Nous voulons vivre mieux, de l’emploi stable et bien rémunéré pour tous !
Une protection sociale qui réponde à nos besoins !
Nous refusons la baisse des prestations de nos retraites complémentaires !
Ce serait la fin du contrat de travail qui fixe les conditions d’emploi, de travail et de rémunération.
Le CDI serait encore trop rigide : le Medef veut généraliser les contrats de mission ou les contrats intermittents.
Les procédures de licenciement seraient trop contraignantes, il veut limiter les recours en justice et les montants des indemnités, réduire les délais de procédure. Bref, tout pour contourner le licenciement économique et ses obligations vis-à-vis du salarié.
D’après le Medef, les entreprises ne pourraient plus financer les régimes de retraites complémentaires ; la seule solution serait une baisse drastique des prestations pour 18 millions de salariés et 11 millions de retraités. La perte du pouvoir d’achat pourrait s’élever à 6 % !
Les efforts sont décidément toujours demandés aux mêmes !
La CGT a décidé d’alerter les salariés, les retraités, les privés d’emplois et les appelle à intervenir ensemble en direction des employeurs et du Medef le jeudi 13 décembre 2012 pour faire entendre leurs revendications dans les négociations.
Nous contestons les 20 milliards d’euros supplémentaires « d’allègement du coût du travail » que vient d’obtenir le patronat.
Ils s’ajoutent aux 172 milliards d’euros d’aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises. Les derniers chiffres du chômage, avec 5,2 millions demandeurs d’emploi toutes catégories confondus, démontrent l’inefficacité de ces logiques.
Le gouvernement, suite à l’interpellation de la CGT, s’est engagé à évaluer l’efficacité des aides publiques. Il faut maintenant obtenir les modalités. La CGT demande que les aides publiques servent à l’emploi, aux qualifications, à la recherche.
Négociations en cours L’avenir de l’industrie et de l’emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail. C’est le travail qui est créateur de richesse et c’est bien le capital qui coûte cher. Il faut que les richesses produites par le travail soient investies dans une politique qui place la réponse aux besoins sociaux au coeur de la relance économique. Cela passe par une véritable politique de création d’emplois stables et bien rémunérés pour toutes et tous, les jeunes, les salariés seniors et une protection sociale de haut niveau. Le social, c’est le moteur de l’économie. La vie, c’est tout le temps, pas seulement quand il y a du travail ! Retraite Sécurisation de l’emploi |