leur année scolaire dans une insécurité préjudiciable à leur réussite.

· Les accords gagnés par la lutte des travailleur sans papiers ne sont pas respectés et beaucoup de salariés se voient refuser un titre de séjour.

· Pour d’autres travailleurs, malgré l’accord préalable de la Préfecture, le rejet relève de la Direccte sur la base de motifs discutables, ce qui les maintient ldans la surexploitation et favorise le dumping social.

· Pour trop d’étrangers, les décisions de la préfecture sont arbitraires et peu respectueuses des droits (accès aux soins, vie familiale, etc).

· Une attente excessive est imposée aux personnes après les décisions favorables du Tribunal Administratif.

· L’information reste toujours incomplète pour les demandeurs d’asile relevant de la procédure prioritaire et les dossiers OFPRA sont souvent remis avec retard.

En Seine-Saint-Denis comme partout en France, taxes-rackets, familles en rétention, Roms expulsés : toujours la même violence et la même inhumanité.

Exigeons un vrai changement MAINTENANT :

- Un accueil digne en préfecture

- La régularisation des sans papiers

- Et la refonte du Code des étrangers !

 

RASSEMBLEMENT le mercredi 26 septembre À PARTIR DE 14 h pour interpeller la DIRRECTE, la PRÉFECTURE et le CONSEIL GÉNÉRAL.

 

A l’appel de : Amoureux au ban public - Auber sans la Peur – CGT 93 - Cimade Ile de France - Collectif Sans Papiers Livry-Gargan – Coordination 93 de lutte des sans papiers – GISTI - LDH 93 – MRAP 93 - RESF 93 - Secours Catholique 93

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