Informations tirées du BIMI n° 804 du 9 au 22 juin 2012
1/ Les salariés de Roissy occupent le siège du MEDEF
Les travailleur-se-s de la sous-traitance passent à l’offensive contre la destruction d’emplois et la casse des conquis sociaux suite à la passation des marchés. Plus de 200 salarié-e-s sont concerné-e-s, travaillant pour VIGIMARK, NET ECLAIR, COLITEL, PARTNER, TRAFFIC AIR SERVICES, TRAC-PISTES, etc.
Puisque les pouvoirs publics sollicités à plusieurs reprises n’ont toujours pas répondu aux revendications des salarié-e-s, ils et elles ont décidé d’occuper le 29 mai dernier le siège national de l’organisation patronale. Une délégation a été reçue par le directeur général du MEDEF. Ce qui a été affirmé en termes d’exigences : l’ouverture immédiate d’une négociation afin d’aboutir à la conclusion d’un accord interprofessionnel rendant obligatoire le transfert de 100% des contrats de travail avec l’ensemble des acquis en cas de passation des marchés.
Une réunion spécifique sera organisée à la fin du mois de juin pour envisager la faisabilité d’un accord qui permettra notamment aux salarié-e-s en lutte d’identifier leurs interlocuteurs patronaux et savoir à quel syndicat ou fédération membre du MEDEF il leur faudra s’adresser pour engager au mieux le rapport de force.
2/ Le bout du tunnel pour les salarié-e-s et les usagers de la Maternité des Lilas
Suite aux actions menées par le personnel et les usagers de la Maternité des Lilas, un entretien téléphonique a eu lieu entre l’union locale CGT de Bagnolet et M. Kirchen, représentant de l’Agence régionale de santé (ARS) sur la Seine-Saint-Denis. Les éléments apportés au cours de cet échange va dans le sens des revendications, puisque ont été annoncés :
- la mise en place d’un conseil d’administration composé de 11 membres (majorité Diaconesses et Croix Saint-Simon) ;
-
- le maintien et le développement de l’orthogénie (IVG) ;
-
- la finalisation du projet d’accord par les avocats avec la signature à la fin du mois de juin ;
-
- aucun changement (en pire) s’agissant des salarié-e-s et de leur contrat de travail ;
-
- la nomination d’un directeur adjoint pour renforcer la gestion de la Maternité des Lilas ;
-
- l’engagement par l’ARS de fonds nécessaires pour la reconstruction de la maternité.
3/ Rassemblement pour l’emploi devant DHL
Un rassemblement s’est tenu 31 mai dernier devant le siège social de DHL Supply Chain France à Saint-Denis (boîte de gestion de chaînes logistiques comptant 3.000 salarié-e-s).
Une centaine de militant-e-s affilié-e-s notamment à la CGT et la CFDT (et assisté-e-s par les fédérations CGT et CFDT des transports, l’UL CGT 93 et l’UL de Paris Nord 2) sont venu-e-s. Une délégation représentative de toutes les entités de l’entreprise a été reçue par la direction générale qui s’est engagée à rencontrer les élus pour discuter de la question de l’emploi. Les salarié-e-s savent bien que ce n’est là qu’un début, et que le combat doit continuer.
4/ Pétition pour Les Bluets et pour le bien naître
Avec l’ARS, les politiques gouvernementales appliquent la restriction budgétaire dans le domaine de la santé, en visant en particulier les hôpitaux publics et les hôpitaux privés à but non lucratif.
L’hôpital Pierre-Rouquès, maternité des Bluets, subit depuis bien longtemps déjà la non-prise en compte de l’ensemble des actes émanant des spécificités de cette maternité.
L’Union fraternelle des Métallurgistes (UFM) est propriétaire des murs, et l’Association Ambroise-Croizat (AAC) assure la gestion des activités mettant en avant l’éthique et les valeurs sociales que la CGT métallurgiste prolonge dans la revendication d’un projet de sécurité sociale professionnelle.
Sauf que la casse du service public de la santé empêche ce projet d’advenir et affaiblit le fonctionnement des Bluets. Le déficit constaté résulte alors de la politique tarifaire à l’acte (dite T2A) qui met en difficulté toutes les maternités de type 1. Cette précarisation des conditions de travail détermine un stress et des risques psycho-sociaux nuisant au maintien de la qualité des soins, ainsi qu’à la conception d’un accouchement citoyen. Et c’est parce que l’animation de la fédération CGT de la métallurgie, ainsi que les conseils d’administration de l’AAC et de l’UFM refusent cette dégradation que sont demandés :
- un moratoire sur la loi Hôpital-Patient-Santé-Territoire (HPST) jusqu’à l’obtention de son abrogation ;
-
- l’annulation de la tarification à l’acte (T2A), avec la prise en compte de l’ensemble de l’accouchement et de l’accompagnement des nouveaux parents ;
-
- l’annulation de l’intégralité du déficit (soit 6.6 millions d’euros) afin que le personnel puisse en toute sérénité travailler.
Merci d’adresser l’ensemble des signatures à :
UFM, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011, Paris (barbara@ufm-idf.fr)
Animation CGT de la Métallurgie IDF, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011, Paris (contact@metaux-cgtidf.fr)