15 mars 2007
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Les travailleurs de Citroën à Aulnay sont en grève pour obtenir des augmentations salariales.
Rien de plus légitime. Le groupe PSA a réalisé un chiffre d'affaire 2006 de 56,5 milliards d'Euros, une marge opérationnelle d'1,1 milliard et un résultat net de 176 millions d'Euros.
Certes, c'est beaucoup moins que l'année précédente, où le résultat avait dépassé le milliard. Ca n'empêchera pas PSA de continuer à distribuer à ses actionnaires des dividendes en hausse. Ca donne surtout une idée du prix que nous devrions payer les voitures. Ca confirme que la revendication de 100 euros de plus par mois pour tout le monde des travailleurs et travailleuses d'Aulnay n'a rien d'irréaliste.
Car si le résultat est en baisse, ce n'est sûrement pas la faute de ces salarié-e-s. Mais de choix stratégiques douteux, de manque d'innovation, de délocalisations sauvages, dictées par la seule rentabilité financière, qui conduisent à des pertes de savoir-faire, donc de qualité. Les patrons font n'importe quoi, et c'est les travailleurs et travailleuses qui trinquent: c'est un grand principe de fonctionnement du capitalisme, à Alcatel-Lucent, EADS-Airbus ou à côté de chez nous, à Aulnay chez Citroën.
Bref, on ne peut qu'être solidaire de la lutte des Citroën.
Rien de plus légitime. Le groupe PSA a réalisé un chiffre d'affaire 2006 de 56,5 milliards d'Euros, une marge opérationnelle d'1,1 milliard et un résultat net de 176 millions d'Euros.
Certes, c'est beaucoup moins que l'année précédente, où le résultat avait dépassé le milliard. Ca n'empêchera pas PSA de continuer à distribuer à ses actionnaires des dividendes en hausse. Ca donne surtout une idée du prix que nous devrions payer les voitures. Ca confirme que la revendication de 100 euros de plus par mois pour tout le monde des travailleurs et travailleuses d'Aulnay n'a rien d'irréaliste.
Car si le résultat est en baisse, ce n'est sûrement pas la faute de ces salarié-e-s. Mais de choix stratégiques douteux, de manque d'innovation, de délocalisations sauvages, dictées par la seule rentabilité financière, qui conduisent à des pertes de savoir-faire, donc de qualité. Les patrons font n'importe quoi, et c'est les travailleurs et travailleuses qui trinquent: c'est un grand principe de fonctionnement du capitalisme, à Alcatel-Lucent, EADS-Airbus ou à côté de chez nous, à Aulnay chez Citroën.
Bref, on ne peut qu'être solidaire de la lutte des Citroën.