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  • : Communistes libertaires de Seine-Saint-Denis
  • : Nous sommes des militant-e-s d'Alternative libertaire habitant ou travaillant en Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis). Ce blog est notre expression sur ce que nous vivons au quotidien, dans nos quartiers et notre vie professionnelle.
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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 08:35

Henri Alleg, le journaliste communiste qui a joué un rôle-clé pour révéler aux Français l’usage de la torture pendant la guerre d’Algérie, est mort mercredi, à l’age de 92 ans. Il était l’auteur du livre « La Question », sorti en 1958 aux éditions de Minuit, aussitôt interdit et republié en Suisse.

 

Ce texte est la reprise d'un article de Rue 89 (ici).

 

 

Henri Alleg, né à Londres de parents juifs, s’était installé à Alger en 1939, et s’était engagé auprès du Parti communiste algérien.

 

En 1951, il était directeur du quotidien Alger républicain, auquel collaborait également Albert Camus.

Je me trouvais il y a quelques semaines à Alger, et un journaliste algérien m’avait montré la façade de l’ancien siège d’Alger républicain au centre de la capitale, regrettant que la mémoire sélective algérienne d’aujourd’hui n’ait même pas honoré d’une plaque ce journal engagé en faveur des droits des Algériens...

 

Après le déclenchement de la lutte armée, le 1er novembre 1954, Henri Alleg est entré dans la clandestinité lorsque son journal est interdit par les autorités coloniales françaises, à une époque où le Parti communiste français était loin d’être aussi clair dans son positionnement.

 

 

Henri Alleg fut arrêté le 12 juin 1957 chez son ami Maurice Audin, un mathématicien alors âgé de 25 ans, qui, lui-même capturé la veille, mourra sous la torture. François Hollande a rendu hommage à Maurice Audin lors de sa visite officielle en Algérie l’an dernier.

 

Le journaliste fut torturé à plusieurs reprises au cours de sa détention, et ce sont ces séances de « gégène » qui constituent le point de départ du livre « La Question ».

 

Pour l’establishment français de l’époque, Henri Alleg était un « traître ». Il fut jugé pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » et « reconstitution de ligue dissoute », et condamné à dix ans de prison.

 

Il parvint à s’échapper, et rejoignit la Tchécoslovaquie alors communiste. Il ne put revenir en France qu’après l’amnistie des Accords d’Evian qui accordèrent l’indépendance à l’Algérie en 1962.

 

Henri Alleg a incontestablement joué un grand rôle dans la prise de conscience, lente et progressive, de l’opinion française face aux crimes commis en son nom en Algérie.

 

Il restera communiste jusqu’au bout, et même orthodoxe puisqu’il défendit l’ex-dirigeant de la RDA Erich Honecker, et reprocha à la direction du PCF sa « dérive social-démocrate ».

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