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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:30

Une intervention policière très violent a eu lieu ce matin au lycée Jean Jaurès de Montreuil. Plusieurs lycéens blessés dont quelques uns sérieusement. Manif en ce moment (13h) devant la Mairie. Manifestement les flics ont la consigne de "faire peur". Perdu: lycéens, enseignants et parents reconduisent le blocage demain.

 

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commentaires

O
<br /> voynet devrai voir comment c policiers muncipal agissent  . ambicieux et rasciste ils se prennent pour des cow boys c grave...........<br />
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S
<br /> <br /> Voir également Ici, on tire au flash-ball sur Expression93<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> A voir: une vidéo de Rue 89 sur des violences policières à Bastille le 12 au soir.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> A lire: article du Monde.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Lyceens, squats: Montreuil sur une poudriere<br /> <br /> <br /> La haute hierarchie policiere bouge, apres l'hospitalisation du lyceen de 16 ans blesse au visage par un tir de flashball. "Consigne a ete donnee par le prefet<br /> de police de Paris, dans la foulee de l'incident de Montreuil, de ne plus utiliser le flashball", a declare vendredi 15 octobre le prefet des Hauts-de-Seine, Patrick Strzoda, lors d'une rencontre<br /> avec la presse, selon l'AFP. Outre la capitale, l'instruction, qui aurait ete donnee jeudi a 11 heures, s'etend aux trois departements de la petite couronne sur lesquels le prefet de police de<br /> Paris, Michel Gaudin, a autorite, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.<br /> <br /> Signe d'un certain flottement, la prefecture de police n'a pas confirme cette information en milieu de journee, se contentant d'affirmer que Michel Gaudin avait<br /> "rappele les conditions restrictives d'utilisation du flash-ball, tant sur le plan technique que juridique".<br /> <br /> Dans la matinee, plusieurs centaines de lyceens se sont retrouves devant la mairie de Montreuil, en soutien au jeune homme, qui devrait être opere a l'hôpital<br /> parisien Lariboisiere.<br /> <br /> Rappel des faits avec le recit de la veille:<br /> <br /> La police est de sortie, ce jeudi 14 octobre a Montreuil-sous-Bois. Deux expulsions de squats et des affrontements violents avec des lyceens en greve en l'espace<br /> de quelques heures: le prefet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, ancien patron du RAID, a deploye les grands moyens, cars de CRS, tonfas, flashballs, gaz lacrymogenes, avec dans le viseur,<br /> des cibles diverses. Resultat: des personnes a la rue, des sans-papiers arrêtes, des lyceens choques, dont un hospitalise apres avoir ete blesse au visage par un tir de flashball et une ambiance<br /> electrique partout dans la ville.<br /> <br /> Tout commence par l'expulsion de deux squats, a l'aube. Les policiers font d'abord irruption dans un lieu appele le "hangar", dans lequel logeaient des etrangers<br /> sans papiers, principalement d'origine malienne. Selon plusieurs temoignages, six personnes sont arrêtees et placees en garde a vue. C'est ensuite au tour de la Demi-Lune, tout pres de la, d'être<br /> encerclee. Y vivaient depuis deux ans des militants actifs dans la lutte contre les expulsions de Roms et de sans-papiers. Cet endroit servait aussi de salle de concerts et de debats, dans le<br /> sillage de la Clinique, dont l'evacuation il y a un an et demi s'etait terminee par un drame similaire: un manifestant (NB : Joachim<br /> Gatti) avait ete atteint a l'œil par un tir de flashball.<br /> <br /> Present jeudi matin au moment des faits, un des residents de Demi-Lune, rencontre devant la mairie de Montreuil en milieu de journee, raconte que les policiers<br /> ont "defonce les portes", qu'ils ont exige des personnes vivant la qu'elles ne prennent que le "minimum necessaire" et que les "pelleteuses sont tout de suite arrivees pour tout detruire". Alerte<br /> sur ce qui se passait, l'ecrivain Yves Pages s'est rendu a proximite du squat. Il explique que, de la, un detachement de CRS est parti vers le lycee Jean-Jaures. "Je les ai suivis en scooter",<br /> dit-il.<br /> <br /> "Et la, devant le lycee, poursuit-il, j'ai vu des policiers surarmes, en tenue de robocop, un deploiement de force completement disproportionne par rapport a la<br /> situation. Je suis parent d'eleve de ce lycee, j'ai interpelle un des policiers. Il m'a mis sous le nez son flashball et m'a dit: “Ces morveux n'ont qu'a rester chez leurs parents, connard.” Un<br /> autre, qui etait muni d'une gazeuse, m'a dit qu'il fallait bien qu'il se defende. Il y a eu des tirs de lacrymogenes et de flashballs. J'ai vu le blesse dans le camion de pompier. Il y a eu aussi<br /> un gamin qui a ete arrête et menotte devant ses camarades. Des jeunes filles ont pris leur premier coup de tonfa. Qu'on lâche, comme ça, des CRS sur des gamins, grevistes, en plus, c'est<br /> inadmissible." Et il denonce l'"hyperbanalisation" de l'usage du flashball dans les banlieues, "la où les flics ont un sentiment d'impunite. Jamais des policiers n'interviendraient comme ça en<br /> plein Paris!"<br /> <br /> Des affrontements violents ont eu lieu, même la police en convient. Selon une procedure rodee dans ce type de cas, la prefecture de Seine-Saint-Denis diffuse via<br /> l'AFP ses "elements de langage": les policiers "ont ete la cible de jets de projectiles", un jeune de 16 ans a ete "legerement blesse au visage par un tir de flashball", l'adolescent a ete evacue<br /> a l'hôpital Andre-Gregoire de Montreuil et l'Inspection generale des services (IGS) "a ete saisie" par le prefet.<br /> <br /> "A partir du moment où des lyceens bloquent des etablissements, nous ne pouvons plus repondre de leur securite, car certains blocages risquent de degenerer en<br /> debut d'emeutes urbaines", declare de son côte a l'AFP l'inspecteur d'academie, Daniel Auverlot.<br /> <br /> <br /> Woerth: "Je salue le sang-froid des forces de<br /> l'ordre"<br /> <br /> <br /> Vers 13 heures, plusieurs centaines d'eleves des trois lycees de Montreuil, Condorcet, Eugenie-Cotton et Jean-Jaures, se reunissent devant la mairie. Margot, en<br /> terminale S, explique pourquoi elle manifeste contre les retraites: "On ne bloque pas par plaisir. Sarkozy veut obliger nos parents a travailler plus longtemps, sans qu'ils aient plus de droits,<br /> alors que nous, nous allons arriver sur le marche du travail, nous n'aurons pas de travail. C'est le monde a l'envers!"<br /> <br /> A cette heure, outre les lyceens, une foule heteroclite de Montreuillois se retrouve devant la mairie, des enseignants indignes, des syndicalistes CGT et<br /> employes territoriaux en colere, des agents de la mairie houspilles par des militants opposes aux expulsions de Roms. Messages successifs et desordonnes au megaphone, rumeurs en boucle sur les<br /> evenements de la matinee. Ça part dans tous les sens.<br /> <br /> Certains des lyceens rejoignent, en metro, les manifestations parisiennes a Jussieu ou devant le Medef. D'autres, de maniere spontanee, marchent dans la ville.<br /> Avant de traverser le peripherique, en direction du lycee Ravel, une cinquantaine d'entre eux s'engouffrent dans un centre commercial, en ressortant aussi vite qu'ils etaient entres, mais semant<br /> la panique chez les commerçants. <br /> <br /> Une fois dans Paris, leur cortege se delite, les forces de l'ordre interviennent la encore a coups de gaz lacrymogene. Les yeux rougis, plusieurs jeunes rentrent<br /> chez eux, avec un sentiment d'incomprehension enorme: "Demain, on va revenir, on bloquera le lycee, et la on aura nos capuches, nos baskets et de quoi nous defendre!", lance Fatima, en premiere<br /> comptabilite au lycee Eugenie-Cotton. <br /> <br /> Dans l'apres-midi, les violences trouvent un echo jusqu'au Senat où Dominique Voynet (Verts), la maire de la ville, prend a partie eric Woerth: "J'ai bien<br /> compris que vous cherchiez a faire porter a la gauche la responsabilite de troubles que votre aveuglement et votre surdite seuls expliquent (...), que vous êtes en difficulte face a la rue. Mais<br /> je vous pose la question: le pouvoir est-il a ce point febrile qu'il en soit reduit a ce genre de provocation? Que vaut donc un pouvoir politique quand il en est reduit a tirer sur ses enfants?"<br /> Ce a quoi le ministre du travail repond, cinglant: "Je salue le sang-froid et le professionnalisme des forces de l'ordre en France", s'en prenant a "tous ceux qui attisent, qui poussent les<br /> jeunes a descendre dans la rue".<br /> <br /> Lors d'une conference de presse, Dominique Voynet precise que le lyceen touche par le flashball a "trois fractures au visage", qu'il "va être opere demain<br /> (vendredi)" et qu'il "risque de perdre un œil". Vendredi matin, elle annonce son intention de porter plainte et de saisir la Commission nationale de deontologie de la securite (CNDS). a propos de<br /> l'usage du flashball, elle rappelle que "quand c'est apparu, on disait que c'etait une arme non letale. C'est en fait une arme tres dangereuse, imprecise qui peut defoncer les os".<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mediapart - 14 Octobre 2010 - par Carine Fouteau, Hugo Vitrani<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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