Il faut savoir corriger le consensus existant en disant que la violence relative aux différentes émeutes constatées depuis dimanche soir n’est pas le meilleur moyen pour répondre à l’accès au pouvoir de Sarkozy.
Ces affrontements sont improductifs, car ils entraînent une surenchère du tout-répressif et du tout-sécuritaire. Cela ne nous empêche pas de faire preuve de solidarité envers les inculpé-e-s puisque nous combattons la logique inique de la comparution immédiate et la politique policière des quotas. Par ailleurs, nous dénonçons les amalgames initiés par les médias visant à criminaliser les acteurs politiques, libertaires ou anarchistes qui participeraient aux manifestations actuelles.
Il faut absolument répondre politiquement à la violence que constitue l’accès au pouvoir de Sarkozy, malgré une pseudo-légitimité qui viendrait des urnes quand les classes populaires sont et seront les premières perdantes sur le plan social des politiques présentes et à venir!
C’est un front social unitaire et de masse contre toutes les attaques patronales qu’il faudra mettre en place avec des structures intersyndicales et interprofessionnelles afin de viser le mouvement le plus large possible.