Samedi 10 Mars à 11h - Ecole Jules Vallès
L'école se situe entre le théâtre et l'église - Quartier Gare de St Denis - 55 boulevard Jules Guesde
Pique-nique à l'arrivée place du 8 mai 1945
Drames du logement à Saint-Denis
- Mercredi 30 novembre 2011 au 11 rue Dezobry : 29 enfants, leurs parents et un célibataire sont expulsés de leurs logements par la préfecture.
- Mercredi 7 décembre au 76 rue Gabriel Péri : 35 adultes et 7 enfants sont encore expulsés par la préfecture. Le préfet promet alors d'autres expulsions en hiver. Les expulsés campent devant la mairie pour obtenir de l'aide face à l'Etat.
- Décembre à mars 2012 : St Denis se mobilise régulièrement aux côtés des expulsés : enseignants, parents, travailleurs, habitants, étudiants, chômeurs, syndicalistes... organisent des manifs, concerts, repas, flashmob, projections, débats pour obtenir papiers et logements pour les expulsé-e-s.
- Samedi 4 février 2012 : Une femme seule habitant Franc Moisin se donne la mort à la gare de St Denis. Surendettée du logement, elle était isolée et à bout. Elle laisse trois enfants.
- Mercredi 15 février 2012 : Une autre femme veuve dont les enfants sont scolarisés à Franc Moisin, s'immole dans le hall de l'hôtel de ville et décède le lendemain. En demande de logement depuis 14 ans, elle laisse 6 enfants orphelins.
Plus jamais ça!
La galères des expulsé-e-s cet hiver
Depuis 3 mois, les habitants du 76 rue Péri ont été expulsés par la Préfecture et campent devant la mairie. A part les parents avec enfants, les autres personnes n'ont pas été acceptées par le 115 durant des semaines. A partir du grand froid et avec la mise en place du parrainage des élus de St Denis, la situation s'est à peine améliorée.
Beaucoup des campeurs sont salariés et luttent dans ces conditions indignes pour garder leur emploi.
Exemples
- Un des campeurs: Il travaille de nuit et a besoin de dormir le jour, mais le 115 ne lui propose qu'un refuge ouvert de 21h à 6h. Il a passé des journées entières sans dormir. Indignité!
- Deux campeuses: Après 40 nuits passées sous la tente, dans des conditions climatiques difficiles (pluie presque tous les jours, froid), elles sont soulagées d'avoir enfin un lit dans un hôtel pour quelques nuits. Les couvertures sont sales, la fenêtre ne ferme pas et il n'y a pas de chauffage. A peine couchées, elles se font dévorer par les punaises qui infestent la literie et repartent sur le campement. Colère!
- Une autre femme expulsée : Depuis 3 mois, alors que l'Etat est obligé de l'héberger d'urgence car elle a une enfant mineure, pas de chambre, elles dorment à droite à gauche, grâce aux soutiens autour d'elles : Révolte!
- D'autres travailleurs (souvent sans papiers) : ils sont hébergés dans des refuges-dortoirs sans intimité, dans le bruit, relégués. Résultat : impossible de se reposer.
Le 115, c'est précaire, indigne, insalubre, épuisant et inhumain !
Et de toute façon, à partir du 15 mars, c'est la fin de la trève hivernale, tous les enfants et adultes risquent de se retrouver à la rue.
En plus, il y a 1500 procédures d'expulsion en cours sur Saint-Denis, et à partir du 15 mars des centaines de personnes peuvent être à la rue aussi!
Expulsés, futurs expulsés Rejoignez la lutte!
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