19 juillet 2007
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Fillon-Sarkozy n'ont plus qu'une obsession: le "service minimum". Sous cette appelation absconse se cache en réalité la casse du droit de grève. Le but pour Fillon-Sarkozy est d'empêcher les secteurs combattifs, les secteurs qui peuvent encore se mobiliser largement et dans la durée, de le faire. Pour détruire les retraites, la sécurité sociale et le droit du travail, il leur faut d'abord empêcher les cheminots de paralyser les transports, ou les enseignants d'obliger les parents à se débrouiller avec leurs enfants. Le pseudo "service minimum" n'a pas d'autre but que celui de supprimer sans l'avouer ouvertement le droit de grève.
Fillon-Sarkozy veulent l'étendre: après être passé en force en juillet sur les transports, c'est l'Education nationale qui est leur prochaine cible.
Mais si ces deux tartuffes avaient un soupçon d'honnêteté intellectuelle, ils commenceraient par s'appliquer à eux-mêmes leur discours sur la "continuité du service public". En effet, quel service plus public que la politique, c'est-à-dire la prise de décision sur la vie collective et son organisation? Les politicien-ne-s devraient être là pour rendre un service à l'ensemble de la collectivité. Evidemment, Fillon et Sarkozy n'envisagent pas leur travail sous cet angle: pour eux, c'est une carrière, au seul profit de leur ambition personnelle, et ils se contre-foutent du service du plus grand nombre. Mais la politique et la démcoratie au vrai sens du terme, c'est pourtant cela: un service public!
Or on ne peut pas dire qu'il marche bien, ce service public de la démocratie! Les élu-e-s ne rendent aucun compte pendant toute la durée de leur mandat, ils n'appliquent pas le mandat pour lequel ils et elles ont été élu-e-s, ils et elles ne reviennent pas devant les citoyen-ne-s (c'est-à-dire les usagers et usagères du "service public de démocratie") pour les décisions importantes.
Donc s'il y a bien un service public pour lequel il faudrait assurer une continuité et une qualité de service, c'est la démocratie! Evidemment, cette idée ne vient pas à l'esprit de Sarkozy-Fillon, pourtant si prompts à se gargariser de ces mots à propos d'autres services publics.
Où est le service public de démocratie quand Sarkozy négocie de son propre chef le passage en force d'un traité européen soit-disant "simplifié", mais exactement sur les mêmes bases et dans même logique que la Constitution européenne massivement rejetée en 2005? Où est le service public de démocratie quand 80% des médias, donc des sources d'information, sont inféodées à un camp? Où est le service public de démocratie quand les élu-e-s n'ont aucun compte à rendre pendant 5 ans?
Un service public de démocratie de qualité et continue, c'est simplement l'idée libertaire de démocratie directe et autogestionnaire:
- mandats impératifs chaque fois que possible,
- mandats révocables,
- rotation des mandats chaque fois que possible,
- responsabilité permanente et systématique des mandaté-e-s vis-à-vis des citoyen-ne-s
- organisation démocratique de débats continus sur les questions en jeu.
Service minimum? Chiche! Que Sarkozy-Fillon commencent par se l'appliquer à eux-mêmes en changeant radicalement les règles du jeu politique! Tant qu'ils n'auront pas fait cela, toutes leurs propositions, lois, décrets seront illégitimes, nuls et non avenus.
Fillon-Sarkozy veulent l'étendre: après être passé en force en juillet sur les transports, c'est l'Education nationale qui est leur prochaine cible.
Mais si ces deux tartuffes avaient un soupçon d'honnêteté intellectuelle, ils commenceraient par s'appliquer à eux-mêmes leur discours sur la "continuité du service public". En effet, quel service plus public que la politique, c'est-à-dire la prise de décision sur la vie collective et son organisation? Les politicien-ne-s devraient être là pour rendre un service à l'ensemble de la collectivité. Evidemment, Fillon et Sarkozy n'envisagent pas leur travail sous cet angle: pour eux, c'est une carrière, au seul profit de leur ambition personnelle, et ils se contre-foutent du service du plus grand nombre. Mais la politique et la démcoratie au vrai sens du terme, c'est pourtant cela: un service public!
Or on ne peut pas dire qu'il marche bien, ce service public de la démocratie! Les élu-e-s ne rendent aucun compte pendant toute la durée de leur mandat, ils n'appliquent pas le mandat pour lequel ils et elles ont été élu-e-s, ils et elles ne reviennent pas devant les citoyen-ne-s (c'est-à-dire les usagers et usagères du "service public de démocratie") pour les décisions importantes.
Donc s'il y a bien un service public pour lequel il faudrait assurer une continuité et une qualité de service, c'est la démocratie! Evidemment, cette idée ne vient pas à l'esprit de Sarkozy-Fillon, pourtant si prompts à se gargariser de ces mots à propos d'autres services publics.
Où est le service public de démocratie quand Sarkozy négocie de son propre chef le passage en force d'un traité européen soit-disant "simplifié", mais exactement sur les mêmes bases et dans même logique que la Constitution européenne massivement rejetée en 2005? Où est le service public de démocratie quand 80% des médias, donc des sources d'information, sont inféodées à un camp? Où est le service public de démocratie quand les élu-e-s n'ont aucun compte à rendre pendant 5 ans?
Un service public de démocratie de qualité et continue, c'est simplement l'idée libertaire de démocratie directe et autogestionnaire:
- mandats impératifs chaque fois que possible,
- mandats révocables,
- rotation des mandats chaque fois que possible,
- responsabilité permanente et systématique des mandaté-e-s vis-à-vis des citoyen-ne-s
- organisation démocratique de débats continus sur les questions en jeu.
Service minimum? Chiche! Que Sarkozy-Fillon commencent par se l'appliquer à eux-mêmes en changeant radicalement les règles du jeu politique! Tant qu'ils n'auront pas fait cela, toutes leurs propositions, lois, décrets seront illégitimes, nuls et non avenus.