Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
  • Contact

Nous rencontrer

Pour nous contacter: Alternative libertaire 93, BP 295, 75921 Paris Cedex 19 ou par e-mail (montreuil@al.org, saint-denis@al.org ou al93@al.org)

Vous pouvez nous rencontrer au marché de Noisy-le-Sec (2ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché de la gare RER de Bondy (4ème samedi de chaque mois, 11h-12h), au marché Croix-de-Chavaux à Montreuil (2ème dimanche de chaque mois, 10h30-11h30) et à l'angle de la rue Gabriel Péri et de la rue de la République à Saint-Denis. Nous y vendons le mensuel Alternative libertaire.

Recherche

Nouveau site!

Retrouvez notre nouveau site : www.libertaires93.org

Archives

Trouver le mensuel AL

Vérifiez sur trouverlapresse.com, car des changements peuvent avoir lieu.
Bagnolet: Auchan, 26 av de Gaulle, 87 rue Robespierre, 47 av de Stalingrad. Bobigny: rue du Chemin Vert, Hôpital Avicenne. Bondy: Gare RER. Montreuil: M° Croix-de-Chavaux, 1 av Pasteur, 5 rue E. Varlin, 170 rue de la Nouvelle France. Noisy-le-Sec: Gare RER, 8 rue Jean Jaurès. Romainville: 80 bd H. Barbusse. Rosny-sous-Bois: Carrefour Rosny II, 2 rue Gallieni, 3 av Gallieni. Saint-Denis: 17 pl du Caquet, 4 bd A. France, Cité Franc Moisin, 105 rue Gabriel Peri, Pl des Poulies, Pl du 8 mai 45, 2 rue G. Philippe, 46bis bd J. Guesde, M° Saint-Denis Basilique.
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 18:05

http://www.acrimed.org/local/cache-vignettes/L298xH421/Mediacritiques_no2-a9c04.jpg

 

Si le sexisme continue à structurer la société française, il ne s’arrête évidemment pas à la porte des grands médias. Bien au contraire, ces derniers constituent l’un des principaux vecteurs de reproduction et de légitimation de la domination des hommes sur les femmes : des femmes rendues quasiment invisibles ou réduites à quelques clichés éculés, des violences masculines banalisées, des inégalités entre hommes et femmes minimisées, un mouvement féministe ringardisé. Ce « jeudi d’Acrimed » (ici) a donc pour but d’ouvrir le débat : quelles formes nouvelles prend le sexisme médiatique ? Comment s’opposer au sexisme des médias et dans les médias ? Des médias anti-sexistes peuvent-ils, dans l’état actuel de la presse, émerger et trouver une audience de masse ?

 

« Jeudi d’Acrimed »
jeudi 26 janvier 2012 à 19 heures
à la Bourse du travail de Paris
3, rue du Château-d’Eau, Paris 10e

 

Avec Sylvie Tissot, professeure à l’Université Paris-8 Saint-Denis, militante féministe et co-animatrice du site Les mots sont importants,

et Christine Delphy, sociologue et militante féministe.

 

En guise de présentation du débat


Le 7 décembre dernier, la Commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias publiait un long rapport, traitant de la place des « expertes » dans le paysage médiatique français [1]. Le verdict de l’étude est implacable : on apprend ainsi que dans la presse hebdomadaire « généraliste », les femmes ne représentent que 14,6 % des « experts » convoqués (universitaires, analystes, journalistes spécialisés...) ; dans les principaux journaux télévisés, les experts sont à 84 % masculins.

 

Le 25 septembre 2008, la même commission remettait un autre rapport [2], proposant une analyse plus globale de la place des femmes dans les divers médias (presse écrite, télévision, radio et internet). Un rapport aux conclusions déjà sans appel : en effet, malgré quelques timides « avancées », le document relevait, nombreux exemples et chiffres à l’appui, « une pléthore d’archaïsmes et d’atteintes à la valeur des femmes ». Plus précisément, « une infériorité numérique tous médias confondus », « un statut secondaire et une invisibilité des thèmes de la modernité des femmes », « une normalité du corps et du sexe qui joue comme normativité » et « un conformisme général qui perpétue les stéréotypes de genre ».

 

L’invisibilisation médiatique des femmes, relevée par le récent rapport sur les « expertes », est donc en réalité la partie émergée de l’iceberg, un phénomène qui s’inscrit dans une logique sexiste aux multiples facettes. Ces derniers mois, « l’affaire DSK » a joué à cet égard un rôle de puissant révélateur : des « plaisanteries » sexistes les plus ignobles à la remise en question permanente de la parole des femmes dans les affaires de violences, en passant par les analyses d’une grande finesse sur les « pulsions masculines » et sur les places respectives (et immuables) des hommes et des femmes dans la société, rien ne nous aura été épargné. C’est ainsi de mille manières – parfois difficiles à débusquer – que les médias dominants contribuent au maintien de la subordination des femmes, y compris la presse dite « féminine », qui ne vient souvent que redoubler et réactiver, sous des formes prétendument « modernes », les plus vieux clichés machistes.

 

Quelles formes nouvelles prend le sexisme médiatique ? Comment s’opposer au sexisme des médias et dans les médias ? Des médias antisexistes peuvent-ils émerger et trouver une audience de masse, dans l’état actuel d’un monde médiatique largement soumis aux exigences de profitabilité et dépendant des revenus publicitaires ?

Ce sont ces différentes questions que l’on aimerait aborder dans ce « jeudi d’Acrimed », en lien avec le dossier de notre magazine imprimé : Mediacritique(s) n°2, récemment paru.

 

Notes

[1] Le rapport en question s’intitule : « Les expertes : bilan d’une année d’autorégulation collective » et se trouve disponible ici.

[2] Celui-ci, disponible ici, s’intitule : « Rapport sur l’image des femmes dans les médias

Partager cet article
Repost0

commentaires